SV 2050 : « Être dans une démarche globale de réinvestissement des lieux » (Aurélie Van Den Daele)
« Je suis pour exploiter les lieux qui existent, avec leurs histoires. Mais il y a une vraie réflexion à avoir sur le lieu en lui-même, dans son bâti, et sur la manière dont il accompagne des démarches en mutation constante. (…) Quant un artiste entre au Théâtre de l’Union et découvre ce rapport scène-salle vertical (qu’aujourd’hui quasiment plus personne ne pratique), notre enjeu est de voir comment on peut déjouer la contrainte. On est là dans une démarche globale de réinvestissement des lieux », déclare Aurélie Van Den Daele
Directrice @ Théâtre de l’Union - CDN du Limousin
• Metteuse en scène
• Créations :- Soldat.e inconnu.e de Sidney Ali Mehelleb (2020)- Glovie de Julie Ménard (2020)
- L’absence de guerre de David…
, directrice du Théâtre de l’Union, CDN
Centre dramatique national
de Limoges, lors du débat « Quelles évolutions de la forme de la représentation ? », le 15/07/2022. La rencontre était organisée dans le cadre de la 2e édition de l’événement « Quel spectacle vivant en 2050 ? Prospective à l’échelle d’une génération », par le Festival d’Avignon et News Tank Culture.
« Nous sommes plus confrontés à une forme de limitation de nos imaginaires dans notre parcours de diffusion. Les espaces sont très bien. Mais quand il s’agit de participer à des festivals, des temps forts numériques, on a une forme de déception. On préférerait être invité à des événements thématiques, dans lesquels des gens travailleraient avec les technologies, d’autres sans, mais se rejoindraient sur une vision du monde et sur des imaginaires. C’est à cet endroit que je ressens une envie de transition et une envie d’avancer », indique Claire Bardainne
Artiste, directrice artistique @ Compagnie Adrien M & Claire B
• Née en 1978 à Grenoble• Parmi les créations de la Compagnie Adrien M & Claire B :- Dernière minute (installation immersive, 2022)…
, artiste, directrice artistique de la Cie Adrien M et Claire B.
« L’équipement le plus important dans un théâtre, c’est le bar-restaurant. Ce sont ces espaces qui doivent être présents pour accueillir des publics, plutôt que d’avoir une grosse console son ou un vidéoprojecteur puissant. C’est le moment ensemble qui est important. J’ai la sensation que si on met trop l’art sur un piédestal et que l’on oublie “l’être ensemble”, on passe à côté de quelque chose », ajoute Adrien Mondot
Artiste, directeur artistique @ Compagnie Adrien M & Claire B
• Parmi les créations de la Compagnie Adrien M & Claire B :- Dernière minute (installation immersive, 2022)- Acqua Alta (spectacle …
, artiste, directeur artistique de la Cie Adrien M et Claire B.
News Tank rend compte des échanges.
« Quel spectacle vivant en 2050 ? Prospective à l’échelle d’une génération »
Initiées en 2021, ces deux journées de réflexion sur l’avenir du spectacle vivant sont organisées cette année les 15 et 16 juillet à l’ISTS par News Tank Culture et le Festival d’Avignon, avec le soutien du ministère de la Culture, de l’Association pour le soutien du théâtre privé et du Pass Culture. Cette 2e édition est consacrée à la question des lieux de spectacle et questionne les nouveaux modèles en devenir.
« Nous concevons des projets adaptés aux lieux. Ce sont les modes de production qui nous posent question » (Adrien Mondot)
- « En général, nous travaillons des projets qui s’inscriront dans un écosytème qu’on essaie de cerner assez précisément. Nous concevons donc des projets adaptés aux lieux d’aujourd’hui. Ce sont les modes de production qui nous posent question. Par exemple, pour un projet comme “Acqua Alta”, nous avions besoin de trois mois de plateau en continu, et il a fallu que l’on invente des choses pour travailler, car aucun théâtre, aucune Scène nationale, ne pouvait nous accueillir trois mois d’un seul bloc.
