Think Culture 2019 : « Difficile d’imaginer des “licornes” dans le monde culturel » (E. de Rugy, Joice)
« Nous savons que l’accès des start-ups aux grands établissements culturels est un sujet. Nous essayons de briser la “Muraille de Chine“ qui peut exister entre ces institutions et le monde de l’entreprise, en organisant notamment des speed dating entre les deux secteurs. Via nos aides aux services innovants, nous incitons également les deux parties à nous proposer des projets communs : un service innovant porté par une start-up, adossé à un établissement culturel. Enfin, nous nous sommes demandé comment intervenir auprès des incubateurs et accélérateurs : 165 structures sur tout le territoire se disent incubateurs culturels. Ça fait beaucoup. Mais à bien y regarder, certaines structures sont un peu faibles en accompagnement humain, et se résument parfois à une offre immobilière », déclare Élizabeth Le Hot, sous-directrice du développement de l’économie culturelle à la DGMIC
Direction générale des médias et des industries culturelles
(ministère de la Culture), lors de la table ronde « Les aides, publiques ou privées, aux startups culturelles : quelle efficacité ? », organisée dans le cadre de la 4e édition de Think Culture à l’université Paris-Dauphine (Paris 16e) le 10/09/2019.
« Il est difficile, je pense, d’imaginer des licornes
Start-ups dont la valorisation atteint 1 Md$ ou plus
dans le monde culturel. C’est un secteur dont la croissance est lente, par nature. Mais, surtout, c’est un marché totalement atomisé, avec des gens travaillant de manière très artisanale. (…) Ensuite, il y a une méfiance naturelle à l’égard du monde culturel. Il faudrait faire une cartographie des investisseurs ou des banques qui se positionnent sur les start-ups culturelles, mais je ne crois pas me tromper en disant qu’on n’y retrouverait pas les principaux et grands fonds présents dans d’autres secteurs. Le potentiel d’investissement est donc relativement limité. Cela pose, en bout de course, le problème de la survivabilité de ces entreprises », poursuit Éric de Rugy, président de Delight, start-up française offrant des services de données au secteur du spectacle vivant, et président de la fédération Joice.
News Tank rend compte des échanges.
« 65 levées de fonds, acquisitions ou introductions en bourse en 2018, pour un total de 4,8 Md€ » (Philippe Astor)
- « News Tank Culture réalise depuis bientôt deux ans un pointage mensuel des levées de fonds dans le secteur de la musique et des technologies. Sans être évidemment exhaustif, ce travail nous a permis d’identifier, en 2018, 65 levées de fonds, acquisitions ou introductions en bourse dans le monde, pour un total de 4,8 Md€.
- Dans ce total, une part importante est occupée par le rachat de Pandora • Service de webradio interactive et de streaming musical à la demande • Créée le 06/01/2000 aux Etats-Unis • Disponible aux États-Unis • Directeur général : Roger Lynch (depuis le… par Sirius XM Opérateur américain de radio numérique et par satellite • Créé en juin 2008 • Né de la fusion entre XM Satellite Radio Holding et Sirius Satellite Radio • Nombre d’abonnés : 34 millions• Nombre… , pour 3 Md€. Il y a eu également l’introduction en bourse, à New York, de Tencent Music, qui a levé 970 M€. Globalement, ce que l’on peut dire sur ces levées de fonds, c’est que le streaming est un secteur qui attire : Deezer Service de streaming musical audio à la demande, basé en France• Créé par Daniel Marhely en 2007• Catalogue : 200 millions de contenus• Nombre d’abonnés : 10,5 millions, dont 3,7 millions en… a levé 160 M€ et les plateformes indiennes Gaana ou Saavn respectivement 100 M€ chacune. Et puis il y a eu Idagio, un acteur allemand spécialisé dans le classique, ou Mixcloud, qui propose de l’hébergement de remixes. Au total, le secteur du streaming a levé 380 M€ en 2018.
- Deuxième secteur dans les levées de fonds, celui de la billetterie, avec un total de 150 M€. Et puis l’intelligence artificielle est également un secteur attractif, avec différentes applications, pour la composition musicale ou la détection de nouveaux talents par exemple.
