Côté plus. La francophonie en chiffres : 88 États, 16 % du PIB Produit intérieur brut mondial, 17,5 % de la population mondiale, le français 5^e langue la plus parlée sur la planète, avec 320 millions de locuteurs aujourd’hui, et 750 millions prévus en 2050. Le partage du français est alors affiché comme un atout évident de développement de relations économiques et commerciales entre partenaires francophones, et constitue des zones d’échanges privilégiées.

Côté moins. La pente naturelle de la mondialisation, notamment dans les usages quotidiens et économiques, favorise l’anglais, pour ne pas parler du chinois ou de l’espagnol, et l’ère numérique contribue à renforcer cette tendance. Le français est en recul, particulièrement en Afrique pour des raisons géopolitiques, alors que 60 % des locuteurs y résident.

Qu’en est-il au juste dans le domaine culturel ?

Dès lors que les marchés des biens culturels (films, livres, musique, jeu vidéo…) seraient en expansion en parallèle avec l’essor démographique de pays francophones, les industries culturelles et créatives françaises ou francophones en tireront-elles les bénéfices ?

Face à l’emprise des autres langues dans un contexte d’uniformisation culturelle croissante, la francophonie peut-elle apparaître comme un espace de contre-culture, et si oui, avec quels avantages économiques et commerciaux ?

L’exception culturelle a été souvent perçue dans les pays du sud comme la défense des industries culturelles des pays riches. La promotion de la diversité culturelle peut-elle faire le lien entre culture et développement ?

L’intelligence artificielle sera-t-elle un atout pour le plurilinguisme ?