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#EtAprès ? : « Le Grand Café attend avec impatience le retour des artistes » (Sophie Legrandjacques)

Paris - Entretien n°186437 - Publié le 24/06/2020 à 13:00
©  Céline Nieszawer
©  Céline Nieszawer

« C’est un réel plaisir de retrouver un lien physique avec les œuvres et de recevoir du public mais c’est aussi très perturbant de le faire dans ces conditions, en étant masqué. Cela va tellement à l’encontre de nos pratiques de médiation fondées sur l’échange et la discussion… Le travail de production reprend lui aussi, nous attendons avec impatience le retour des artistes pour préparer l’exposition de la rentrée. C’est une renaissance ! », déclare Sophie Legrandjacques, directrice et commissaire d’exposition du Grand Café - Centre d’art contemporain de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique) et présidente de d.c.a Association française de développement des centres d’art ., association française de développement des centres d’art, à News Tank le 24/06/2020.

« Bien sûr, le confinement nous a permis d’expérimenter de nouveaux outils de médiation, de nouveaux formats de communication qui seront sans doute utiles pour affirmer dans l’avenir une stratégie numérique en cohérence avec nos missions et nos valeurs. Mais la qualité de cette activité numérique dépendra forcément du niveau d’équipement technologique. Sur ce point, il existe une grande disparité entre les structures culturelles. Pour les centres d’art, un plan national d’investissement s’avère nécessaire », ajoute-t-elle.

En référence à une publication de d.c.a. intitulée « Les centres d‘art contemporain : un modèle possible pour un avenir durable », Sophie Legrandjacques indique que « l’un des enjeux de cette prise de parole est de rappeler certaines réalités budgétaires des politiques publiques dédiées aux arts visuels et aux centres d’art en particulier. Il y a un écart certain entre l’ambition des missions d’intérêt général qui nous sont confiées et les moyens donnés pour les remplir. Malgré quarante ans de développement de tout un secteur d’activité, malgré la construction d’un public conséquent, malgré le nombre d’artistes actifs en France, les arts visuels restent le parent pauvre des politiques culturelles ».

Pour accompagner le déconfinement, News Tank a lancé un nouveau rendez-vous : les interviews #EtAprès ?

Donnant la parole aux acteurs et observateurs du secteur, ces interviews visent - en posant quelques questions transversales - à créer de l’émulation, à stimuler l’inventivité et à ouvrir des perspectives dans un contexte inédit et contraint. L’objectif est de partager visions, idées et solutions pour traverser au mieux cette crise qui frappe profondément le secteur culturel.

Quels changements organisationnels mis en œuvre au Grand Café - Centre d’art contemporain de Saint-Nazaire en raison de la crise sanitaire comptez-vous conserver, voire amplifier ?

Le confinement a de fait conduit à une organisation nouvelle qui a permis de tester un nouveau mode de travail à distance. Il est un peu tôt pour savoir précisément ce qu’il en restera, d’autant que le déconfinement est encore récent. Avec la réouverture du centre d’art le 06/06/2020 nous avons dû rapidement ré-envisager la médiation avec le public ainsi que l’accueil des artistes et la production des œuvres.

Étant correctement équipés en termes informatiques au Grand Café, ce qui n’a pas été le cas de tous les centres d’art, nous avons pu continuer à travailler individuellement en autonomie et dégager du temps pour un travail de fond : archivage, site Internet, suivi d’édition. Parallèlement, cette grande autonomie, en solitaire, malgré les nombreuses réunions en visioconférence, a remis en lumière l’intérêt d’avoir des temps de travail collectifs pour aborder des questions de fond et redonner une grande place à la réflexion.

Avez-vous élaboré un plan de déconfinement et, si oui, comment s’articule-t-il ?  

