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Think Culture 2019 : « L’État doit continuer à porter la culture » (Hervé Digne)

Paris - Actualité n°155633 - Publié le 11/09/2019 à 16:30
©  Seb Lascoux
©  Seb Lascoux

« L’État doit continuer à porter la culture comme un des éléments constitutifs de la société. C’est ce qui nous relie et crée notre part d’humanité », déclare Hervé Digne, durant le débat « La crise du financement public : comment reconsidérer l’économie de la culture ? », lors de la 4e édition de Think Culture, organisée par News Tank Culture à l’université Paris-Dauphine le 10/09/2019. Un des enjeux du nouveau modèle de diversification des ressources est « de voir comment les mondes de la culture et de l’entreprise peuvent avancer ensemble et comment dépasser une certaine méfiance réciproque », selon le président de Manifesto.

« La culture et la création artistique sont deux questions différentes, qu’il faut traiter différemment. La culture est une relation avec un “en commun”, que l’on peut travailler. L’art est l’endroit qui dérange, qui va nécessairement poser question aux citoyens, à la ville. La présence de l’État, en relation équilibrée avec les collectivités territoriales, me semble nécessaire pour pouvoir penser et protéger la présence, parfois dérangeante, des artistes sur le territoire », ajoute Carole Thibaut, directrice du CDN de Montluçon.

Céline Calvez, députée LREM La République En Marche et vice-présidente de la commission des Affaires culturelles et de l’Éducation de l’AN Assemblée nationale , Michel Orier, directeur de la musique et de la création culturelle à Radio France, et Thierry Teboul, directeur général de l’Afdas Assurance formation des activités du spectacle - OPCO (Opérateur de compétences agréé par l’État) des secteurs de la culture, des industries créatives, des médias, de la communication, des… , participaient également au débat, modéré par Jacques Renard, directeur délégué de Think Culture.

« La culture et la création artistique sont deux questions différentes » (Carole Thibaut)

  • « Le CDN de Montluçon est le plus petit de France. Il se situe au centre du pays, dans une petite ville de 37 000 habitants, au sein d’un très grand territoire rural. Les solutions souvent avancées pour pallier la baisse de financement de la culture (travailler avec les banques, faire appel au mécénat ou au financement privé), semblent hors-sol et liées à des problématiques de métropoles. Elles ne s’appliquent pas à une immense partie des territoires français. Je vous mets au défi de trouver à Montluçon des liens avec des banques ou avec l’international. 
    Carole Thibaut - ©  Seb Lascoux
  • Au-delà de la question économique, il y a celle du projet de société. Allons-nous abandonner ces territoires sous prétexte qu’il n’y a pas de financement privé possible, qu’ils ne sont pas rentables ? Doivent-ils à l’inverse être d’autant plus investis, sur le plan des financements publics et des politiques culturelles ? Actuellement, on parle d’économies, mais on parle peu de réelle vision politique. Je suis évidemment convaincue que les financements publics sont absolument nécessaires et découlent d’une véritable vision de société.
  • La culture et la création artistique sont deux questions différentes, qu’il faut traiter différemment. Il y a eu des confusions de vocabulaire ces dernières années. La culture est une relation avec un “en commun”, quelque chose qu’on peut travailler, dans le cadre de l’enseignement dans les écoles via l’EAC Éducation artistique et culturelle . L’art est l’endroit qui dérange, qui va nécessairement poser question aux citoyens, à la ville. La présence de l’État, en relation équilibrée avec les collectivités territoriales, me semble nécessaire pour pouvoir penser et protéger la présence, parfois dérangeante, des artistes sur le territoire. Le CDN de Montluçon est un cas singulier car il a, pour des raisons historiques, proportionnellement le plus fort pourcentage de subventions de l’État par rapport aux collectivités territoriales. Cela nous permet d’entretenir des relations saines et constructives avec les élus et représentants des collectivités, parce qu’ils ne se sentent pas en demande d’efficacité.
  • En termes d’économie et de gestion de lieu, le CDN de Montluçon agit avec des moyens économiques et physiques limités, mais qui nous permettent par exemple d’avoir développé en 3 ans 25 créations en coproduction. Notre petite taille nous amène à encourager fortement la création et à prendre des risques en accueillant des artistes en travail plutôt que des “gros” spectacles, plus coûteux. Nous avons fait ce choix.
  • On est aussi noyautés par le vocabulaire. Les notions économiques, financières, commerciales, ont pris le pas sur les notions d’approche artistique ou intellectuelle de l’art et de la culture. Par exemple, nous mettons en avant à Montluçon la notion d’artiste en travail et non pas en production. Tous les artistes accompagnés le sont sur 3 à 5 ans, avec des aides financières et des résidences. Ils apportent une plus-value -pour employer un terme commercial- très importante sur la relation au public et la connaissance du territoire, en travail étroit avec l’équipe.
  • Quant aux relations avec les entreprises, il faut penser la rencontre avec elles, sans être dans des rapports d’efficacité ou de consommation de la culture. 
  • La question de l’évaluation est quant à elle importante. Dans nos structures, nous passons beaucoup de temps à fournir des outils d’évaluation, et il y a un problème de moyens au sein du ministère de la Culture puisqu’ils ne sont pas expertisés. Continuer à démultiplier les outils d’évaluation ne fera pas évoluer la situation. Et si nous sortions de cette logique pour réfléchir à des questions de co-construction ?
  • Les acteurs et actrices de terrain font beaucoup de propositions à l’État et aux collectivités. Nous sommes toujours vus comme des demandeurs de finances publiques alors que nous avons des expertises d’actions, de territoires, d’expériences menées qui pourraient être modélisables, servir à la création de formes novatrices sur le plan des politiques culturelles, et même de la gestion d’entreprises. Ce n’est pas écouté, parce qu’il y a un rapport d’évaluation et de prestation de service. Nous n’arrivons plus à réinventer nos outils et nos structures culturelles en lien avec la réalité des sociétés actuelles. »

