« Rassemblement ! » : « Nous avons un problème systémique généré par les tutelles » (Mylène Benoit)
« Comment feront les compagnies pour retrouver les financements ? Quel est le cahier des charges des compagnies ? (…) Le problème d’absorption des nouvelles créations chorégraphiques peut se calculer aisément. Si chaque compagnie subventionnée remplit sa mission, nous aboutissons à 2 000 représentations qui doivent être absorbées par le milieu. Ce qui signifie que nous avons un problème systémique généré par les tutelles elles-mêmes », indique Mylène Benoit
Fondatrice @ Compagnie Contour Progressif
• Chorégraphe et plasticienne• Lauréate de la Villa Kujoyama (2017)
, chorégraphe et fondatrice de la compagnie Contour Progressif, lors du débat « La danse et les politiques publiques de la culture : quelle place, quelle ambition, quels moyens ? Quel rebond après la crise sanitaire ? » à l’occasion de la journée « Rassemblement ! » consacrée à la danse, initiée par Chaillot-théâtre national de la danse et conçue et réalisée avec News Tank Culture, le 18/10/2021.
« 88 % des compagnies qui ont répondu à notre enquête ont eu peur de la surabondance de l’offre une fois la crise sanitaire passée. C’est un phénomène que nous observons cet automne car énormément de spectacles ont été reportés sur cette période et au début de l’année 2022 », déclare Catherine Tsekenis
Directrice générale @ Centre National de la Danse (CND)
, directrice du Centre national de la Danse
• Créé en 1998, le CND (Centre national de la danse) est installé depuis 2004 à Pantin (Seine-Saint-Denis).• Statut : EPIC• Missions :- Formations et services aux professionnels- Patrimoine et…
. Ce dernier a mené une enquête sur l’impact de la crise sanitaire sur les compagnies chorégraphiques.
« Profitons de “l’opportunité” du Covid pour lancer une nouvelle épopée. (…) Les politiques sont de plus en plus éloignés des mouvements artistiques et de moins en moins capables d’en parler. Vous, les artistes, devez réinvestir le champ politique, et nous devons réinvestir le champ artistique et culturel », indique Olivier Bianchi
Co-président de la commission Culture @ France urbaine • Maire (PS) @ Mairie de Clermont-Ferrand • Président @ Clermont Auvergne Métropole
, maire de Clermont-Ferrand.
News Tank rend compte des échanges.
« Rassemblement ! »
• Cette journée invite les professionnels (danseurs, chorégraphes, directeurs de salles, d’écoles et de ballets, professionnels, observateurs) à échanger pour « analyser la situation présente du secteur, proposer des perspectives d’avenir et suggérer des pistes nouvelles ».
• Parmi les intervenants figurent au premier chef artistes et responsables de structures de création ou d’institutions dédiées à la danse.
• L’événement rend également compte de l’impact de la crise sanitaire liée à l’épidémie de Covid-19 sur la vie culturelle, et en particulier sur la danse.
« En tant qu’artiste, il n’est pas facile de passer du côté de l’administration » (Brigitte Lefèvre)
- « Les années 80 ont été un moment très important. Il faut quand même rappeler que François Léotard (ministre de la Culture de 1986 à 1988) a créé la délégation à la danse au ministère de la Culture selon le souhait de Jack Lang
Président @ Institut du Monde Arabe (IMA)
. J’ai connu la danse à l'Opéra national de Paris • Maison d’opéra et de ballet• Directeur général : Alexander Neef (depuis le 01/09/2020) • Directeur de la danse : José Martínez (depuis le 05/12/2022) • Directeur général adjoint : Martin… , puis j’ai fondé la compagnie le Théâtre du Silence avec Jacques Garnier (danseur et chorégraphe, 1940-1989) en 1972. Par la suite, j’ai rencontré Igor Eisner (journaliste et inspecteur général de la danse, 1922-1994) qui m’a demandé de rentrer à l’inspection de la danse au ministère de la Culture (1985-1987). - Je tiens à rendre hommage à tous les fonctionnaires qui travaillent autour de la danse car cela représente beaucoup de dévouement. En tant qu’artiste, il n’est pas facile de passer du côté de l’administration.
