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Think Culture 2018 : « Comment mettre le numérique au service d’une visite enrichie ? » (Laure Pressac)

Paris - Actualité n°128063 - Publié le 07/09/2018 à 16:40
©  Seb Lascoux
©  Seb Lascoux

« Nous avons une ligne directrice : connecter le passé avec le futur. Nous nous considérons comme des passeurs, qui ont la charge d’un patrimoine et essayent de le transmettre aux générations à venir. Comment mettre l’outil numérique au service de cette mission ? (…) Le numérique doit être un complément, et non un substitut. Le CMN Centre des monuments nationaux , c’est une centaine de monuments dans toute la France, et notre enjeu est bien de faire venir les gens sur site. Qu’il s’agisse des visiteurs qui se sont déjà rendus sur place, ou de ceux qui ne s’y sont pas encore rendus », déclare Laure Pressac Directrice du pôle d’ingénierie culturelle @ Beaux-Arts Consulting
, lors de l’atelier « Dématérialisation des œuvres : réalité virtuelle, augmentée, connectée… complément ou substitut à la fréquentation des œuvres et des artistes ? », organisé dans le cadre de Think Culture 2018 à l’université Paris-Dauphine le 04/09/2018. Laure Pressac a présenté deux initiatives conduites par le CMN • Établissement public administratif placé sous la tutelle du ministre de la Culture• Missions : conserver, restaurer, gérer, animer, ouvrir à la visite une centaine de monuments nationaux propriét…  : la création d’un hologramme de Marguerite d’Autriche dans le parcours de visite du Monastère royal de Brou (Ain) et le projet transmédia « Mission Grafitti », un jeu destiné à sensibiliser les 18-25 ans aux graffitis historiques.

« En tant que directeur artistique de la 3e Scène, j’ai une grande liberté éditoriale et dispose de la puissance du service digital de l’Opéra de Paris. Grâce a cela, nous disposons de remontées très précises sur la manière dont les gens s’approprient le projet : qui regarde, combien de temps… Nous nous sommes rendus compte que le public de l’opéra, que l’on peut toucher très directement, n’était pas le plus adepte de cette 3e Scène. Nos films touchent en fait une cible plus large, plus jeune, parfois adolescente sur certaines propositions liées à la danse. (…) Notre propos est de savoir comment, avec ces œuvres audiovisuelles, toucher un public qui n’aurait jamais fait la démarche d’aller à l’opéra de Paris, ni même d’aller sur son site Internet », poursuit Philippe Martin Directeur artistique de la 3e Scène @ Opéra national de Paris • Directeur général, Producteur @ Les Films Pelléas (LFP)
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News Tank rend compte des échanges.

« À mesure que la musique s’est dématérialisée, le public a eu envie de retrouver une relation physique avec l’artiste » (Fabienne Roux, Far Prod)