- Sur ces 65 levées de fonds, six sont le fait de structures françaises, pour un montant de 165,5 M€. Sur ce total, 160 M€ sont, déjà, liés à la levée de fonds de Deezer, ce qui laisse 5,5 M€ pour les cinq autres. C’est finalement assez peu. »
Philippe Astor
« Le taux d’intervention bancaire est en moyenne de 46 % dans la création d’entreprises, mais il tombe à 10 % lorsqu’il s’agit de la culture » (Élizabeth Le Hot)
- « Au ministère de la Culture, et à la DGMIC Direction générale des médias et des industries culturelles en particulier, on observe bien tout ce que vous avez décrit sur les levées de fonds. Il n’en demeure pas moins que le secteur de la culture est sous bancarisé. Dans l’économie française en général, le taux d’intervention bancaire est en moyenne de 46 % dans la création d’entreprises, mais ce taux tombe à 10 % lorsqu’il s’agit de la culture. Cela s’appelle une faille de marché, qui justifie l’intervention des pouvoirs publics.
- On se demande pourquoi il n’y a pas plus d’intervention bancaire dans les start-ups culturelles, et cela mériterait un sondage, pour creuser la question. Même si nous avons quelques intuitions sur les raisons de ce sous-financement bancaire : la culture est une économie de prototype, avec une rentabilité plus difficile à appréhender que dans d’autres secteurs.
- Face à cette situation, il existe, en premier lieu, des outils de droit commun pour les entrepreneurs, pas toujours bien identifiés ni connus, mais qui sont recensés dans le guide “Entreprendre dans la culture“. Parallèlement, il existe des outils spécifiques. Il y a un établissement bancaire dédié, l’Ifcic Institut pour le financement du cinéma et des industries culturelles , créé en 1983. Et puis il y a la Banque publique d’investissement, qui compte un pôle dédié aux industries culturelles, mais aussi la Caisse des dépôts et consignations, qui est très active dans les secteurs culturels. On peut aussi parler du programme des investissements d’avenir, rattaché à Matignon, doté d’une importante enveloppe et qui passe par la Caisse des dépôts et à la BPI Banque publique d’investissement .
- Pour bénéficier de l’intervention de l’Ifcic, de la Caisse des dépôts ou de la BPI, il faut déjà être relativement structuré. Et quand un projet émerge, le plus simple pour l’aider dans ses premiers pas, c’est la subvention. Nous avons donc créé des aides à la création d’entreprises : l’aide à l’innovation et à la transition numérique de la musique, ou bien encore une aide à l’émergence de la presse.
- Lorsqu’on suit l’ordre de développement d’une entreprise, on essaie de l’emmener ensuite sur le secteur bancaire, Ifcic ou BPI, lesquels vont proposer du prêt bonifié. Quand l’entreprise est encore un peu plus mature, on essaie de l’emmener sur du prêt participatif, à l’Ifcic par exemple, et enfin vers les fonds propres et les levées de fonds.
- Tout cela est un continuum, qui va du projet à la formation en entreprenariat culturel jusqu’aux fonds propres : cela constitue un très long chemin et nécessite, je crois, une maturation des porteurs de projet.
- Le président de la République a annoncé, le 13/05/2019, la création d’un fonds d’investissement pour les industries culturelles, de 225 M€, qui est en train d’être constitué. Ce dispositif s’accompagnera d’un renforcement des capacités de l’Ifcic en prêts participatifs.
- Par ailleurs, nous savons que l’accès des start-ups aux grands établissements culturels est un sujet. Nous essayons de briser la “Muraille de Chine“ qui peut exister entreces institutions et le monde de l’entreprise, en organisant notamment des speed dating entre les deux secteurs. Via nos aides aux services innovants, nous incitons également les deux parties à nous proposer des projets communs : un service innovant porté par une start-up, adossé à un établissement culturel.