- Pour la diffusion des projets, nous essayons plutôt de sentir ce qui peut nous intéresser. Par exemple, nous avons créé notre dernière pièce, “Dernière minute”, à la Halle Tropisme, un tiers-lieu à Montpellier. C’était assez excitant de se retrouver dans un lieu de vie qui croise beaucoup de pratiques et de voir qu’au vernissage 1 500 personnes dansaient, faisaient la fête. C’est vers cela que l’on a envie de tendre. En même temps, ce lieu nous a accueillis pour la création, mais nous a assez peu permis de la monter financièrement. »
Adrien Mondot
- « Pour la diffusion, on essaie, autant que faire se peut, de s’adapter, c’est-à-dire de créer des projets clé en main, en essayant aussi d’aller vers les interstices. Nous avons conçu, il y a quelques années, un livre pop-up en réalité augmentée. On était très content d’avoir ce petit spectacle en valise à proposer pendant la crise sanitaire. On a ainsi pu toucher les spectateurs d’une manière ou d’une autre.
- S’agissant de la création, nous nous sommes dotés de notre propre lieu de répétitions pour répondre à la sensation que l’on avait d’être arrivé au bout d’un certain paradigme, d’un rapport au temps et à l’espace, et de passer beaucoup de temps à défaire et refaire un set-up qui était toujours un peu le même. Créer cet espace était aussi une manière détournée de prendre la direction d’un lieu, tout en restant autonome et à l’endroit de la création (artiste uniquement et pas artiste-directeur). Depuis deux ans, nous commençons à goûter à un énorme changement dans notre façon de travailler. »
Claire Bardainne
- « Mon envie de diriger un lieu rejoignait la démarche d’avoir un outil d’où partir pour créer. À ce titre, le Théâtre de l’Union est un outil très riche puisqu’il est doté d’un atelier de construction de décors, d’un atelier de costumes et abrite une école supérieure d’art dramatique (l’École supérieure du Théâtre de l’Union). Quand on est artiste-directeur(rice), l’enjeu est de réfléchir à comment nous-mêmes, en tant qu’artistes, avons été accompagnés, ce qui nous a manqué, en l’occurence souvent le temps. Je veux donc pouvoir accueillir un artiste très longtemps pour qu’il puisse faire germer sa démarche.
- Nous essayons aussi d’accompagner les quatre artistes associés qui ont des démarches très singulières sur des temps longs et à des endroits très différents. Nous essayons d’être dans un rapport très privilégié avec chacun d’eux, de les écouter et de répondre à leurs envies. Pour Gurshad Shaheman, il a fait une performance dans l’atelier de décors car il avait vraiment besoin de reconstituer un studio. Lui mettre à disposition cet espace est une réponse très parcellaire que nous lui avons apportée. Mais c’est une façon de renverser un peu le rapport aux artistes associés, c’est-à-dire de n’être pas seulement dans une position d’attente, mais de vraiment composer avec eux.
- Nous essayons aussi de réfléchir depuis l’École. Nous venons de recruter la prochaine promotion et mon souhait est de vraiment réfléchir à ce que sera l’interprète du futur, qui sera confronté à des questions très fortes, telles que jouer en extérieur quand il y a une tempête de cendres comme hier (un incendie est survenu le 14/07/2022 dans un massif au sud d’Avignon, créant une “pluie de cendres” sur la ville), jouer en intérieur avec toutes les contraintes techniques.
- Ma prise de fonctions répondait aussi à une très forte dichotomie entre mon travail et mon engagement écologique. On travaille beaucoup dans des boîtes noires avec des équipements techniques, des réflexions sur les nouvelles technologies, ce qui peut sembler assez déconnecté.
- Depuis la crise sanitaire, j’ai eu vraiment besoin de sortir, de travailler sur le vivant, et notamment près des arbres. J’ai donc commencé à composer un travail qui part des racines de l’arbre jusqu’à la cime, avec l’idée de créer un chemin. Cela a soulevé beaucoup d’autres questions, car la question du dehors n’est pas une réponse immédiate à l’encombrement de la salle. Être en extérieur pose finalement les mêmes questions qu’être en salle : pourquoi et comment on vient voir une œuvre ? Voir une œuvre en extérieur nous permettra-t-il d’avoir un échange et un dialogue différent ? Il y a un accès qui nous semble plus immédiat quand on est dehors, mais les contraintes restent les mêmes.