Carole Thibaut, directrice du CDN de Montluçon

« Le problème général, au-delà de la culture, est un problème relativement nouveau, celui du consentement à l’impôt » (Michel Orier)

  • « La période Jack Lang fait rêver tout le monde. Mais nous connaissons aujourd’hui une tendance totalement différente. Il faut peut-être essayer de comprendre ce qui a changé. Je suis d’accord avec Carole Thibaut : il faudrait pouvoir prendre en compte l’augmentation des charges et réévaluer l’investissement public. Mais le problème général, au-delà de la culture, est un problème relativement nouveau, celui du consentement à l’impôt. Comment peut-on parler davantage à chacun de ce que portent nos politiques publiques ?
  • Le consentement à la redevance de l’audiovisuel a beaucoup baissé parce que les gens ont tendance à comparer le financement de l’audiovisuel public à ce que leur coûte un abonnement à Netflix ou à d’autres plateformes. C’est une comparaison qui n’a pas de sens car, par exemple, ce n’est pas en s’abonnant à une plateforme que l’on protège la diversité. Mais la réalité est celle-là aujourd’hui. 
  • Les politiques publiques ont-elles suffisamment parlé à celles et ceux à qui elles étaient adressées ? L’exemple de Montluçon est éclairant : l’État a pris la responsabilité d’aller y créer un CDN. C’est un geste fort même s’il y a aujourd’hui un besoin de moyens financiers. Sur d’autres terrains, nous avons évolué de manière très différente. A-t-on suffisamment fait les efforts d’évaluation de ce qui a été mis en œuvre ? Sait-on ce que l’on donne aux gens lorsque l’on met en œuvre les politiques publiques ? Non. Et je le dis très librement en tant qu’ancien DGCA Directeur/trice général(e) de la création artistique . Lorsque l’on conduit une politique publique, on la conduit relativement dans le brouillard.
    Michel Orier - ©  Seb Lascoux
  • Depuis le plan Landowski, il n’y a eu aucune réévaluation sur la question orchestrale. Le plan Landowski a permis la création d’une vingtaine d’orchestres en région. Ceux-ci font tous un travail remarquable à leur endroit mais avec des volumétries très différentes. En dehors de cinq formations à plus de 100 musiciens à Paris, le reste des orchestres varie entre 23 et 45 musiciens. Cela veut dire que le répertoire de Berlioz à la fin du XXe siècle, le Boléro de Ravel, Le Sacre du Printemps et d’autres ne peuvent pas être abordés partout sur le territoire français. Ce “trou dans la raquette” fait énormément de dégâts en termes culturel et civilisationnel.
  • On voit aujourd’hui resurgir des oppositions entre ce qui relèverait du savant d’un côté et du populaire de l’autre lorsque l’on parle de financement de la culture. C’est très dangereux en termes de création artistique.
  • Dans un premier temps, il faut colmater les financements publics, s’assurer que ce socle ne diminuera pas davantage, et ré-inerver une parole politique là-dessus. Nous devons défendre collectivement la charge de la culture qui est une charge formidable.
  • Ensuite, il faut trouver de nouvelles recettes. Bien sûr quand on est à Montluçon, le mécénat n’est pas une réponse. Et là il y a un devoir impératif des institutions publiques d’agir plus qu’ailleurs. Mais ce n’est pas le cas dans les métropoles où le mécénat peut être un levier important. Et sur la question du mécénat, les pouvoirs publics ont aussi un devoir impératif de faire en sorte qu’il puisse continuer et appuyer des initiatives importantes. Cet apport a pris une part significative dans l’aide à la création ou la démocratisation pour beaucoup de structures.
  • De plus, les structures doivent s’interroger sur leurs pratiques, la programmation par exemple. Il est urgent de sortir du “modèle prototypal de consommation culturelle”. Beaucoup de propositions circulent, ce qui est très dangereux, tant sur le plan artistique que sur le plan de la fabrication des publics.
  • Enfin il faut être très vigilant sur le partage de la valeur et faire en sorte qu’il y ait une valeur éthique et financière qui puisse être prise en compte dans le circuit d’une économie qui peut être très diverse selon les endroits dans lesquels on se trouve. »