En juillet-août nous retrouverons notre rythme habituel »

Sur la base du protocole sanitaire national et des recommandations de la Ville de Saint-Nazaire, j’ai élaboré un plan de reprise d’activité sur site pour l’équipe et pour la réouverture au public. Par chance, la configuration de l’exposition actuelle réalisée par l’artiste Edith Dekyndt, the Black, the White, the Blue permet de mettre en place assez simplement les mesures sanitaires obligatoires. Comme dans tous les centres d’art, les visiteurs du Grand Café doivent porter un masque et respecter le protocole d’accueil en termes de distanciation, de sens de circulation dans les différentes salles du bâtiment. L’accès est limité à 10 personnes en même temps et à 7 personnes pour les groupes. Nous avons fait le choix d’une réouverture progressive, avec une phase test en juin et une ouverture réduite à trois jours par semaine, puis en juillet-août nous retrouverons notre rythme habituel avec une ouverture au public six jours par semaine et, je l’espère, une jauge normale.

C’est un réel plaisir de retrouver un lien physique avec les œuvres et de recevoir du public mais c’est aussi très perturbant de le faire dans ces conditions, en étant masqué. Cela va tellement à l’encontre de nos pratiques de médiation fondées sur l’échange et la discussion… Le travail de production reprend lui aussi, nous attendons avec impatience le retour des artistes pour préparer l’exposition de la rentrée. C’est une renaissance !

Le numérique a pris une grande place durant le confinement. Quels enseignements en tirez-vous ?

Tout d’abord que le télétravail ne peut pas s’appliquer à tous les postes d’une équipe artistique. Dans un lieu de création comme le Grand Café, à l’image de la société, cohabitent différents métiers, à caractère technique, manuel, intellectuel, relationnel. Certaines pratiques professionnelles comme la médiation ou la régie d’exposition ne sont pas dématérialisables. C’est la vie matérielle et relationnelle du centre d’art.

Concevoir et animer un atelier de pratique artistique, c’est autre chose qu’un tutoriel ! »

Au Grand Café, l’équipe de médiation souhaitait naturellement garder le lien avec les publics. Cela nous a obligés à réfléchir aux contenus à mettre en ligne et au ton à adopter. Tout en espaçant la fréquence de nos posts, nous avons opté pour des contenus numériques plus incarnés, moins anonymes, en donnant la parole aux artistes, à des collaborateurs réguliers du centre d’art : auteurs, conférenciers mais aussi aux membres de l’équipe qui ont fait une sélection personnelle parmi les abondantes archives du Grand Café.

Cette question d’une présence en ligne pendant le confinement a donné lieu à de nombreuses discussions dans l’équipe. Comment ne pas lasser le public avec une offre culturelle en ligne de plus en plus pléthorique lors du confinement ? Faut-il sans cesse développer de nouveaux outils pédagogiques numériques au risque que la médiation au format digital constitue un glissement vers une forme de communication ou de prestation de service ? Concevoir et animer un atelier de pratique artistique, c’est autre chose qu’un tutoriel !

Le savoir-faire de nos équipes de médiation, la confrontation directe avec les œuvres permettent une expérience sensible de l’art que l’outil numérique ne peut pas offrir. D’autant plus que dans les centres d’art les artistes conçoivent souvent des expositions contextualisées, qui s’éprouvent « ici et maintenant ». Sans compter les questions de « à qui cela s’adresse ? Qui touche-t-on vraiment à travers ces canaux de diffusion ? Comment le mesurer, l’évaluer ? ». On le sait bien, la fracture numérique existe, elle est à la fois territoriale et sociale. Comment y répondre ?

Bien sûr, le confinement nous a permis d’expérimenter de nouveaux outils de médiation, de nouveaux formats de communication qui seront sans doute utiles pour affirmer dans l’avenir une stratégie numérique en cohérence avec nos missions et nos valeurs. Mais la qualité de cette activité numérique dépendra forcément du niveau d’équipement technologique. Sur ce point, il existe une grande disparité entre les structures culturelles. Pour les centres d’art, un plan national d’investissement s’avère nécessaire.

Cette quête de sens vous a-t-elle poussée à recentrer ou hiérarchiser différemment les activités du centre d’art ? Et comment ? 

