Think Culture 2018 : « Ne pas avoir recours aux tablettes est un parti pris » (Alexandre de Vogüé)
« Qu’on le veuille ou non, le téléphone sert d’appareil photo et il est l’objet que les gens utilisent le plus dans les lieux de culture ou de patrimoine. C’est une réalité qu’il est impossible de nier. Comment peut-on se servir de cela ? Autant y mettre un “input” qui va rendre la chose plus intelligente, plutôt que d’essayer de bannir le smartphone de vos lieux. Je ne suis pas béat d’admiration devant les nouvelles technologies, mais je pense qu’elles rendent un certain nombre de services pour répondre aux défis auxquels les structures culturelles sont confrontées aujourd’hui : relation avec le visiteur, croissance du chiffre d’affaires et prolongation de l’expérience utilisateur », déclare François-Xavier Goemaere, directeur général de Sky Boy, lors de l’atelier « L’accès des publics et les nouveaux services : la démocratisation par Internet ? », organisé dans le cadre de Think Culture 2018 à l’université Paris-Dauphine le 04/09/2018.
« Nous n’avons pas du tout souhaité mettre une tablette dans les mains de nos visiteurs. Nous avons été appelés par de nombreux prestataires et start-ups qui nous ont proposé de la médiation au travers de tablettes, avec des projets excitants sur le papier. Mais nous n’avons jamais donné suite à leurs sollicitations. Notre réflexion est de nous dire que, pour les parents, le plus gros défi est de gérer le temps de tablettes des enfants. Et le grand défi du monde adulte, c’est également de parvenir à se déconnecter, de mettre de la distance avec cette addiction à la tablette et au téléphone. Difficile, dans ces conditions, d’imaginer leur mettre une tablette dans les mains pendant leur temps de loisirs », poursuit Alexandre de Vogüe, directeur des relations extérieures et du mécénat du château de Vaux-le-Vicomte.
News Tank rend compte des échanges.
Les intervenants
- Lorraine Villermaux, directrice des Talens Lyriques
- Alexandre de Vogüe, directeur des relations extérieures et du mécénat du château de Vaux le Vicomte
- François-Xavier Goemaere, directeur général de Sky Boy
« L’outil numérique est immédiat pour les jeunes » (Lorraine Villermaux, Talens Lyriques)
- « L’ensemble dont je m’occupe s’intéresse au patrimoine musical des XVIIe et XVIIIe siècles. C’est un ensemble indépendant, qui n’est attaché à aucun un lieu, aucune une résidence ni saison. Il se produit à travers le monde dans différents festivals, salles et maisons d’opéra. L’enjeu de la diffusion de nos activités est fondamental. Le projet a été créé par notre directeur musical, Christophe Rousset. La nécessité de faire connaître rayonner ce répertoire et nos activités est une question qui nous mobilise depuis le début.
- Notre réflexion sur le numérique a commencé autour de nos enregistrements vidéo et audio. L’ensemble a commencé son activité avec la bande originale du film “Farinelli” de Gérard Corbiau en 1993. C’est un élément clé qui, sans que l’on ait directement associé le film aux Talens Lyriques, nous a permis de parler à un public pas forcément très habitué aux castrats et à la musique du XVIIIe siècle. C’était une clé d’entrée très forte pour dire que la musique que l’on défend depuis le début n’est pas forcément destinée à un petit cercle de connaisseurs et d’initiés. Et cela s’est fait par le biais d’un média.
- Le digital, nous nous en sommes saisis. Très tôt, les captations ont été un élément fondamental du rayonnement de l’activité. Malheureusement, nous ne disposons pas d’études très poussées qui permettraient de savoir si leur diffusion sur les nouveaux canaux permettent de générer un nouveau public. Nous l’espérons tous.
- Mais avec les sociétés de production avec lesquelles nous travaillons, nous établissons des statistiques des utilisations qui sont faites de nos captations sur des plateformes comme Arte Concert ou Culturebox. Les retours sont intéressants et montrent que sur un opéra, les gens décrochent généralement au bout d’un quart d’heure. Peu de monde fait l’effort de regarder les deux heures de vidéo proposées.
- On est, quelque part, allé au bout du “tout image“. Pas un concert en se passe sans qu’un bout soit capté ou qu’une interview soit donnée en coulisses. C’est une démarche saine et nécessaire pour la diffusion de notre activité, mais ne résout en rien la question de l’éditorialisation de ces contenus. Difficile, en effet, de s’y retrouver, sur ces grandes plateformes, lorsqu’on n’a pas une idée précise de ce que l’on vient chercher. Quelle chance a un téléspectateur d’être exposé à une œuvre nouvelle, face au flot de contenus proposé ? Comment l’amène-t-on à ces œuvres et comment l’amène-t-on à rester devant ? C’est là un défi.