    Michel Orier, directeur de la musique et de la création culturelle, Radio France

« L'Afdas Assurance formation des activités du spectacle - OPCO (Opérateur de compétences agréé par l’État) des secteurs de la culture, des industries créatives, des médias, de la communication, des… fait face à un sur-engagement de la part de l’État » (Thierry Teboul)

  • « En comparaison des vôtres, ma situation est plutôt paradoxale : je fais face à un sur-engagement de la part de l’État. La loi sur la formation professionnelle promulguée le 05/09/2018 capte les fonds au profit des priorités de l’État, davantage qu’au profit des priorités des secteurs.
    Thierry Teboul - ©  Seb Lascoux
  • Depuis les années 1970, nos secteurs ont été très inventifs. Via la mutualisation et le travail des partenaires sociaux, ils ont développé des outils de contournement et d’adaptation des dispositifs prototypés à nos publics. Je pense aux intermittents du spectacle, aux pigistes ou aux artistes-auteurs.
  • Aujourd’hui, il y a un renversement paradigmatique fort, et c’est un vrai défi de répondre à ce nouveau challenge, car il va falloir réinventer des formes de mutualisation. Nous devons trouver une solution pour adapter ce nouveau système à l’injonction publique qui est d’agir selon la volonté de l’État davantage que selon celle des professionnels.
  • Un champ de négociation s’ouvre devant nous, qui pourrait permettre notamment de ne pas voir des initiatives isolées se développer sur la question des formations. L’enjeu à l’avenir sera de mieux mutualiser nos énergies, pour éviter une dispersion des fonds. »

    Thierry Teboul, directeur général de l’Afdas

« Ne pas demander aux entreprises ce qu’elles ne peuvent pas donner » (Hervé Digne)

  • « Il ne faut pas désarmer. Bien sûr qu’il faut continuer à pousser pour que les financements publics jouent un rôle significatif dans la culture. L’État doit continuer à porter la culture comme un des éléments constitutifs de la société. C’est ce qui nous relie et crée notre part d’humanité.
  • Je suis presque étonné que l’on continue à parler de “crise du financement”. Dans “crise”, il y a l’idée d’une période de laquelle on va sortir. Alors que nous sommes doucement en train de changer de modèle. Il s’agit aujourd’hui de voir comment on vit avec ce nouveau modèle de diversification des ressources et quelles garanties on met pour que chacun, pouvoirs publics et secteur privé, soit à sa place.
  • La loi Aillagon a “démocratisé” le mécénat dans les entreprises, au point même que l’État s’est interrogé sur les possibles pratiques d’optimisation fiscale de certaines d’entre elles. L’essentiel des apports de cette loi a été maintenu. C’est une forme de reconnaissance de ce qui est produit grâce au mécénat.
    Hervé Digne - ©  Seb Lascoux
  • Dans le cadre de Manifesto, nous accompagnons aujourd’hui de plus en plus d’entreprises immobilières qui ont longtemps été éloignées de la culture et de son financement. À travers de nouvelles initiatives, on commence à voir une certaine jonction entre le ministère de la Culture et des fédérations professionnelles (le programme “un immeuble, une œuvre” par exemple). Ces initiatives, souvent portées par des collectivités publiques, sont une manière de construire un quartier, une ville, en y intégrant dès l’origine un projet artistique et culturel. Ces projets sont à la croisée des chemins entre des artistes qui doivent s’adapter à la commande et des entreprises qui doivent imaginer une autre forme de financement projet par projet. Dans le cadre de ces projets, il s’agit de trouver des systèmes nouveaux pour rendre présents sur le long terme des programmes culturels ou des commandes artistiques au plus près des territoires ou dans les quartiers. C’est quelque chose d’assez innovant qui se met en place avec des investisseurs qui n’avaient jamais imaginé lancer des programmes immobiliers dans certains quartiers ou territoires.
  • Il me semble qu’il faut essayer de voir comment les mondes de la culture et de l’entreprise peuvent avancer ensemble et comment dépasser une certaine méfiance réciproque.
  • Dans le cadre du Cercle de l’Odéon, le fait de rassembler des entreprises curieuses et désireuses de se rapprocher de la création théâtrale fonctionne plutôt bien. Cela suppose que chacun soit à sa place et que les pouvoirs publics portent haut l’importance de la culture dans la collectivité.
  • Côté entreprise, il y a aussi eu une évolution des mentalités. Elles se sont dotées d’outils qui leur permettent de mieux connaître les préoccupations du secteur culturel.
  • Il ne faut pas demander aux entreprises ce qu’elles ne peuvent pas donner. Dans la lancée du mécénat, on a demandé aux entreprises d’intervenir dans une forme de libéralité alors que de plus en plus elles sont dans l’attente d’un engagement par projet et en lien avec les partenaires publics.
  • Cet engagement est aussi l’occasion d’explorer dans le monde artistique les germes de l’innovation qui peuvent bousculer certaines des pratiques des entreprises.
  • Je suis étonné que n’ait pas encore été créée une sorte de “conférence des financeurs” qui permettrait aux partenaires publics et à ce tissu de fonds de dotation, fondations et entreprises prêts à jouer un rôle de se rencontrer davantage. »