- Cela a plutôt été une expérience en soi et je souhaite poursuivre et développer cela à l’école, que l’on soit sur le chemin de la curiosité, que l’on regarde ce qui nous entoure. Pour la fin du mandat, je souhaite développer une réflexion sur une croisée des chemins entre le théâtre paysage, l’itinérance et la déambulation, tout en prenant en compte tout ce qui nous entoure sans le saccager. Quand on va dehors, il faut en effet faire attention à ce qui nous entoure. »
Aurélie Van Den Daele
« Nous sommes plus confrontés à une forme de limitation de nos imaginaires dans notre parcours de diffusion » (Claire Bardainne)
- « Généralement, on a surtout besoin de l’espace et pas tellement de l’équipement puisque nous avons l’habitude de tourner avec tout l’équipement spécifique à nos projets pour, justement, éviter d’être confrontés à des difficultés techniques. On se rend compte aussi que plus les équipements sont génériques, plus ils sont coûteux parce qu’ils doivent être performants. Nous choisissons, nous, des vidéoprojecteurs très bas de gamme que l’on modifie pour qu’ils soient plus puissants. Cela nous permet d’avoir des équipements peu chers par rapport à ce que pourrait acheter un théâtre. Nous n’avons donc pas du tout de difficulté d’obsolescence du matériel des lieux.
- En revanche, nous sommes confrontés au paradoxe entre technologies et considérations écologiques. Nous essayons de développer une sorte de souveraineté technologique en développant nos propres outils, en fabriquant nos ordinateurs. Mais, à un moment donné, on est coincé. On essaie d’éviter de faire la course à la plus grosse puissance de calcul pour rentrer dans une forme de minimalisme qui évite l’effet “waouh”, qui évite d’impressionner par la technicité. On veut faire du théâtre avec les outils d’aujourd’hui. C’est à ce titre là que l’on utilise les technologies. Ce qui nous intéresse, c’est l’expérience que l’on peut faire vivre aux spectateurs dans un espace. Et on n’a pas forcément besoin de plus de puissance et de moyens. »
Adrien Mondot
- « Nous sommes confrontés à une forme de limitation de nos imaginaires dans notre parcours de diffusion. Les espaces sont très bien. Mais quand il s’agit de participer à des festivals, des temps forts numériques, nous avons une forme de déception. On préférerait être invité à des événements thématiques, dans lesquels des gens travailleraient avec les technologies, d’autres sans, mais se rejoindraient sur une vision du monde et sur des imaginaires. C’est à cet endroit que je ressens une envie de transition et une envie d’avancer, qu’on sorte de la fascination du médium en tant que finalité.
- En effet, nous utilisons des ordinateurs, des vidéoprojecteurs, des outils numériques, mais c’est pour faire du théâtre (dans une filiation qui est celle d’un homme et d’une femme de théâtre), pour créer des expériences symboliques, de partage, de lien. C’est ce qui nous intéresse et c’est à cet endroit que l’on attend le réseau et l’écosystème dans lesquels on évolue, plutôt que sur un questionnement qui serait seulement à l’endroit de l’équipement technique, car, pour nos objets, l’équipement technique fait déjà partie de notre écriture. »
Claire Bardainne
« Détourner les espaces pour créer d’autres rituels, d’autres chemins » (Aurélie Van Den Daele)
- « L’équipement le plus important dans un théâtre, c’est le bar-restaurant. Ce sont ces espaces qui doivent être présents pour accueillir des publics, plutôt que d’avoir une grosse console son ou un vidéoprojecteur puissant. »
Adrien Mondot
- « Je suis assez sensible à la manière dont on dégenre les choses. Le cahier des charges impose une sorte de classification contre laquelle on lutte, et il faut vraiment qu’on fasse un travail de décloisonnement. Le Théâtre de l’Union est un CDN Centre dramatique national et a donc une mission précise à l’endroit du théâtre. Mais là encore on a du théâtre la définition que l’on veut. C’est une vraie question : qui se revendique du théâtre et qui se situe aux frontières ?
