Le mode de répartition actuel des revenus des artistes issus du streaming est fondé sur la part de marché : plus le nombre de streams est élevé, plus la rémunération des artistes l’est aussi. 

Ce système a, ou aurait, l’inconvénient de favoriser certaines musiques (musiques urbaines) au détriment de genres moins écoutés (variété française, classique, jazz, pop rock…), et parallèlement, s’agissant de la répartition générationnelle des utilisateurs, il donne, ou donnerait, aux populations jeunes une place plus importante qu’aux populations âgées. 

C’est pourquoi l’alternative proposée est celle de l’UCPS User Centric Payment System qui dissocierait la rémunération du nombre de streams, et de la sorte encouragerait la reconnaissance de la diversité des répertoires. 

Où en est-on aujourd’hui de ce débat, sachant que le user centric suscite des réserves ou le scepticisme quant à ses avantages supposés, de la part d’acteurs de l’industrie musicale ou d’organismes de gestion collective, et que les producteurs indépendants paraissent plus convaincus que les majors ? Quelle suite peut être donnée à cette proposition ? Quel est le point de vue des pouvoirs publics ? Et celui des consommateurs ?