  • Fabienne Roux - ©  Seb Lascoux
    « Notre secteur a assisté, ces dernières années, à l’effondrement du disque, au profit du téléchargement sur les plateformes digitales, et à un accroissement du public dans les salles. Au fur et à mesure que la musique s’est dématérialisée, le public a eu envie de retrouver une relation physique avec l’artiste.
  • L’arrivée des nouvelles technologies se traduit, chez nous, d’un point de vue artistique, dans la scénographie, la création de spectacles. On a assisté à l’émergence de spectacles avec des hologrammes, qui n’ont pas très bien fonctionné sur notre territoire. Le public n’était pas très sensible à cela. Puis ces hologrammes se sont immiscés dans les créations. Là, on a vu de belles choses. Mais la contrainte, c’est le prix : ce sont des procédés coûteux qui sont réservés aux productions de têtes d’affiche.
  • Le numérique, dans le spectacle vivant, ce sont également des outils de promotion. On voit aujourd’hui fleurir les concerts Facebook Live d’artistes, plus ou moins connus, qui peuvent s’organiser dans n’importe quelles conditions. Cela permet de toucher un nombre important de fans en même temps. Jean-Louis Aubert, par exemple, en a fait un de chez lui, et il a immédiatement touché 200 000 personnes.
  • Les limites de ces concerts sur Facebook, c’est qu’ils ne donnent pas lieu à une billetterie. Se pose le problème de la rémunération. Qui rémunère l’artiste et l’activité du producteur ? C’est pour cela que nous le concevons avant tout comme un outil de promotion.
  • Mais des partenariats et associations avec des acteurs du numérique peuvent se nouer. Cela a été le cas entre Samsung, d’un côté, et les Eurockéennes Festival de musiques actuelles organisé par l’association Territoire de Musiques, à Belfort (Territoire de Belfort) • 35e édition, du 03 au 06/07/2025 • 34e édition, du 04 au 07/07/2024 : 127 500… et le Main Square Festival de musiques actuelles organisé depuis 2010 à la Citadelle d’Arras (Pas-de-Calais)• 20e édition du 04 au 06/07/2025• 19e édition, du 04 au 07/07/2024 : 130 000 spectateurs• 18e édition, du… , de l’autre, deux festivals qui avaient lieu le même week-end. Le public pouvait ainsi assister aux deux festivals simultanément, en multiplexe, grâce à des casques de réalité virtuelle. Le même procédé a été utilisé par Samsung pour un concert de Coldplay, donné à Chicago. Mais ces procédés ne sont possibles qu’avec des partenariats de géants du numérique.
  • Gilles Petit Fondateur - Gérant @ Little Bros Productions
    , cofondateur de Little Bros • Fondé en juillet 2011 par Gilles et Matthieu Petit • Missions : - manager des carrières d’artistes, - produire des artistes à Paris et en tournée, - développer des projets pour le cinéma et… ., me racontait récemment le partenariat qu’ils ont scellé avec le site d’information Topito autour d’une Topito Comedy Night, qui affichait complet. Une heure de ce spectacle a été ainsi retransmise sur le Net. Cette retransmission a évidemment permis de toucher un public plus large et de tripler la jauge de la salle. Cela leur a aussi donné la possibilité de toucher une cible plus jeune, les 14-18 ans, qui n’auraient de toute façon pas pu se rendre au spectacle, ce dernier s’étant déroulé en pleine semaine. Reste à savoir si les personnes qui ont regardé le spectacle par ce biais achèteront, par la suite, des billets. »

    Fabienne Roux, directrice de Far Prod

« La singularité du projet était de croiser nos deux impératifs : public et collections » (Bruno Girveau, Palais des Beaux-Arts de Lille)