- Le baroque n’échappe pas à la problématique du renouvellement des publics. C’est un mouvement assez récent. Quand j’ai commencé dans ce milieu, il y a une petite trentaine d’années, on disait que le baroque disposait d’un public plus jeune que celui du classique ou de l’opéra. On se faisait croire qu’on attirait un public plus jeune. Ce n’est plus le cas aujourd’hui. Nous sommes nous aussi dans un phénomène de vieillissement des publics, et il faut savoir comment on renouvelle et on rajeunit ce public, et comment on parle aux gens qui ne vont pas au concert. Le numérique est un plus qui permet d’endiguer ce problème, mais pas une fin en soi.
- Nous avons, au sein de Talens Lyriques, développé T@lenschool, un gros projet pédagogique qui nous permet de nous adresser au plus grand nombre, aux enfants et aux collégiens en particulier, mais aussi aux adultes.
- T@lenschool consiste en trois applications distinctes pour IPad, disponibles gratuitement sur l’App Store. Elles seront prochainement disponibles pour Android. C’est un projet développé sous la direction de notre médiateur culturel, qui a eu l’idée d’utiliser les nouvelles technologies pour aider les jeunes à comprendre ce que c’est qu’un orchestre, et comment on compose ou on interprète.
- La première appli permet de reconstituer un orchestre baroque, avec 12 participants. Chaque tablette contrôle un instrument de musique. Chaque opérateur se substitue aux musiciens de Talens Lyriques en jouant sa partie. On va plus vite et plus loin dans la compréhension de la musique, et tout est plus ludique. En quelques séances, on arrive à jouer des petites pièces de musique, tous ensemble.
- La deuxième application est un puzzle musical, qui permet de faire comprendre le thème et la variation. Cela donne lieu également à des jeux collectifs où chacun propose sa propre variation, et permet de discuter avec le médiateur ensuite pour voir pourquoi, par exemple, on n’enchaine pas deux variations lentes.
- La troisième application est une appli d’interprétation de la musique. Nous avons fait enregistrer à notre chef d’orchestre, qui est claveciniste, toutes les notes de son instrument, à partir desquelles nous avons reconstitué des suites de danses, les préludes non mesurés, qui donnaient lieu autrefois à des interprétations libres. Cela permet aux élèves de proposer leurs propres interprétations, avec de multiples options.
- On constate que l’outil numérique est immédiat pour ces jeunes élèves. Ce n’est pas une condition sine qua non pour les intéresser, mais une porte d’entrée très importante qui permet de démultiplier les actions du médiateur, qui les emmène ensuite en répétition et au-devant des artistes.
- Nous sommes assaillis de demandes de la part d’établissements scolaires et même de médiathèques, qui ont des ateliers pendant les week-ends.
- Et les retours que nous avons pu constater auprès de ceux qui l’ont utilisé est aussi très positif. Mais nous avions développé le projet et les applications avec des enfants, et ne sommes pas arrivés avec un projet clé en main. Cela fait cinq ans que nous le développons et testons les différentes versions bêta avec les élèves, en classe, avec différents niveaux d’animations.
- L’objectif, individuellement et collectivement, est d’éveiller la curiosité et que l’on ait envie, à un moment, d’acheter des disques et d’aller au concert. Et qu’au moins, à un moment dans sa vie, on ait bénéficié de cette petite fenêtre ouverte sur ce monde, qui n’appartient pas qu’à une élite et peut être compris par tous. »
Lorraine Villermaux, directrice des Talens Lyriques
« Il y a quatre ans, le digital était un poste que nous assurions nous-mêmes, mes frères et moi » (Alexandre de Vogüe, Vaux-le-Vicomte)
- « Nous faisons attention et sommes prudents dans notre rapport au numérique. Évidemment, nous serions idiots de nous priver de ces technologies, qui proposent des outils de communication pouvant notamment permettre d’élargir les publics, et notamment de toucher un public étranger.
- Mais sur la médiation culturelle, nous avons toujours été un peu “vieux jeu“ à Vaux-le-Vicomte. Nous avons toujours voulu offrir une expérience vivante du grand siècle au château, et toujours de manière artisanale et humaine. Par le biais, par exemple, de nos soirées aux chandelles. Et cela fonctionne.