- Nous sommes tous réunis aujourd’hui au Théâtre national de la danse, et je vois dans chacun des artistes, des personnalités, des leaders. J’ai la sensation que chaque artiste est un leader de la danse.
- Un autre sujet important concerne l’enseignement de la danse. Faut-il se demander s’il y a trop de compagnies ? Nous ne pouvons pas dire cela, c’est un élan formidable. Mais nous devons nous demander comment les accompagner. Que veut dire aujourd’hui être danseur ?
- Ce rassemblement est nécessaire, mais il faut continuer la lutte individuellement par rapport à soi-même, par rapport aux équipes dont nous sommes responsables, et par rapport à la danse dans sa diversité ».
Brigitte Lefèvre
« 88 % des compagnies ont eu peur de la surabondance de l’offre une fois la crise sanitaire passée » (Catherine Tsekenis)
- « Tous les deux ans, le CND Centre national de la Danse se dirige vers les compagnies chorégraphiques pour réactualiser leurs répertoires. En janvier et février 2021, nous avons adjoint à cette étude, plusieurs questions sur la situation des artistes et leurs inquiétudes face à l’impact de la crise sanitaire sur leur activité. Sur les 705 compagnies sollicitées, 382 ont répondu à l’enquête.
- Cette étude n’est pas scientifique et doit être prise avec beaucoup de précautions. Elle a été réalisée en tout début d’année (du 15/01 au 08/02/2021). Les réponses ne seraient sans doute pas tout à fait les mêmes aujourd’hui. Mais cette étude nous donne malgré tout des enseignements pertinents.
- Du côté des inquiétudes, 88 % des compagnies interrogées ont eu peur de la surabondance de l’offre une fois la crise sanitaire passée. C’est un phénomène que nous observons cet automne car énormément de spectacles ont été reportés sur cette période et au début de l’année 2022. Les structures avaient très envie de retrouver leurs spectacles et de s’adresser au public.
- 77 % des artistes craignent de monter des projets, en raison de “l’embouteillage” de la diffusion des œuvres. Au CND, beaucoup de productions se feront fin 2022-2023, le temps de faire vivre ce qui est déjà au répertoire des compagnies.
- Comment faire pour que toute cette offre soit absorbée par la demande ? Comment la demande peut être plus importante ? Les interprètes en danse contemporaine, en s’impliquant dans l’improvisation et faisant des propositions créatrices, ont suscité des générations de danseurs qui, dès lors, ont eu envie de vivre leur propre chemin en fondant leur compagnie et se lançant dans l’aventure de la création chorégraphique. D’où la croissance des compagnies.
- Cela fait des années qu’est soulevée la question de la présence de la danse sur les scènes nationales et pluridisciplinaires. Il est vrai que les années 80 virent la convergence d’une poussée artistique extraordinaire et d’une volonté politique en s’intéressant à des arts qui n’étaient pas jusque-là considérés comme majeurs. Cette conjonction politique et artistique a permis qu’une politique de la danse se mette en place.
- La décentralisation théâtrale, en revanche, n’a pas réussi de la même manière car elle n’a pas été conçue de la même manière. Celle-ci consistait à ouvrir des lieux sur le territoire ou à bénéficier de lieux existants, dont les missions étaient plurielles, et qui soutenaient la production et la diffusion, et surtout, développaient un nouveau public. Or les CCN Centre chorégraphique national qui ont été aidés par les collectivités sont des outils d’abord pensés pour la production sans lieu propre de diffusion. Ce déséquilibre de la diffusion vient aussi beaucoup de là. Les danseurs ont été à la conquête de leur public, en prenant en main la question des publics.
- Il faudrait faire la formation des élus - Olivier Bianchi vous êtes exemplaire mais n’êtes pas représentatif de l’ensemble - et aussi des acteurs culturels.