  • « Les dispositifs numériques que nous avons mis en place depuis maintenant un an et demi ne sont pas isolés : ils font partie d’un grand projet général. Ils s’inscrivent dans une vision globale, et visent à améliorer l’expérience de visite. À la base, notre projet scientifique et culturel repose sur deux piliers : les collections et le public. La singularité du projet était de croiser ces deux impératifs, public et collections.
  • Et puis il y avait, pour le numérique, quelques éléments dans le cahier des charges. Le premier était de tenir compte de notre environnement. Généralement, la dématérialisation dans les musées génère de la crainte. On considère souvent que le contact direct avec l’œuvre est irremplaçable. Il fallait que les outils numériques mis à disposition apportent une plus-value, qu’il s’agisse d’un complément et non d’un substitut pour le visiteur.
  • Nous avons donc élaboré deux outils numériques, qui sont disposés de part et d’autre de l’atrium du Palais.
  • Le premier, on peut y accéder par notre site Web ou directement au
    Bruno Girveau - ©  Seb Lascoux
    musée. C’est un outil qui n’a pas encore d’équivalent, et qui permet de personnaliser la visite du musée : en fonction de ses goûts, du temps disponible, de sa condition au moment de la visite (seul ou en famille)… Cela permet donc de créer une visite sur mesure.
  • Si vous téléchargez l’application, vous pouvez ensuite être géolocalisé et, dès que vous approchez d’une œuvre sélectionnée, vous recevez des contenus informationnels liés à cette œuvre. Mais cet outil ne se imite pas qu’à cela : il permet également de dialoguer avec le musée, en direct, et sans modération. Vous pouvez donner vos impressions, bonnes ou mauvaises.
  • Le deuxième outil consiste en la disposition d’écrans 4K permettant de regarder des œuvres en gigapixels. Il s’agit de la plus haute définition d’image qui existe aujourd’hui : seuls deux ou trois photographes en France sont à même de faire ce type de prise de vue. Une dizaine d’œuvres sont ainsi proposées et vous pouvez naviguer à l’intérieur de l’image, avec un degré de détail unique, permettant d’appréhender des choses que l’on ne peut pas voir à l’œil nu. Cela constitue une valeur ajoutée à la contemplation traditionnelle de l’œuvre.
  • Nous avons des outils d’évaluation très précis de ces deux outils. Le dispositif lié aux images en gigapixels rencontre un très vif succès.
  • Je voudrais conclure sur la méthodologie que nous avons mise en place. Celle-ci nous a amené à concevoir ces dispositifs qui n’étaient pas tout à fait ceux que nous avions en tête. Nous fonctionnons sous forme de “focus groups“ (groupes de discussions réunissant des visiteurs, NDLR), au travers desquels nous étudions les besoins de chaque catégorie de visiteurs, voire de non visiteurs. Cela avant, pendant et après la mise en place du projet.
  • Ces “focus groups“ ont fait apparaître des besoins auxquels nous ne nous attendions pas. Nous nous sommes aperçus que, dans l’outil permettant de personnaliser son parcours de visite, le besoin de matérialiser sur papier le parcours était une demande récurrente. Aujourd’hui, 70 % des visiteurs nous demandent une impression papier de leur parcours. Le numérique s’accompagne ici d’un retour du physique, de l’écrit.
  • L’autre demande émanant des “focus groups“, c’est le besoin de médiateur humain, pour les accompagner dans leur parcours numérique. Nous avons donc deux médiateurs dédiés, qui réalisent aussi de la maintenance et font que le matériel n’est quasi jamais en panne.
  • Dernier point concernant notre outil “gigapixels“ : nous savons que, même face à un chef-d’œuvre, un visiteur reste entre en général entre 30 et 50 secondes devant une œuvre. La moyenne, lorsque nos visiteurs prennent en main les outils proposés dans le cadre de l’outil “gigapixels“, monte à 2 minutes 50/3 minutes. Certains restent 20 à 25 minutes. Cela pose question. Nous commençons à réfléchir aux moyens de créer des passerelles entre l’œuvre originale et sa reproduction en “gigapixels“.
  • Enfin, cet outil nous a permis de constater, à partir de l’image d’un bas-relief, que le degré de définition était tel qu’il permettait de nouvelles analyses d’une œuvre, de la part de spécialistes. Cela ouvre d’autres débouchés, notamment l’organisation de colloques scientifiques, à partir des images que nous proposons. »

    Bruno Girveau, directeur du Palais des Beaux-Arts de Lille

« Un patrimoine qui vit et dans lequel on a envie de faire vivre des expériences » (Laure Pressac, CMN)