Un centre d’art, c’est un incubateur à idées, à formes sensibles, à de nouvelles pratiques, à de nouveaux usages … »

Elle m’incite à poursuivre les inflexions données à notre projet ces dernières années : donner plus de place et d’attention encore au travail de recherche et d’expérimentation. À cette fin, nous avons allongé les temps de résidence pour permettre aux artistes d’être dégagés des pressions de plus en plus fortes de produire à tout prix, d’aboutir rapidement à un résultat, sans avoir forcément le temps nécessaire pour murir les projets.  

Pour moi, il est fondamental d’assumer cette partie « opaque » de notre activité, nécessaire au processus créatif. Un centre d’art, c’est un incubateur à idées, à formes sensibles, à de nouvelles pratiques, à de nouveaux usages … C’est un milieu sensible dans lequel une écologie de l’art se développe et dont il faut prendre soin.

Les projets menés avec les artistes et les publics génèrent par ailleurs une ressource textuelle, visuelle, informelle, immatérielle précieuse qu’il est important de pouvoir partager à travers un travail d’éditorialisation qui la valorise car c’est une matière spécifique qui contribue au savoir et à la connaissance. Au Grand Café, cela nous amène à diversifier nos actions au-delà de la production d’œuvres et des expositions, à collaborer avec des auteurs, des chercheurs, des habitants…

Enfin, l’expérience du confinement a mis en avant l’importance des interactions humaines dans la vie de nos structures, tournées vers les autres. Elle nous invite à préserver l’intensité de ces moments passés ensemble, à en savourer la valeur et le plaisir, sans céder à la pression du chiffre.

L’épidémie a-t-elle influé sur vos choix programmatiques pour ces prochaines années ?

Le Grand Café est situé dans une ville industrielle d’autant plus impactée par la crise »

C’est fort probable, mais impossible de dire aujourd’hui dans quelle mesure et de quelle manière. Le Grand Café est situé dans une ville industrielle, façonnée par le modèle productiviste, d’autant plus impactée par la crise qu’elle produit des objets particuliers comme des paquebots et des avions. Nous avions déjà entamé une réflexion sur le sens à donner aux productions XXL, au gigantisme et à la démesure que la crise rend encore plus nécessaire. Et puis bien sûr se posera la question d’une nouvelle articulation avec l’international, celle de nos géographies réelles, imaginaires ou affectives.

En tant que présidente de l’association d.c.a., avez-vous relevé des bonnes pratiques des membres de l’association ?

Pour les centres d’art, la priorité a été d’honorer tous les engagements pris auprès des artistes et de les rémunérer même en cas d’annulations des projets. Cette attitude est conforme aux engagements pris en 2019 par les membres de d.c.a. sur la rémunération artistique. Pour soutenir les artistes, certains centres d’art ont redéployé l’argent de la production non dépensé sur des programmes de commandes artistiques pour des projets numériques.

Afin de trouver des solutions collectives aux questions soulevées par la crise, nous avons organisé des ateliers mensuels qui ont fait apparaître la nécessité de prolonger la réflexion sur les points abordés par la Charte de bonnes pratiques adoptée au sein de d.c.a. en 2019, par exemple les rapports aux publics et les enjeux de citoyenneté et d’égalité ou les enjeux environnementaux de nos pratiques. Le télétravail et le caractère très personnel dont chacun a vécu la pandémie et le confinement ont révélé la nécessité de questionner nos organisations du travail, notre rapport à la productivité et le désir d’une approche bienveillante.

Le réseau d.c.a. a rédigé un communiqué dans lequel vous indiquez notamment que « les mesures gouvernementales d’urgence prises en faveur des artistes et des indépendants sont bienvenues et nécessaires mais très insuffisantes tant la précarité de l’écosystème artistique est grande ». Quelle est l’urgence pour le secteur des arts visuels ?

Les centres d’art de d.c.a. réfléchissent à comment mieux rémunérer le travail artistique »

L’urgence est de mettre en place une véritable économie de la création et, pas simplement de la patrimonialisation, construite autour de l’artiste, de son économie, de sa rémunération et pas uniquement comme aujourd’hui, autour d’une économie du projet. Cela suppose à la fois d’accompagner dans ce sens les lieux comme les centres d’art qui contribuent directement à l’activité des artistes et d’agir sur le statut des artistes-auteurs des arts visuels pour leur permettre de vivre dignement. Il ne s’agit pas forcément de se calquer sur le modèle des intermittents mais de mettre en place un statut et une fiscalité qui correspondent à leur activité.