- Enfin, nous nous sommes demandé comment intervenir auprès des incubateurs et accélérateurs : 165 structures sur tout le territoire se disent incubateurs culturels. Ça fait beaucoup. Mais à bien y regarder, certaines structures sont un peu faibles en accompagnement humain, et se résument parfois à une offre immobilière. Nous avons donc décidé de privilégier les incubateurs vertueux, en laçant une aide spécifique, dirigée vers la formation des entrepreneurs incubés. »
Élizabeth Le Hot
« Beaucoup à faire dans la relation entre établissements culturels et start-ups » (Marialya Bestougeff)
- « Au CentQuatre, nous accompagnons des start-ups culturelles et créatives depuis 2013 via 104Factory. La question du financement est quelque chose que nous avons en commun, en tant qu’établissement culturel, avec les start-ups que nous accompagnons. Nous avons évidemment des subventions de la Ville mais de plus en plus, nous développons nos ressources propres comme le font les entrepreneurs culturels. Il y a donc beaucoup à faire dans notre relation avec elles.
- 104Factory est un incubateur, de petite taille si on le compare à d’autres. On se posait tout à l’heure la question de savoir ce qui retenait les banquiers de financer des entreprises culturelles : c’est souvent la peur et la méconnaissance du secteur.
- Le rôle d’un incubateur, c’est de faire confiance à une équipe et à un projet qu’il a choisi d’accompagner. Et permettre à cette équipe de pouvoir tester son projet innovant, de jauger sa pertinence, qu’il s’agisse d’un produit ou d’un service. Cela lui permet ensuite de convaincre les financeurs.
- L’incubation permet d’avoir un groupe, un collectif, pour accompagner le projet et son équipe à différents moments.
- 104Factory accompagne une dizaine de start-ups par an, et en accueille cinq autres sur le mode de la résidence. Nous sommes dans le secteur des ICC Industries culturelles et créatives . Ce que l’on peut dire, c’est que nous avons de plus en plus de projets autour de la réalité immersive : comment s’en servir pour raconter le passé ou le futur d’un lieu… Nous travaillons par exemple avec Timescope, qui développe des bornes et contenus immersifs, mais aussi Tamanoir, qui est un studio de production de contenus immersifs pour le théâtre. Nous travaillons aussi avec des start-ups musicales, tels que Live Tonight, une plateforme qui met en lien des musiciens avec des particuliers et des professionnels, autour du live.
- Nous sommes 90 à travailler au CentQuatre, et nous essayons de voir comment l’ensemble de l’équipe peut se mettre au service des entrepreneurs. Et vice-versa, les entrepreneurs nous aidant à innover et à transformer le CentQuatre.
- Nous, incubateurs, sommes là pour donner confiance et rassurer les partenaires et les financeurs, mais aussi pour donner de la lisibilité sur les outils existants, par rapport à la diversité des projets que nous pouvons accompagner, qui peuvent être parfois hybrides.
- Nous regardons ce qui se fait autour de nous, car en forçant le trait, on pourrait dire qu’il y a aujourd’hui plus d’incubateurs que de start-ups. Il faut se poser la question de savoir comment les accompagner au mieux, de la plus-value que l’on peut leur apporter. »
Marialya Bestougeff
« L’innovation va plus vite que le système des subventions » (Clothilde Chalot)
- « Nous avons monté l’entreprise sur la base d’une idée, et travaillons sur le projet depuis six ans. Mon associée était, dans son précédent emploi, directrice artistique et ingénieure du son, tandis que moi, j’étais administratrice au sein d’une structure de production de spectacles, spécialisée dans la musique classique. Nous avions deux profils complémentaires : artistique et recherche de financement.
- Sur le financement, il nous a été difficile d’en obtenir au début. Nous avons monté un label, pour faire de la production phonographique, activité qui coûte beaucoup d’argent et qui n’en rapporte pas. Sachant que notre positionnement était plutôt digital et que pour prétendre à certaines aides et subventions, le physique était encore nécessaire. Il est compliqué, pour les entreprises un peu innovantes, de s’insérer sur le marché, car l’innovation va plus vite que le système des subventions.
- Nous avions l’ambition de trouver un nouveau modèle économique sur la musique enregistrée. Nous sommes parties du constat que beacoup de musique avait été créée depuis 120 ans, qu’elle était disponible sur CD, cassettes, et aujourd’hui sur les plateformes de streaming, mais que l’auditeur n’avait d’autre choix que de l’écouter. Or, nous avons imaginé qu’il serait bien plus stimulant pour lui de pouvoir jouer sur la musique qu’il écoute.