  • « Je rejoins ce qui a été dit précédemment sur l’intérêt du numérique : il doit être un complément, et non un substitut. Le CMN, c’est une centaine de monuments dans toute la France, et notre enjeu est bien de faire venir les gens sur site. Qu’il s’agisse des visiteurs qui se sont déjà rendus sur place, ou de ceux qui ne s’y sont pas encore rendus.
  • La centaine de sites des monuments nationaux totalise aujourd’hui plus de 9 millions de visiteurs. Certains font l’objet de restauration, c’est un patrimoine qui vit et dans lequel on a envie de faire vivre des expériences.
  • Nous avons une ligne directrice : connecter le passé avec le futur. Nous nous considérons comme des passeurs, qui ont la charge d’un patrimoine et essayent de le transmettre aux générations à venir. Comment mettre l’outil numérique au service de cette mission ?
  • Comment mettre le numérique au service d’une visite enrichie, pour faire venir sur place d’autres publics ? Je vais prendre l’exemple du Monastère royal de Brou, chef d’œuvre du gothique flamboyant, dont la construction a été ordonnée par Marguerite d’Autriche en hommage à son mari disparu. Comment restituer la présence de Marguerite dans ce lieu ? Nous avons rouvert un parcours de visite, après restauration, qui incluait ses anciens appartements. Nous avons ajouté la présence de Marguerite sous forme d’hologramme.
  • Laure Pressac - ©  Seb Lascoux
    Ce qui m’intéresse surtout au travers de cette expérience, c’est le dialogue que l’on va créer dans cet espace. Et la manière dont avec l’hologramme, on va remettre en scène des éléments présents dans le monastère : on va les voir vivre.
  • Nous avons utilisé le numérique à la fois comme une interface dans le parcours de visite, comme une introduction historique et comme complément permettant d’accéder à des œuvres en lien avec Marguerite, mais qu’il est impossible de rassembler à Brou.
  • Le deuxième exemple dont j’aimerais parler va servir à montrer comment attirer un public différent de celui qui a l’habitude de fréquenter nos monuments. Nous avons essayé de construire des ponts entre réel et virtuel, en proposant un jeu d’enquête et d’aventure permettant de faire le lien entre le graffiti et notre programme d’exposition.
  • “Mission Grafitti“  est un projet transmédia. Vous pouvez jouer en ligne, mais on vous remet un passeport, papier, que l’on vous tamponne lorsque vous vous rendez sur site. Nous sommes, pour ce projet, entourés d’un réseau de partenaires culturels qui sèment des indices, et créons des événements in situ.
  • Les trois enjeux de ce projet étaient :
    • valoriser notre programmation autour des graffitis historiques,
    • faire venir un public plus jeune et plutôt éloigné de l’univers patrimonial,
    • actionner des leviers transverses, en travaillant avec d’autres acteurs dans notre réseau.
  • Nous avons essayé également de valoriser tous nos métiers, par différents moyens, comme la création de personnages fictifs créés sur les réseaux sociaux.
  • Nous avons lancé ce jeu début juin 2018, nous suivons les joueurs et avons la main sur les énigmes : nous pouvons en simplifier certaines ou en complexifier d’autres. Nous sommes dans une logique d’apprentissage et de construction, pour ce dispositif.
  • Ce jeu, nous l’avons construit à partir d’échanges avec la cible que nous souhaitions toucher : des hommes, car les femmes se rendent plus volontiers au musée, âgés de 18 à 25 ans. Nous avons testé nos idées avec un groupe de jeunes : le nom, les énigmes… Ce qui nous a amené à complexifier les énigmes, à ajouter du contenu, à mettre en jeu un lot comme un voyage (condition pour que les joueurs reviennent régulièrement sur le site pour jouer), à créer des personnages fictifs sur les réseaux sociaux… Tous ces ajustements n’ont pas altéré le propos ni le contenu.
  • Difficile de faire un retour d’expérience exhaustif étant donné que le jeu n’est pas terminé, mais nous voyons que cette approche, avec un jeu d’énigmes, permet de faire connaitre un contenu culturel et une série d’expositions à un public que nous n’arrivons pas à toucher habituellement. »

    Laure Pressac, responsable de la mission stratégie, prospective et numérique au Centre des monuments nationaux

« Les films de la 3e Scène touchent une cible plus large, plus jeune » (Philippe Martin, 3e Scène de l’Opéra de Paris)

  • « La 3e Scène est un espace à l’origine destiné à un public différent de celui de l’opéra, sans pour autant que celui-ci soit clairement défini. Ce n’est pas réellement un objet de communication pour l’opéra. C’est avant tout né de l’idée de Stéphane Lissner Surintendant et directeur artistique @ Teatro San Carlo de Naples (Italie)
    • Né en 1953 • Enseigne la gestion des institutions culturelles à Paris-Dauphine (1984-1985)
    de doter l’Opéra de Paris • Maison d’opéra et de ballet• Directeur général : Alexander Neef (depuis le 01/09/2020) • Directeur de la danse : José Martínez (depuis le 05/12/2022) • Directeur général adjoint : Martin… d’un projet digital important.
  • Lorsque je suis arrivé à la direction artistique de la 3e Scène, Stéphane Lissner ne m’a jamais donné de directives pour conduire le projet, tant que la ligne éditoriale intégrait l’univers de l’opéra, de la danse, du chant… 
  • J’ai une grande liberté éditoriale et dispose de la puissance du service digital de l’Opéra de Paris. Grâce à cela, nous disposons de remontées très précises sur la manière dont les gens s’approprient le projet : qui regarde, combien de temps…
  • Nous nous sommes rendu compte que le public de l’opéra, que l’on peut toucher très directement, n’était pas le plus adepte de cette 3e Scène. Nos films touchent en fait une cible plus large, plus jeune, parfois adolescente sur certaines propositions liées à la danse. Ce qui nous amène à imaginer la manière dont chaque film peut essayer de mobiliser un public.
  • C’est pour cela que nous travaillons avec des partenaires précis, qui changent parfois. C’est une expérience intéressante en lien, quelque part, avec l’éducation artistique. Notre propos est de savoir comment, avec ces œuvres audiovisuelles, toucher un public qui n’aurait jamais fait la démarche d’aller à l’opéra de Paris, ni même d’aller sur son site Internet. »