À leur niveau les centres d’art de d.c.a. réfléchissent à comment mieux rémunérer le travail artistique. Quand j’invite un artiste au Grand Café à réaliser une nouvelle exposition, je le rémunère « correctement » mais si je ramène cette rémunération au temps passé par l’artiste à travailler pendant plusieurs mois, c’est insuffisant. Il nous faut tendre vers une rémunération qui prend en compte les différents temps du travail artistique, en particulier la phase de recherche.

Le droit d’exposition préconisé par la DGCA Direction générale de la création artistique qui fixe un minimum de 1000 € de rémunération des artistes au titre de la présentation publique de leurs œuvres dans le cadre d’une exposition monographique ou collective temporaire est-il un bon moyen pour rémunérer les artistes ?

Le barème de minima de la grille de d.c.a. propose 2 000 € de rémunération »

C’est évidemment une bonne initiative du ministère de la Culture qui a le mérite d’inciter toutes les structures, y compris celles du champ patrimonial ou non dédiées aux arts visuels, à payer les artistes qu’ils invitent à exposer. Cette mesure n’a toutefois pas de caractère contraignant. De son côté, l’association d.c.a. a mis en place une grille de rémunération artistique peu de temps avant cette préconisation du ministère. Le barème de minima de cette grille propose 2 000 € de rémunération dont 1 000 € de droits de conception et 1 000 € de droits de présentation pour une exposition personnelle.

Cet engagement représente un effort réel pour de nombreux membres du réseau aux budgets modestes. Nous aimerions que les partenaires des centres d’art que sont l’État et les collectivités territoriales, accompagnent ce mouvement d’une réévaluation des dotations lorsque cela est nécessaire. La professionnalisation a un coût.

Le Conseil national des professions des arts visuels a été créé auprès du ministre chargé de la Culture afin de pouvoir être consulté par le Gouvernement « sur toute question intéressant le secteur des arts visuels ainsi que les professionnels du secteur » par décret du Premier ministre en décembre 2018. Pourtant les annonces du Président de la République Emmanuel Macron en faveur du secteur culturel le 06/05/2020 accordent peu de place aux arts visuels. Comment l’expliquez-vous ?

C’est vraiment étonnant de constater que le CNPAV n’est ni consulté, ni mobilisé sur la crise »

Cette invisibilité est difficile à comprendre d’autant que le secteur des arts visuels s’est davantage organisé au niveau national ces dernières années. Le CNPAV Conseil national des professions des arts visuels dans lequel siège d.c.a. en est l’expression et constitue une étape importante dans la structuration de notre secteur. C’est vraiment étonnant de constater que cette instance représentative des organisations professionnelles n’est ni consultée, ni mobilisée sur la crise alors qu’elle devrait se réunir pour réfléchir à un plan de relance et faire des préconisations au Gouvernement comme son rôle l’y invite.

Vous indiquez également que « la vision des centres d’art pourrait s’afficher comme modèle durable pour le futur de l’écosystème culturel ». Faudrait-il s’emparer de cette crise pour refonder les politiques culturelles des arts visuels ?

Répartir autrement les ressources publiques pour développer une économie de la création permettrait de sortir les centres d’art de l’inconfort général »

L’un des enjeux de cette prise de parole est de rappeler certaines réalités budgétaires des politiques publiques dédiées aux arts visuels et aux centres d’art en particulier. Il y a un écart certain entre l’ambition des missions d’intérêt général qui nous sont confiées et les moyens donnés pour les remplir. Malgré quarante ans de développement de tout un secteur d’activité, malgré la construction d’un public conséquent, malgré le nombre d’artistes actifs en France, les arts visuels restent le parent pauvre des politiques culturelles.