    Hervé Digne, président de Manifesto

« Avant de s’interroger sur le bon niveau des investissements publics, il faut se poser la question de l’évaluation » (Céline Calvez)

  • « La culture a différents rôles : l’émancipation des citoyens, la cohésion de la société, le soutien aux artistes et à la créativité et le rayonnement de la France à l’international, car elle soutient aussi notre diplomatie, en exportant nos valeurs.
  • Ces rôles ont beaucoup été assumés par l’État, avant une phase de décentralisation, suivie par le développement de partenariats entre public et privé… Le paysage des acteurs culturels a évolué profondément. J’ajouterai à la description de ce paysage, de plus en plus multi-partenarial, la présence d’un rééquilibrage accru entre les champs et pratiques culturelles.
    Céline Calvez - ©  Seb Lascoux
  • Avant de s’interroger sur le bon niveau des investissements publics, il faut se poser la question de l’évaluation. Quel est le niveau de pratique des Français, quel est le rôle de chacun des acteurs dans la mise en place de ces propositions ? L’évaluation n’est pas assez faite. L’instauration de critères s’accompagne de la peur de contrevenir à la liberté de création et de proposition.
  • Nous ne sommes pas allés assez loin pour évaluer réellement la participation du public aux propositions culturelles. Sans entrer dans le jeu de l’offre et de la demande, on pourrait se pencher sur la conciliation possible entre les deux, instaurer un dialogue avec ce que demande le public. L’écouter ne veut pas dire y répondre à tout prix.
  • Les critères d’évaluation doivent être exigeants, notamment sur l’égalité femme homme, avec la mise en place de budgets genrés permettant d’évaluer la présence des femmes aux postes à responsabilités ou les occasions données à un public féminin de se saisir de propositions dont elles se sentent éloignées, mais aussi sur la présence de l’offre dans les territoires ruraux.
  • Il y a peut-être là des opportunités de nouveaux financements à saisir. Le mécénat n’est pas seulement réservé aux grandes entreprises. Depuis fin 2018, les TPE Très petites entreprises et PME Petites et moyennes entreprises , qui sont présentes sur tout le territoire français, peuvent participer et soutenir des actions sur leur territoire avec une clé d’entrée à 10 000€, au lieu d’un pourcentage de leur chiffre d’affaires. Pour autant, le mécénat privé ne se substitue pas au financement public.
  • Au-delà de l’État, des collectivités et des entreprises, il faut se demander comment chacun de nous peut s’investir. Les innovations dans les modes de financements, comme le financement participatif, créent une autre relation entre le public et ce que peut être l’art ou une institution. Il faut s’ouvrir à ces nouveaux outils et aussi penser en inter-ministérialité, en liant culture et éducation nationale pour l'EAC Éducation artistique et culturelle par exemple. 
  • La culture a un réel poids économique. Aujourd’hui, ce secteur a plus de valeur économique en France que l’industrie automobile. Elle permet aussi d’attirer des gens dans les territoires, comme le montre l’exemple de Rodez avec le Musée Soulages. La culture n’est pas une source de dépense mais surtout d’accroissement de l’économie. La culture permet la création de valeur à tout titre : économique, de cohésion, d’émancipation. »

    Céline Calvez, députée, vice-présidente de la Commission des affaires culturelles et de l’éducation, Assemblée nationale

Céline Calvez


Février 2018 : Rapport sur la transformation de la voie professionnelle scolaire, missionnée par le ministre Jean-Michel Blanquer.
Juin 2018  : Co-auteure avec le député Stéphane Viry d’un rapport parlementaire sur la promotion de la place des femmes dans les sciences.