- Avec NoMadPlay, application de réalité augmentée qui permet de prendre virtuellement la place de n’importe quel musicien d’un groupe ou orchestre pour jouer en immersion audio 3D, on n’a pas inventé un usage, on l’a modifié et amélioré, à partir d’un contenu existant.
- Donc, potentiellement, notre structure peut servir le développement de labels. Nous travaillons avec des indépendants, mais aussi avec des orchestres, comme ceux de Strasbourg, Rouen, d’Île-de-France… Avec un projet comme le nôtre, on s’insère à la fois dans l’écosystème du spectacle vivant et dans celui de la musique enregistrée.
- Le temps de R&D Recherche et développement a été très long, principalement parce que manquions de moyens. Dans cet intervalle, nous nous sommes inscrits à des prix, en nous disant que même si on ne les gagnait pas, au moins notre dossier serait lu et que cela créerait de l’intérêt. Je crois vraiment à la vertu de ces prix, même si c’est une démarche chronophage. Notre parcours s’inscrit également au sein de différents incubateurs, qui permettent de rencontrer des gens, de comprendre ce qu’il se passe dans le secteur et de voir comment on monte une entreprise. C’est là que j’ai vraiment tout appris sur les levées de fonds, domaine qui m’était jusqu’alors totalement étranger. Et puis cela permet souvent d’économiser un peu sur le loyer, ce qui est appréciable quand on n’a pas de moyens.
- Enfin, nous avons obtenu l’aide à l’innovation et à la transition numérique du ministère de la Culture, qui a été très importante, car elle peut permettre de tenir jusqu’à une potentielle levée de fonds. Ce qui a été notre cas. Et la première levée de fonds est déterminante. »
Clothilde Chalot
« Le problème du financement des start-ups culturelles pourrait être résolu par du micro-crédit » (Éric de Rugy)
- « Il est difficile, je pense, d’imaginer des licornes Start-ups dont la valorisation atteint 1 Md$ ou plus dans le monde culturel. C’est un secteur dont la croissance est lente, par nature. Mais, surtout, c’est un marché totalement atomisé, avec des gens travaillant de manière très artisanale.
- La technologique développée par NomadPlay est, à coup sûr, très attractive, mais va demander un travail de démarchage auprès de chaque conservatoire, orchestre ou label. C’est un travail de fourmi qui, selon moi, est assez particulier à l’univers de la culture.
- Ensuite, il y a une méfiance naturelle à l’égard du monde culturel, qui a été évoquée plus tôt. Il faudrait faire une cartographie des investisseurs ou des banques qui se positionnent sur les start-ups culturelles, mais je ne crois pas me tromper en disant qu’on n’y retrouverait pas les principaux et grands fonds présents dans d’autres secteurs. Le potentiel d’investissement est donc relativement limité. Cela pose, en bout de course, le problème de la survivabilité de ces entreprises.
- Souvent, le problème du financement des start-ups culturelles pourrait être résolu par du micro-crédit : elles ont besoin de quelques milliers d’euros pour passer un cap. Mais elles ne les ont pas, et elles meurent.
- On a besoin de lisibilité sur les outils à disposition, mais peut-être y a-t-il besoin aussi de visibilité pour mettre en relation ceux qui ont des besoins et ceux qui ont les services, par exemple. Une plateforme globale qui recenserait des appels d’offres pour l’innovation dans le secteur, par exemple, me semble déjà une première étape.
- Pourquoi pas, par ailleurs, créer un label start-up culturelle innovante, et pourquoi pas les recenser pour créer un annuaire, qui permettrait de faciliter l’identification et la mise en relation ? C’est ce que nous sommes en train de faire chez Joice. »
Éric de Rugy
Marialya Bestougeff
Directrice de l’innovation @ Centquatre-Paris
Co-Fondatrice @ Fixioneers
• Membre du réseau I-Team de professionnels de la culture, groupe de réflexion et de recherche sur le développement de la culture en Europe.
• Contribution au lancement des communautés Muséomix au Brésil depuis 2016 en aidant à diffuser le projet au Brésil et en accompagnant et formant les communautés et musées dans trois villes (São Paulo, Recife et Belo-Horizonte).