- Nous observons aussi un manque de médiatisation de la danse, mais il est important de noter que nous avons un nouveau relais, constitué par les réseaux sociaux, pour toucher le public. »
Catherine Tsekenis
« Rompre avec la mythologie du corps de ballet qui écrase les singularités » (Julie Guibert)
- « J’ai été nommée directrice artistique (du Ballet de l’Opéra national de Lyon • Créé en 1688 sous le nom d’Académie royale de musique de Lyon.• Il a connu plusieurs lieux (théâtre de l’Hôtel du Gouvernement, jeu de paume de la Raquette royale, théâtre de Soufflot…) jusqu’… , le 12/02/2020) au beau milieu d’un tumulte : le licenciement de mon prédécesseur (Yorgos Loukos) et une pandémie mondiale. J’ai souhaité rompre avec la mythologie du corps de ballet qui écrase les singularités, et plutôt célébrer l’interprétation comme un geste d’écriture.
- Nous avons imaginé avec les équipes artistiques et administratives le projet “Danser encore” prévu pour 30 danseurs du Ballet et 30 chorégraphes. Nous l’avons conçu comme un soulèvement pour répondre à l’impossibilité de se rapprocher pendant la pandémie. Cela nous a permis de célébrer l’interprète en donnant une force à l’assemblée qu’il représente via ces 30 danseurs.
- L’institution est une expérience qui persiste. Nous nous devons donc d’expérimenter et nous interroger sur la manière d’abriter des œuvres, de faire vivre un répertoire, en portant une attention particulière à la création. »
Julie Guibert
« Nous avons un problème systémique généré par les tutelles elles-mêmes » (Mylène Benoit)
- « Puisque je représente une compagnie (fondatrice de Contour Progressif), je souhaite parler de l’impact de la crise sanitaire sur les danseurs et sur un projet qui a été créé pour le Festival d’Avignon • Festival dédié au spectacle vivant contemporain• Créé en 1947 par Jean Vilar• Dispose depuis 2013 d’un lieu permanent de résidence et de création avec la FabricA• 78e édition : du 29/06 au… . Depuis mars 2020, ma compagnie a subi 70 annulations. Or, pour les artistes, rien n’est plus important que le plateau.
- La pulsion de vie qui s’inscrit à l’intérieur de ces métiers, y compris pour les équipes techniques et administratives des lieux, a été mise à mal de manière radicale. Nous avons été interdits de rassemblement. Or c’est le cœur de notre métier de rassembler les gens autour d’une proposition inédite.
- Le travail de réappropriation de nos métiers et leur adaptation continuelle pendant la crise sanitaire ont été vécus comme une tempête. Fort heureusement, la plupart des lieux a payé les représentations, ce qui est formidable. Mais c’était le minimum, sinon nous serions morts de faim.
- Le plan de relance a été dirigé vers les lieux en prenant appui sur la théorie bien connue du ruissellement, théorie qui ne fonctionne pas. Nous n’avons aucun moyen de vérifier la redistribution des aides vers les compagnies. La Cour des Comptes
Dresser un premier bilan de l’effort consenti en 2020 et au premier semestre 2021 pour financer les mesures de soutien de l’État en faveur du cinéma, du patrimoine et du spectacle vivant, lors de la… a d’ailleurs émis un rapport très mitigé sur le plan de relance pour cette raison. Pendant que nous organisions des Zoom pour réfléchir aux meilleurs moyens de s’adapter, nous n’avons pas touché d’aides directes, à part celles de l’activité partielle.
- Comment feront les compagnies pour retrouver les financements ? Il y a eu beaucoup de soutien à la création et au temps de résidence. Quel est le cahier des charges des compagnies ? Le problème d’absorption des nouvelles créations chorégraphiques peut se calculer aisément. Si chaque compagnie subventionnée remplit sa mission, nous aboutissons à 2 000 représentations qui doivent être absorbées par le milieu. Ce qui signifie que nous avons un problème systémique généré par les tutelles elles-mêmes.
- Un bon cahier des charges des compagnies serait la présence d’un volet création/recherche et l’obligation de partage, qui peut passer par les projets de territoire et du compagnonnage, car de nombreuses compagnies émergentes ne savent pas comment se structurer. Or les artistes possèdent de véritables expertises. »
Mylène Benoit
« Profitons de cette opportunité pour lancer une nouvelle épopée » (Olivier Bianchi)
- « Cette crise a révélé notre fragilité et réinterroge le sens de nos vies. Le monde artistique en particulier a tenu dans des conditions extrêmement difficiles. Il y a peut-être une “opportunité” pour réinscrire une autre dynamique et réenchanter les politiques culturelles.