Répartir autrement les ressources publiques pour enfin développer une économie de la création dans les arts visuels à la hauteur des enjeux permettrait de sortir les centres d’art de l’inconfort général dans lequel ils exercent encore trop souvent leurs missions au service des artistes et des publics. Et parce qu’ils n’aspirent pas à devenir des méga-structures culturelles, la marche financière, n’est pas très haute.

C’est en ce sens que le réseau des centres d’art contemporain incarne en effet un modèle possible et durable. Mais surtout parce que la crise a mis à mal le modèle économique des structures dites vertueuses, dépendantes de la billetterie, de la privatisation ou du mécénat comme les grands établissements culturels. Tandis que la très grande majorité des centres d’art, financés par les collectivités territoriales et l’État, eux aussi porteurs des politiques publiques culturelles de notre pays, possèdent une agilité et une viabilité réelle, grâce à leur échelle de projet et leur taille humaine. C’est bien ce modèle économique-là qu’il faut encourager, mais en le tirant vers le haut, si l’on veut maintenir durablement une vie artistique et culturelle dynamique sur l’ensemble du territoire.

Souscrivez-vous aux préconisations de l'ADAGP Société des auteurs dans les arts graphiques et plastiques notamment d'« amener tous les lieux de diffusion, institutionnels et galeries, à présenter majoritairement des artistes de la scène française, notamment ceux en milieu de carrière » ?

De fait, l’ampleur de la crise économique invite à imaginer de nouvelles solidarités entre acteurs pour porter une attention accrue aux artistes de la scène française durement touchés. Sans doute n’y a-t-il pas une réponse unique mais des solutions collectives et des complémentarités à trouver, y compris localement pour permettre à des écosystèmes artistiques de se développer.

Mais opposer la scène française à la scène internationale serait périlleux car le repli sur soi est évidemment un piège, y compris pour les artistes. Ce qui nous importe, c’est de soutenir la diversité de la scène française, de reconnaître et favoriser des parcours artistiques multiples. À notre niveau et grâce à la diversité des collaborations que nous entretenons avec les artistes (production, médiation, recherche, commissariat …) à différents stades de leur carrière, nous y contribuons. Nous souhaitons évidemment poursuivre en ce sens à l’image de ce que les centres d’art membres de d.c.a. proposent dans le cadre de l’édition 2020 de Plein Soleil, l’été des centres d’art contemporain, dont l’ADAGP est d’ailleurs partenaire. 

Sophie Legrandjacques


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Parcours

Le Grand Café - Centre d’art contemporain de Saint-Nazaire
Directrice et commissaire des expositions
Pôle arts visuels en Pays de la Loire
Présidente

Membre du comité d’acquisition

Fiche n° 35988, créée le 23/07/2019 à 16:25 - MàJ le 14/01/2021 à 17:16

Association française de développement des centres d’art (DCA)

• Création en 1992
• Regroupe 58 centres d’art
• Missions :
-
fédérer les centres d’art contemporain français pour valoriser l’action spécifique des centres d’art par
l’organisation de manifestations en France et à l’étranger,
-
favoriser la mobilité des artistes et des professionnels de l’art contemporain à travers le développement de projets de coopération artistique et culturelle à l’échelle internationale avec d’autres réseaux et structures d’art contemporain


• Co-présidentes : Victorine Grataloup, Isabelle Reiher et Émilie Renard
Directrice  : Marie Chênel
• Contact : Maud Le Roy Olu, chargée d’administration et de communication
• Tél. : 06 62 19 94 33


Catégorie : Groupement professionnel


Adresse du siège

Hôtel Salomon de Rothschild
11 rue Berryer
75008 Paris France


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Fiche n° 2281, créée le 10/07/2014 à 09:21 - MàJ le 05/11/2024 à 15:53


© News Tank Culture - 2024 - Code de la propriété intellectuelle : « La contrefaçon (...) est punie de trois ans d'emprisonnement et de 300 000 euros d'amende. Est (...) un délit de contrefaçon toute reproduction, représentation ou diffusion, par quelque moyen que ce soit, d'une oeuvre de l'esprit en violation des droits de l'auteur. »

©  Céline Nieszawer
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