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Think Culture : « La culture, intersection des trois piliers du développement durable » (Béatrice Macé)
Paris - Actualité n°75652 - Publié le 06/09/2016 à 14:18
« L’art, en tant que production d’artefacts, et la culture doivent être mis au centre, à l’intersection des trois piliers du développement durable, l’environnemental, le social et l’économique. Mais si l’on représente ce principe schématiquement, la culture est le cercle qui englobe ces piliers, en tant que mise en signification du monde », déclare Béatrice MacéVice-présidente culture, droits culturels et éducation artistique @ Région Bretagne , à l’occasion de l’atelier « Culture et développement durable : quelles synergies ? », organisé par News Tank Culture dans le cadre de Think Culture à l’Université Paris-Dauphine le 06/09/2016.
« Le visiteur vient chercher une expérience esthétique liée à l’histoire, à l’art et au jardin. Il prend conscience de la beauté du paysage de notre planète, tout en découvrant un comportement écologique volontariste. Le visiteur sent que les pratiques du développement durable sont mises en place et qu’il peut faire la même chose à son tour. C’est important d’être dans le concret », ajoute Chantal Colleu-DumondDirectrice @ Domaine de Chaumont-sur-Loire .
« La culture est un outil de valorisation et d’émancipation qui participe à la qualité de la vie. Le développement durable quant à lui est fondé sur le savoir. La culture est un outil formidable pour le transmettre et le valoriser », indique pour sa part Olivier EsmiolResponsable Communication Stratégique et RSE @ Audiens .
Cette rencontre, modérée par Léa Lootgieter, rédactrice à News Tank, réunissait Chantal Colleu-Dumond, Olivier Esmiol et Béatrice Macé.
« La sensibilisation douce est beaucoup plus efficace que certains discours culpabilisants sur l’avenir de notre planète » (Chantal Colleu-Dumond)
Le visiteur vient chercher une expérience esthétique liée à l’histoire, à l’art et au jardin. Il prend conscience de la beauté du paysage de notre planète, tout en découvrant un comportement écologique volontariste. Le visiteur sent que les pratiques du développement durable sont mises en place et qu’il peut faire la même chose à son tour. C’est important d’être dans le concret. Le visiteur est à l’intérieur même de la compréhension.
Des artistes et des plasticiens mettent en évidence les déstructurations et restructurations des paysages. On essaie avec des images sublimes de faire prendre conscience de l’horreur du comportement des hommes. »
Chantal Colleu-Dumond, directrice du Domaine de Chaumont-sur-Loire
« L’environnement ne peut être conservé que si l’on comprend bien les cultures qui l’ont façonné » (Olivier Esmiol)
La culture est un outil de valorisation et d’émancipation qui participe à la qualité de la vie. Le développement durable quant à lui est fondé sur le savoir. La culture est un outil formidable pour le transmettre et le valoriser.
Avec Audiens, nous sommes acteurs de l’économie sociale. Dans sa démarche sociétale, le groupe intègre le principe du bien-être et valorise la diversité. Nous couvrons les salariés sur des risques lourds, sur le passage à la retraite, sur un deuil… La démarche de durabilité est inscrite dans nos gènes.
Il y a eu un réel déficit de la valorisation des actions des acteurs culturels dans la lutte contre la discrimination sociale et de l’engagement autour de l’écoconception et de la gestion des déchets. Nous avons cherché à valoriser ces initiatives depuis la COP 21. »
Olivier Esmiol, responsable communication stratégique et RSE pour le Groupe Audiens• Groupe de protection sociale des secteurs de la culture, de la communication et des médias, né en 2003 de la fusion du Groupe Bellini, du Groupe Gutenberg et de Griss.
• Missions :
- accompagner…
« Nous n’avons pas fait d’économies en nous tournant vers le développement durable, mais cela a permis un meilleur investissement de l’argent » (Béatrice Macé)
Nous avons cherché les compétences, le savoir-faire ailleurs, auprès de gens qualifiés. Nous faisons en sorte que les acteurs du festival puissent l’acquérir pour pouvoir les tenir sur la durée.
L’acteur culturel résonne en termes de cadrage de l’action. Le développement durable oblige à se décentrer. Il faut tout remettre en question pour se coordonner aux trois principes.
Nous n’avons pas fait d’économies en nous tournant vers le développement durable mais cela a permis un meilleur investissement de l’argent. Il y a une redistribution permanente de l’investissement : les petites économies sont réinvesties directement pour développer d’autres principes du développement durable. »
Béatrice Macé, codirectrice du festival des TransMusicales de Rennes