- Nous n’avons pas du tout souhaité mettre une tablette dans les mains des visiteurs. Nous avons été appelés par de nombreux prestataires et start-ups, qui nous ont proposé de la médiation au travers de tablettes, avec des projets excitants sur le papier. Mais nous n’avons jamais donné suite à leurs sollicitations. Notre réflexion est de nous dire que pour les parents, le plus gros défi est de gérer le temps de tablettes des enfants. Et le grand défi du monde adulte est également de parvenir à se déconnecter, de mettre de la distance avec cette addiction à la tablette et au téléphone. Difficile, dans ces conditions, d’imaginer leur mettre une tablette dans les mains pendant leur temps de loisirs.
- Et puis à quoi bon cette réalité augmentée que l’on nous a vendu à longueur de rendez-vous ? Notre château est plein : meublé, tapissé… Nous n’avons pas besoin de lui inventer un décor.
- Ne pas avoir recours aux tablettes est un parti pris. J’ai la conviction que plus on va avancer, plus les gens vont être à la recherche de déconnexion, de lieux authentiques, où ils vont avoir une expérience très directe avec l’œuvre ou le monument. C’est risqué, c’est vrai, car on voit que tout le nouveau public est sensible à cet aspect numérique en matière de médiation. Mais j’ai la faiblesse de penser que si nous sommes bons dans le “story telling” et l’expérience que l’on va leur faire vivre, les gens s’y retrouveront.
- En termes de nouveaux outils, nous avons cependant adhéré au projet que nous a proposé une société, Narrative. Cette structure avait remplacé l’audioguide de l’Abbaye de Saintes avec une audioguide basé sur le son binaural en 3D, composé se saynètes enregistrées par des acteurs racontant une histoire. Avec un casque, les visiteurs écoutent une histoire dont le contenu se déclenche automatiquement lors de son déplacement dans l’édifice. Ils n’ont ici que leur imaginaire pour se représenter la scène une fois dans la pièce. C’est tout à fait différent, car on donne ici beaucoup de liberté au visiteur, on ne l’enferme pas dans le carcan de la tablette et de l’application. Le projet, à Vaux-le-Vicomte, se nomme “l’affaire Fouquet“, où l’histoire de Nicolas Fouquet en 3D. Il sera opérationnel dès la rentrée 2019.
- L’objectif était de remplacer le vieil audioguide, qui fonctionne cependant toujours plutôt bien. Mais nous voulions mieux communiquer et transmettre l’histoire de Nicolas Fouquet. Car, malgré l’audioguide et les prospectus, nous nous rendions compte qu’un gros travail de médiation restait encore à fournir.
- En termes de marketing et de communication, le digital est un poste clé mais il devrait l’être encore davantage. Il y a quatre ans, le digital était un poste que nous assurions nous-mêmes, mes frères et moi. Nous postions sur Facebook et Twitter, de manière artisanale. Nous avons professionnalisé notre démarche, en nous inspirant notamment de ce qui se faisait ailleurs. Et travaillons énormément avec des stagiaires souvent très talentueux.
- Je me rends bien compte du retard que nous avons pris sur un certains nombre de sujets. Nous lançons officiellement un crowdfunding pour la restauration du grand salon, pièce la plus emblématique du château, le 07/09/218. Nous commençons à voir de manière plus précise d’où viennent nos visiteurs, et pour les amener sur ce type de projet, c’est capital. »
Alexandre de Vogüe, directeur des relations extérieures et du mécénat du château de Vaux le Vicomte
« Qui ne rêve pas de voir, à Versailles, Louis XIV se lever, dans sa chambre ? » (François-Xavier Gomaere, SkyBoy)
- « SkyBoy est une start-up qui évolue dans le domaine de la réalité augmentée depuis trois ans. J’ai, de mon côté, passé 15 ans dans l’ingénierie cultuelle, en conseillant les collectivités et les institutions culturelles en matière de stratégie. Mon associé est réalisateur et scénariste depuis 15 ans. Son sujet est la narration et la manière de raconter une histoire.
- Au départ, je pensais exactement comme Alexandre de Vogüe : une véritable émotion ne vaut que si l’expérience met en branle tous mes sens. La seule différence entre ceux qui auront visité Angkor en y étant allés et ceux qui l’auront fait en réalité virtuelle, c’est certainement la petite brise qui leur aura caressé la joue et qui aura fait de cet instant un moment unique.
- Le point de vue de mon associé était, et reste, tout autre : la puissance des outils numériques et des effets spéciaux, la capacité de transmettre une émotion grâce à un scénario, sont des outils formidables pour mettre en branle des émotions.