- Quand on agit dans les politiques culturelles depuis plus de 15 ans, comme c’est mon cas, on est parfois un peu inhibé par le sens de l’histoire et le poids de la décentralisation. Profitons de cette opportunité pour lancer une nouvelle épopée. La caractéristique artistique des années 80 s’explique par une effervescence artistique qui à l’époque était politique au sens noble du terme.
- Notre société s’est cloisonnée, les porosités sont réduites à néant. Les politiques sont de plus en plus éloignés des mouvements artistiques et de moins en moins capables d’en parler. Vous, les artistes, devez réinvestir le champ politique, comme nous, responsables politiques, devons réinvestir le champ artistique et culturel.
- Le Covid-19 vous a poussés à vous interroger sur ce qu’est votre création, votre pratique et votre discipline. Ces questions éminemment politiques impliquent dialogue ou confrontation avec les responsables politiques. Plus vous serez en porosité avec les pouvoirs publics, à l’échelle d’un territoire, plus vous aurez des chances d’être entendus.
- Clermont-Ferrand ne se situe pas sur la cartographie de la danse mais des initiatives ont eu lieu. Jean-Marc Grangier
(directeur de La Comédie de Clermont-Ferrand - Scène nationale de 2002 à 2021) a montré qu’il fallait créer une culture de la danse sur le territoire. Il a créé le “Bal de la Comédie”, qui a entraîné pendant dix ans une grande participation populaire où toutes sortes de danses étaient explorées. Cela a créé une culture de la danse avec une programmation renforcée à la Scène nationale, au point que Brigitte Lefèvre en est devenue la présidente (en 2017). - Il faut se battre pour renforcer le cahier des charges des institutions. Nous avons confié un lieu de création “La diode” à un collectif qui le gère avec la collectivité. Nous travaillons pour en faire un CCN. Il faut travailler à partir d’un écosystème existant. Nous avons aussi créé “Mille Formes”, le premier centre d’initiation à l’art pour les 0-6 ans, en partenariat avec le Centre Pompidou • Établissement public culturel pluridisciplinaire ouvert en 1977.• Réunit le MNAM (Musée national d’art moderne), le CCI (Centre de création industrielle), le DCC (Département culture et création)… . La danse y est proposée parmi d’autres disciplines artistiques.
- Il faut renforcer la demande. Un plan danse ne serait pas aberrant et permettrait de mettre en forme ces quelques pistes. Il faut également regarder ce qui se passe dans les intercommunalités. Comme ce sont des rassemblements de communes, des EPCI
Établissements publics de coopération intercommunale
, cela représente aussi des rassemblements de moyens. Il y a un champ à explorer pour la création et la diffusion ».
Olivier Bianchi
« La danse a besoin d’artistes engagés, mais aussi d’encadrements et d’espaces de travail reconnus » (Annie Bozzini)
- « En Belgique aussi le “quoi qu’il en coûte” a été instauré, mais le démarrage a été laborieux car le pays n’avait pas de Gouvernement quand la crise sanitaire a commencé. Le ruissellement est arrivé assez vite via les aides à l’emploi, “le chômage Covid” et les indemnités compensatoires concernant la billetterie. Mais pas assez vite selon la profession. Ce qui est normal car pour obtenir des choses, il faut toujours demander plus.
- Aujourd’hui, il faut demander plus ! Car la danse a besoin d’individus, d’artistes engagés, mais aussi d’encadrements et d’espaces de travail reconnus. À Toulouse (où Annie Bozzini a créé et dirigé le centre de développement chorégraphique), j’ai connu cinq maires largement indifférents à la danse contemporaine. Celle-ci n’y a jamais obtenu ses propres espaces.
- En Belgique, j’ai la chance de diriger un centre chorégraphique composé de trois théâtres et de huit studios à Charleroi, qui est pourtant une ville en paupérisation. Le bourgmestre de Charleroi a dédié les écuries destinées à la police montée à la danse et a demandé à l’architecte Jean Nouvel de réaliser une extension en ajoutant trois studios.