- J’ai l’impression qu’il y a une sorte de limitation des imaginaires et de limitations techniques, qui sont venues du système même de production. Or il faut savoir où l’on va aller et dans quel volume. Nous avons au Théâtre de l’Union une salle avec un proscenium qui engendre un rapport scène-salle très vertical ne pouvant pas accueillir toutes les formes. Je trouve cela très difficile de dire à un artiste de prendre cela en considération dès le départ car le chemin de la création n’est pas binaire comme cela. On ne sait pas forcément où l’on va, on ne sait pas forcément quel rapport on veut instaurer avec le public.
- Je suis pour exploiter les lieux qui existent avec leurs histoires. Mais il y a une vraie réflexion à avoir sur le lieu en lui-même, dans son bâti, et sur la manière dont il accompagne des démarches qui sont en mutation constante. Le spectacle vivant est aujourd’hui extrêmement pluriel. Quant un artiste entre au Théâtre de l’Union et découvre ce rapport scène-salle vertical (qu’aujourd’hui quasiment plus personne ne pratique), notre enjeu est de voir comment on pourrait déjouer la contrainte. On est là dans une démarche globale de réinvestissement des lieux. C’est de notre responsabilité de CDN d’avoir cette démarche et d’être complémentaire avec des tiers-lieux de la région qui, eux, accompagneront plutôt des équipes en résidence ou sur des besoins dans le temps long.
- Parfois il s’agit simplement de déplacer les choses. Nous ne voulons pas forcément créer de nouvelles choses, mais plutôt nous inscrire dans l’existant pour déployer. Nous sommes par exemple en train de retravailler sur la distribution des espaces, en nous posant toujours la question de leur destination, de leur usage, pour mieux les détourner et créer d’autres rituels, d’autres chemins. Nous aimerions par exemple que l’École puisse aussi accueillir des spectacles. Mais c’est quelque chose de très difficile à faire entendre, alors qu’elle en accueille pourtant tout le temps. »
Aurélie Van Den Daele
« Pour une hybridation de la vie, de l’art, du boire, des enfants, des formations » (Claire Bardainne)
- « Quand on est dans une dynamique d’hybridation comme celle qui nous habite pour construire des projets, on a aussi envie d’une hybridation de la vie, de l’art, du boire, des enfants, des formations, etc. On est très sensible à tous les projets qui se développent dans cette direction et il y en a beaucoup. »
Claire Bardainne
- « C’est le moment ensemble qui est important. J’ai la sensation que si on met trop l’art sur un piédestal et que l’on oublie “l’être ensemble”, on passe à côté de quelque chose. »
Adrien Mondot
- « Pour la diffusion de nos projets dans les tiers-lieux, nous sommes au coût plateau. Clairement, on ne pourrait pas travailler que dans des endroits comme cela. Heureusement qu’il existe des lieux de diffusion ayant mission de service public pour accueillir nos projets à un coût de session qui nous permet ensuite de réinjecter dans la création.
- Notre compagnie a la chance d’être identifiée, reconnue, soutenue et conventionnée depuis plus de dix ans. Notre travail est aidé financièrement par la DRAC Direction régionale des affaires culturelles , la Région Auvergne-Rhône-Alpes et la Ville de Lyon. Il est aidé en France par toutes les Scènes nationales qui nous diffusent, et à l’étranger par l'Institut français • Opérateur du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères et du ministère de la Culture pour l’action culturelle extérieure de la France.• Il agit avec l’ensemble du réseau des établissements… . Nous sommes extrêmement tributaires du service public de la culture. La qualité du travail que l’on peut mener, dans sa profondeur, dans le temps long, ainsi que le fait que nous ayons pu nous doter d’un lieu de création, c’est grâce au service public de la culture.
- En revanche, cela nous semble intéressant aujourd’hui, puisque nous sommes tous confrontés à un désir de transition, de faire le constat qu’il existe des lieux un peu différents, où le public est au rendez-vous, des lieux qui nous font bouger les uns les autres. Mais il ne s’agit pas dire que ces lieux sont une alternative au lieux traditionnels et inversement. Il y a un équilibre à trouver entre les deux. »
Claire Bardainne
- « Les gens sont dans une quête de sens et il est nécessaire que les lieux soient avant tout des lieux de rencontre. Un lieu qui a un usage unique ne fonctionne plus vraiment aujourd’hui. Au Théâtre de l’Union, nous y réfléchissons et aimerions proposer des temps longs de rencontre, des temps immersifs, des temps organiques.