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Parcours

Assemblée nationale
Députée Renaissance de la 5e circonscription des Hauts-de-Seine
Assemblée nationale
Membre de la délégation aux droits des femmes
Assemblée nationale
Membre de la commission des Affaires culturelles et de l’Éducation
Assemblée nationale
Vice-présidente de la commission des Affaires culturelles et de l’Éducation
Céline Calvez Conseil
Fondatrice et consultante communication
Consultants sans Frontières
Consultante
Auditoire
Planner stratégique
Publicis Events
Chef de projet
Ministère de la Ville
Chargée de mission

Établissement & diplôme

Celsa Sorbonne Université
Master Communications des Institutions publiques
Université de Rennes 1
Licence Science Politique

Fiche n° 31700, créée le 05/07/2018 à 10:22 - MàJ le 08/07/2024 à 12:00

Hervé Digne


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Parcours

Manifesto
Co-fondateur et président
Postmedia finance SAS
Président
Post Advisors
Fondateur et partner
UGC
Membre du conseil d’administration
Cercle de l’Odéon
Président
Cofiloisirs
Président
Neuflize OBC
Conseiller Senior
Forum d’Avignon
Président
Collection Lambert
Président
Dailymotion
Membre du conseil d’administration
Equipe21
Membre du conseil de surveillance
HighCo Group
Membre du conseil de surveillance
Centre national des arts plastiques (CNAP)
Membre du conseil d’administration
EuropaCorp
Membre du conseil d’administration
Chef du Gouvernement - Hôtel de Matignon
Conseil média du Premier Ministre
Lascaminades
Fondateur - PDG
Geosat
Co-PDG et associé
Lagardère Media
Vice-président exécutif
Hachette Filipacchi Medias
CEO New Media & Licensing

Établissement & diplôme

Institut national du service public (INSP)
Diplômé
Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
Licence en Droit

Fiche n° 88, créée le 01/10/2013 à 15:50 - MàJ le 12/10/2023 à 11:53

Michel Orier


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Parcours

Radio France
Directeur de la musique et de la création
Label Bleu (label jazz filiale de la maison de la Culture d’Amiens)
Fondateur et producteur phonographique
Inspection Générale des Affaires Culturelles (IGAC)
Inspecteur général des affaires culturelles
Direction Générale de la Création Artistique (DGCA)
Directeur général de la Création artistique
Ministère de la Culture
Conseiller technique en charge du spectacle vivant de Catherine Tasca
Commission nationale sur le jazz et les musiques improvisées
Président
MCA, maison de la culture d’Amiens
Directeur
Festival de jazz d’Amiens
Fondateur et directeur
Salon européen du jazz
Commissaire général

Fiche n° 89, créée le 01/10/2013 à 15:55 - MàJ le 04/04/2023 à 13:08

Thierry Teboul


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Parcours

Afdas
Directeur général
Groupe IGS Paris
Délégué régional Île-de-France
Apprentissage-Alternance (Groupe IGS)
Directeur
Groupe IGS
Directeur des études post-bac+2
Groupe Igensia Education
Activités pédagogiques
RG Consultants associés
Directeur des études socio-économiques
Association Créatique
Conseil en création d’entreprises

Établissement & diplôme

Université Paris Nanterre
DEA en Sciences politiques
Université Paris Nanterre
Maîtrise d’économie mention internationale

Fiche n° 701, créée le 08/11/2013 à 18:08 - MàJ le 12/09/2024 à 11:44

Carole Thibaut


• Autrice, metteuse en scène, actrice.

• Créations

- Ex Machina (2023)

- Les autres de Rémi De Vos (2022)

- Marie-Claire de Marguerite Audoux (2019)

- Les Variations Amoureuses, inspirées d'On ne badine pas avec l’amour de Musset (2017)


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Parcours

Compagnie Sambre
Directrice artistique
Confluences
Directrice artistique
Théâtre de Saint Gratien (Val-d’Oise)
Directrice

Établissement & diplôme

Université de Dijon
Licence

Fiche n° 11689, créée le 01/06/2015 à 16:40 - MàJ le 06/02/2024 à 16:31

©  Seb Lascoux
©  Seb Lascoux