- Lorsque vous allez au théâtre, vous faites communauté avec des gens à côté de vous que vous ne retrouverez peut-être jamais, et vous êtes face à une communauté d’artistes. C’est ce lien qui est difficile à retisser aujourd’hui. Pour cela, il faudrait travailler sur le prix des places car il existe beaucoup de publics qui n’ont pas les moyens d’aller au théâtre ou d’aller voir de la danse.
- En France, je suis lasse d’entendre parler de rentabilité des jauges. Ce sont de fausses questions. Si on prend l’exemple de l’Opéra de Paris qui va recevoir 114 M€ de subventions sur trois ans pour compenser la perte de billetterie, autant agir sur l’accessibilité du prix des places, ce sera plus efficace. Quand Chaillot ne sera pas obligé de remplir ses salles à 95 % avec du public qui a les moyens, cela permettra de changer les choses. Je sais qu’il y a du public pour la danse.
- Les pratiques de la danse sur TikTok sont admirables. Cette espèce de performance depuis sa chambre, c’est génial. Mais comment ramener ces jeunes pour créer une communauté ? Ce seront des enjeux importants à venir.
- Je regarde Culturebox et je n’ai jamais vu autant de danse. Tout cela va dans le bon sens. Il a fallu cette pandémie pour mettre en place une telle chaîne qui fait entendre les artistes qu’on a très peu entendus pendant cette pandémie ».
Annie Bozzini
Chaillot - Théâtre national de la Danse
• La grande salle du Théâtre de Chaillot est inaugurée le 24/02/1939 (c’est dans cette salle qu’est signée la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme le 10/12/1948).
• Reconnu « théâtre national » en 1975
• Seul théâtre national dédié à la danse
• Trois salles :
- la salle Jean Vilar de 1 250 places (en travaux de 2023 à 2025),
- la salle Firmin Gémier rénovée de 2013 à 2017 (modulable de 390 places assises à 600 places debout),
- le studio Maurice-Béjart (80 places) devenu la Fabrique Chaillot (accueil d’artistes en résidences de création) en 2017.
• Direction : Rachid Ouramdane (depuis le 06/04/2021)
• Directeur délégué : Pierre Lungheretti (depuis le 01/01/2022)
• Administrateur général : Réda Soufi
• Contact : Marie Pernet, attachée de presse
• Tél. : 06 78 84 85 57
Catégorie : Théâtre
Adresse du siège
1 Place du Trocadéro et du 11 Novembre75116 Paris France
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Fiche n° 237, créée le 27/09/2013 à 13:23 - MàJ le 08/10/2024 à 10:58
News Tank Culture (NTC)
• Média d’information indépendant et innovant, spécialisé dans l’actualité de la musique, du spectacle vivant, des musées, monuments et du patrimoine et, depuis 2023, des nouvelles images.
• Création : septembre 2012
• Proposant à la fois un fil d’actualités, des dossiers de fonds, des interviews et de grands entretiens, des data et un annuaire des professionnels et des organisations, News Tank Culture s’adresse aux dirigeants et acteurs de la culture. Il organise également chaque année Think Culture, une journée d’échange et de débat autour de l’innovation dans le pilotage de la culture, avec la volonté de décloisonner les secteurs culturels.
• Direction :
- Bertrand Dicale, directeur général
- Anne-Florence Duliscouët, directrice de la rédaction
- Jacques Renard, directeur délégué Think Culture
- Alexis Bouhelier, directeur du développement
• News Tank Culture est une filiale de News Tank Network, créée par Marc Guiraud et Frédéric Commandeur, qui a également développé :
- News Tank Sport,
- News Tank Éducation et Recherche,
- News Tank RH Management,
- News Tank Cities,
- News Tank Mobilités,
- News Tank Énergies,
- News Tank Agro.
Le groupe emploie une centaine de collaborateurs.
Catégorie : Média
Maison mère : News Tank (NTN)
Adresse du siège
48 rue de la Bienfaisance75008 Paris France
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Fiche n° 6882, créée le 03/04/2018 à 03:02 - MàJ le 17/09/2024 à 17:06