- Pour ma part, le lieu de demain, celui que j’ai trouvé, c’est l’École supérieure du Théâtre de l’Union, car les étudiants sont avec nous au pied du mur. Ils sont très conscients des enjeux et des défis actuels et à venir. Ils me rappellent chaque jour que leurs imaginaires sont très différents des nôtres et que c’est dans le ralliement qu’on trouve une matière à développer. Je ne dis pas que tous les lieux doivent devenir des écoles, mais, à cet endroit, il y a eu un défaut énorme de réel, de présent, et de ce qu’il fallait y construire en termes d’imaginaires et de perspectives.
- L’École supérieure du Théâtre de l’Union a beaucoup de sens. Elle est située en milieu rural, près d’une forêt où, récemment, trois arbres centenaires ont été coupés parce qu’ils étaient soi-disant malades. J’ai l’impression qu’on est dans cette école comme dans une sorte de cerisaie, mais à un moment on va la vendre et la regarder partir.
- Je ne résous pas les choses en disant qu’il faut aller là ou là. Je suis pour la diversité des formes, leur pluralité. Il faut encourager toutes les initiatives : je ne pense pas qu’il faut se séparer du numérique ou faire du tout numérique. C’est dans le foisonnement que l’on trouve du sens, des réponses plurielles. »
Aurélie Van Den Daele
- « Sur le numérique, je pressens un enjeu un peu complexe. On ne pourra pas faire sans les technologies et il faudra que l’on soit nombreux à s’en emparer avec des esthétiques et des imaginaires qui puissent être des contre-pouvoirs, sinon on est un peu fichu. Il faut donc y aller, faire des choses avec les technologies. Néanmoins, je suis plutôt partisane de ne surtout pas développer de métavers Univers virtuel persistant, collectif, ouvert en permanence, où les individus/avatars peuvent interagir et explorer en temps réel grâce à des dispositifs de réalité virtuelle ou augmentée du service public.
- Il est urgent de recharger en humain, en matière, en expérience physique, en réel. Le numérique ne nous aidera certainement pas à créer des instants collectifs. Je n’y crois pas. En revanche, il peut faire partie de l’histoire, nous aider à concevoir de nouveaux récits. On en revient toujours au fait que les lieux doivent avoir un bar.
- On utilise des dispositifs numériques pour créer des expériences immersives à mi-chemin entre des formats qui relèvent du spectacle vivant et de l’installation. À ce titre, j’ai l’impression qu’il nous est donné la possibilité de vivre des expériences à l’endroit du symbolique qui participent à construire de nouveaux récits, en particulier des vécus collectifs à l’endroit d’une puissante douceur. »
Claire Bardainne
Claire Bardainne
Artiste, directrice artistique @ Compagnie Adrien M & Claire B
• Née en 1978 à Grenoble
• Parmi les créations de la Compagnie Adrien M & Claire B :
- Dernière minute (installation immersive, 2022)
- Acqua Alta (spectacle + livre + VR, 2019)
- Mirages & miracles (exposition, 2017)
- Hakanaï (spectacle, 2013)
- XYZT, Les paysages abstraits (exposition, 2011)
• 2015 : lauréate, avec Adrien Mondot, du prix SACD de la création interactive
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Parcours
Artiste, directrice artistique
Co-fondatrice
Fiche n° 46510, créée le 21/06/2022 à 18:02 - MàJ le 22/06/2022 à 15:54
Adrien Mondot
Artiste, directeur artistique @ Compagnie Adrien M & Claire B
• Parmi les créations de la Compagnie Adrien M & Claire B :
- Dernière minute (installation immersive, 2022)
- Acqua Alta (spectacle + livre + VR, 2019)
- Mirages & miracles (exposition, 2017)
- Hakanaï (spectacle, 2013)
- XYZT, Les paysages abstraits (exposition, 2011)
• 2015 : lauréat, avec Claire Bardainne, du prix SACD de la création interactive
• 2004 : Lauréat de Jeunes Talents Cirque en 2004 avec le projet « Convergence 1.0 »
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Parcours
Artiste, directeur artistique