    Philippe Martin, directeur des Films Pélléas et directeur artistique de la 3e Scène de l’Opéra de Paris

Fabienne Roux


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Parcours

Elus Ekhoscènes
Membre
Far production
Directrice
Radio Nostalgie Lomé (Togo)
Directrice

Fiche n° 30174, créée le 23/04/2018 à 14:20 - MàJ le 18/06/2019 à 09:56

Philippe Martin


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Parcours

Opéra national de Paris
Directeur artistique de la 3e Scène
Les Films Pelléas (LFP)
Directeur général, Producteur

Fiche n° 27525, créée le 06/12/2017 à 09:57 - MàJ le 24/05/2018 à 15:47

Laure Pressac


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Parcours

Beaux-Arts Consulting
Directrice du pôle d’ingénierie culturelle
Ogilvy public relations
Consulting Partner
Centre des Monuments Nationaux (CMN)
Responsable de la mission stratégie, prospective et numérique
Capgemini Consulting
Senior managing consultante
Capgemini Consulting
Managing consultante
Capgemini Consulting
Consultante
Eurostar
Chargée de marketing et animation des ventes groupes
Musée du Louvre
Chargée de communication - Auditorium du Louvre

Établissement & diplôme

Paris Sorbonne Université (Paris 4)
Master d’Histoire de l’Art
Tulane Université - A.B. Freeman School of Business
Master BA
Essec Business School (Ecole supérieure des sciences économiques et commerciales)
Diplômée
Dauphine - PSL
DESS Gestion des institutions culturelles
Sciences Po Paris (IEP Paris)
Licence de Communication

Fiche n° 21449, créée le 17/02/2017 à 12:36 - MàJ le 04/07/2023 à 10:53

Parcours

Palais des Beaux-Arts de Lille et Musée de l’Hospice Comtesse
Directeur
Beaux-Arts de Paris (ENSBA)
Chef du département du développement scientifique et culturel

Établissement & diplôme

École nationale du patrimoine
Conservateur diplômé
Paris Sorbonne Université (Paris 4)
Diplôme d’études approfondies d’histoire de l’art

Fiche n° 184, créée le 16/10/2013 à 17:12 - MàJ le 24/01/2024 à 15:39

News Tank Culture (NTC)

• Média d’information indépendant et innovant, spécialisé dans l’actualité de la musique, du spectacle vivant, des musées, monuments et du patrimoine et, depuis 2023, des nouvelles images.
• Création : septembre 2012
• Proposant à la fois un fil d’actualités, des dossiers de fonds, des interviews et de grands entretiens, des data et un annuaire des professionnels et des organisations, News Tank Culture s’adresse aux dirigeants et acteurs de la culture. Il organise également chaque année Think Culture, une journée d’échange et de débat autour de l’innovation dans le pilotage de la culture, avec la volonté de décloisonner les secteurs culturels.

• Direction :
- Bertrand Dicale, directeur général
- Anne-Florence Duliscouët, directrice de la rédaction
- Jacques Renard, directeur délégué Think Culture
- Alexis Bouhelier, directeur du développement

• News Tank Culture est une filiale de News Tank Network, créée par Marc Guiraud et Frédéric Commandeur, qui a également développé :
- News Tank Sport,
- News Tank Éducation et Recherche,
- News Tank RH Management,
- News Tank Cities,
- News Tank Mobilités,
- News Tank Énergies,
- News Tank Agro.

Le groupe emploie une centaine de collaborateurs.


Catégorie : Média
Maison mère : News Tank (NTN)


Adresse du siège

48 rue de la Bienfaisance
75008 Paris France


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Fiche n° 6882, créée le 03/04/2018 à 03:02 - MàJ le 17/09/2024 à 17:06

©  Seb Lascoux
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