Consulter la fiche dans l‘annuaire
Parcours
Directrice de l’innovation
Co-Fondatrice
Responsable pôle Share design
Directrice commerciale
Consultante Senior
Responsable de zone qualité et chef de projet
Établissement & diplôme
Entrepreneur Culturel 2014-2020
Master en communication
EDHEC
Fiche n° 18833, créée le 31/08/2016 à 11:30 - MàJ le 05/03/2021 à 14:32
Clothilde Chalot
Trésorière @ Fédération nationale des labels et distributeurs indépendants (FELIN)
Directrice générale @ NomadPlay
Consulter la fiche dans l‘annuaire
Parcours
Directrice générale
Directrice générale
Administratrice
Chargée de production
Service des dispositifs musicaux
Chargée de production - Régisseur d’orchestre
Assistante administratrice attachée à la régie d’orchestre
Établissement & diplôme
CFPTS - Administrateur de spectacles vivants
Formation INDT
DEUG Droit et Administration des structures artistiques et culturelles
Fiche n° 6038, créée le 17/09/2014 à 16:10 - MàJ le 26/06/2019 à 15:12
Parcours
Directrice générale-gérante
Mission sur l’intelligence artificielle
Directrice générale
Cheffe de service, adjointe au directeur général des médias et des industries culturelles
Sous-directrice du développement de l’économie culturelle
Directrice adjointe de cabinet
Conseillère
Conseillère
Fiche n° 31607, créée le 02/07/2018 à 08:13 - MàJ le 11/09/2024 à 17:32
Eric de Rugy
Président @ Fédération JOICE
Président @ Delight
Co-fondateur et président @ Red Guy
• Enseignant à SciencesPo
• Président de la Commission Réseau d’HAC Alumni
Consulter la fiche dans l‘annuaire
Parcours
Président
Président
Co-fondateur et président
Co-Fondateur et CEO
Fondateur et CEO
Responsable médias
Chef de publicité
Établissement & diplôme
Diplômé en Marketing
Fiche n° 35863, créée le 10/07/2019 à 10:26 - MàJ le 12/09/2019 à 18:06
Parcours
Directrice générale-gérante
Mission sur l’intelligence artificielle
Directrice générale
Cheffe de service, adjointe au directeur général des médias et des industries culturelles
Sous-directrice du développement de l’économie culturelle
Directrice adjointe de cabinet
Conseillère
Conseillère
Fiche n° 31607, créée le 02/07/2018 à 08:13 - MàJ le 11/09/2024 à 17:32
News Tank Culture (NTC)
• Média d’information indépendant et innovant, spécialisé dans l’actualité de la musique, du spectacle vivant, des musées, monuments et du patrimoine et, depuis 2023, des nouvelles images.
• Création : septembre 2012
• Proposant à la fois un fil d’actualités, des dossiers de fonds, des interviews et de grands entretiens, des data et un annuaire des professionnels et des organisations, News Tank Culture s’adresse aux dirigeants et acteurs de la culture. Il organise également chaque année Think Culture, une journée d’échange et de débat autour de l’innovation dans le pilotage de la culture, avec la volonté de décloisonner les secteurs culturels.
• Direction :
- Bertrand Dicale, directeur général
- Anne-Florence Duliscouët, directrice de la rédaction
- Jacques Renard, directeur délégué Think Culture
- Alexis Bouhelier, directeur du développement
• News Tank Culture est une filiale de News Tank Network, créée par Marc Guiraud et Frédéric Commandeur, qui a également développé :
- News Tank Sport,
- News Tank Éducation et Recherche,
- News Tank RH Management,
- News Tank Cities,
- News Tank Mobilités,
- News Tank Énergies,
- News Tank Agro.
Le groupe emploie une centaine de collaborateurs.
Catégorie : Média
Maison mère : News Tank (NTN)
Adresse du siège
48 rue de la Bienfaisance75008 Paris France
Consulter la fiche dans l‘annuaire
Fiche n° 6882, créée le 03/04/2018 à 03:02 - MàJ le 17/09/2024 à 17:06