Artiste, directeur artistique
Fiche n° 46511, créée le 21/06/2022 à 18:02 - MàJ le 06/09/2024 à 12:42
Aurélie Van Den Daele
Directrice @ Théâtre de l’Union - CDN du Limousin
• Metteuse en scène
• Créations :
- Soldat.e inconnu.e de Sidney Ali Mehelleb (2020)
- Glovie de Julie Ménard (2020)
- L’absence de guerre de David Hare (2019)
- Métamorphoses de Ted Hughes (2017)
- Angels in America de Tony Kushner (2015)
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Parcours
Directrice
Artiste compagnonne
Artiste associée
Fondatrice et directrice artistique
Artiste associée
Fiche n° 43254, créée le 17/03/2021 à 10:01 - MàJ le 01/09/2021 à 14:42
Festival d’Avignon
• Festival dédié au spectacle vivant contemporain
• Créé en 1947 par Jean Vilar
• Dispose depuis 2013 d’un lieu permanent de résidence et de création avec la FabricA
• 78e édition : du 29/06 au 21/07/2024 (dates avancées pour correspondre à la situation liée à l’organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024)
• Chiffres de la 77e édition : du 05 au 25/07/2023
- 114 600 billets délivrés pour les spectacles payants
- 44 spectacles et 1 exposition, pour 258 représentations
• 76e édition (du 07 au 26/07/2022)
- 105 260 billets délivrés pour les représentations payantes
- 29 000 billets entrées aux manifestations gratuites
- 47 spectacles présentés pour 270 représentations jouées
• 75 édition du 05 au 25/07/2021
- Fréquentation totale : 123 912 entrées
• 74e édition prévue du 03 au 23/07/2020 annulée
• « Un Rêve d’Avignon » du 03 au 25/07/2020 : programme numérique et audiovisuel
• « Une Semaine d’art en Avignon » du 23 au 29/10/2020 (écourtée en raison du reconfinement) : 7 spectacles (5 créations et 2 premières en France) pour 35 représentations
• Directeur : Tiago Rodrigues (depuis le 01/09/2022)
• Directeur délégué : Pierre Gendronneau (depuis février 2023)
• Contact : 04 90 27 66 50
Catégorie : Festival / Salon
Adresse du siège
20 Rue du Portail Boquier84000 Avignon France
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Fiche n° 488, créée le 27/09/2013 à 13:23 - MàJ le 12/07/2024 à 09:19
News Tank Culture (NTC)
• Média d’information indépendant et innovant, spécialisé dans l’actualité de la musique, du spectacle vivant, des musées, monuments et du patrimoine et, depuis 2023, des nouvelles images.
• Création : septembre 2012
• Proposant à la fois un fil d’actualités, des dossiers de fonds, des interviews et de grands entretiens, des data et un annuaire des professionnels et des organisations, News Tank Culture s’adresse aux dirigeants et acteurs de la culture. Il organise également chaque année Think Culture, une journée d’échange et de débat autour de l’innovation dans le pilotage de la culture, avec la volonté de décloisonner les secteurs culturels.
• Direction :
- Bertrand Dicale, directeur général
- Anne-Florence Duliscouët, directrice de la rédaction
- Jacques Renard, directeur délégué Think Culture
- Alexis Bouhelier, directeur du développement
• News Tank Culture est une filiale de News Tank Network, créée par Marc Guiraud et Frédéric Commandeur, qui a également développé :
- News Tank Sport,
- News Tank Éducation et Recherche,
- News Tank RH Management,
- News Tank Cities,
- News Tank Mobilités,
- News Tank Énergies,
- News Tank Agro.
Le groupe emploie une centaine de collaborateurs.
Catégorie : Média
Maison mère : News Tank (NTN)
Adresse du siège
48 rue de la Bienfaisance75008 Paris France
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Fiche n° 6882, créée le 03/04/2018 à 03:02 - MàJ le 17/09/2024 à 17:06
© News Tank Culture - 2024 - Code de la propriété intellectuelle : « La contrefaçon (...) est punie de trois ans d'emprisonnement et de 300 000 euros d'amende. Est (...) un délit de contrefaçon toute reproduction, représentation ou diffusion, par quelque moyen que ce soit, d'une oeuvre de l'esprit en violation des droits de l'auteur. »