- Nous avons alors fait en sorte de créer un outil digital qui n’enferme pas son utilisateur dans un ailleurs, mais qui vienne améliorer l’expérience que l’on peut lui procurer lorsqu’il fréquente un lieu.
- J’entends ce que dit Alexandre de Vogüe. Mais qui ne rêve pas de voir, à Versailles, Louis XIV se lever, dans sa chambre, avec sa cour ? Nous, nous proposons ce petit moment de réalité augmentée tout en laissant ensuite les gens à leur visite. Il s’agit de petites pastilles, d’un petit “input“, qui va permettre au visiteur de se projeter dans la suite de sa visite.
- SkyBoy, qui vient du milieu de la culture et du tourisme, est actuellement accéléré par LVMH.
- Nous avons, dans nos récentes réalisations, un projet lié à la maison de Clemenceau, en Vendée. Nous avons conçu le premier biopic au monde à vivre in situ. Ainsi, vous visitez la maison de Clemenceau et, grâce à votre smartphone, le voyez échanger avec son éditrice ou son ami Claude Monet. Sur un parcours comme celui-ci, il y a quatre vidéos qui durent entre une minute et un minute et demi. Je n’ai pas l’impression d’enfermer les gens dans une dimension qui les éloigne du patrimoine. Au contraire : je leur propose de montrer ce qui s’est passé à cet endroit et la manière dont on y vivait, il y a plusieurs dizaines d’années.
- L’expérience est centrale, c’est cela que l’on vend. Mais au-delà, il est nécessaire de savoir quelle relation on veut nouer avec le public. Les marques sont très en avance sur cette question, et la même se pose au secteur de la culture : comment je prépare la visite, que fais-je vivre comme expérience pendant, et comment je la prolonge ?
- Nous, nous considérons comme un point d’accroche qui va permettre d’attirer l’attention du visiteur. La question est de savoir comment je transforme cette relation, et comment vous pouvez transformer votre visiteur en ambassadeur auprès de sa communauté à partir de l’expérience qu’il vient de vivre. Cela permet de fidéliser et d’élargir le public, mais aussi, éventuellement, de lui proposer de nouveaux produits. La culture a des impératifs économiques et ne peut plus se désintéresser de la manière comment on génère du nouveau chiffre d’affaires.
- Enfin, qu’est-ce qu’on fait après ? On entretient la conversation avec le visiteur : qui est-il ? Pourquoi est-il venu ? Qu’est-ce qui l’a intéressé ? À partir de là, on engrange de la data sur le visiteur, et on est à même de lui proposer des offres ou des propositions ciblées sur ses goûts ou aspirations. On créé une relation forte qui fait que le visiteur ne se sent pas client mais membre d’une communauté, pour laquelle il va prendre plaisir à s’impliquer, par exemple autour d’un crowdfunding.
- Qu’on le veuille ou non, le téléphone sert d’appareil photo et il est l’objet que les gens utilisent le plus dans les lieux de culture ou de patrimoine. C’est une réalité qu’il est impossible de nier. Comment peut-on se servir de cela ? Autant y mettre un “input” qui va rendre la chose plus intelligente, plutôt que d’essayer de bannir le smartphone de vos lieux. Je ne suis pas béat d’admiration devant les nouvelles technologies, mais je pense qu’elles rendent un certain nombre de services pour répondre aux défis auxquels les structures culturelles sont confrontées aujourd’hui : relation avec le visiteur, croissance du chiffre d’affaires et prolongation de l’expérience utilisateur. »
François-Xavier Goemaere, directeur général de Sky Boy
Parcours
Directrice générale
Établissement & diplôme
Diplômée
Diplômée
Fiche n° 420, créée le 24/10/2013 à 13:24 - MàJ le 15/05/2018 à 11:41
Alexandre de Vogüé
Cogérant @ SCI Valterre
Directeur du mécénat et des relations extérieures @ Château de Vaux-le-Vicomte
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Parcours
Cogérant
Directeur du mécénat et des relations extérieures
Guide de montagne
Établissement & diplôme
Diplôme de Guide de Haute Montagne
Diplomé
Fiche n° 19633, créée le 17/10/2016 à 18:26 - MàJ le 26/04/2018 à 10:39
François-Xavier Goemaere
Fondateur et directeur des opérations @ Sky Boy
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Parcours
Fondateur et directeur des opérations
Gérant
Consultant
Fiche n° 6376, créée le 02/10/2014 à 17:23 - MàJ le 30/05/2018 à 11:30
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Catégorie : Média
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Fiche n° 6882, créée le 03/04/2018 à 03:02 - MàJ le 17/09/2024 à 17:06
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