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« Doubler nos revenus actuels à échéance de trois ans » (Laurent Hubert, Kobalt)

News Tank Culture - Paris - Entretien n°109141 - Publié le 21/12/2017 à 14:00
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©  D.R.
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« Kobalt Capital est une structure indépendante de Kobalt. C’est un véhicule qui est financé par des investisseurs. Cela nous permet de réaliser un certain nombre de transactions sans mettre à contribution notre bilan. (…) Nous regardons tous types d’acquisitions, dans le sens où nous sommes intéressés par l'édition et les droits masters. (…) Il y a encore beaucoup de catalogues à prendre, notamment aux États-Unis. C’est un marché qui est relativement actif ici et qui deviendra de plus en plus actif. Je crois aussi qu’il y a des acteurs de taille moyenne qui, à terme, seront vendeurs », déclare Laurent Hubert, président et directeur des revenus de la société de services et de gestion de droits Kobalt, dans un entretien à News Tank le 21/12/2017.

Laurent Hubert revient par ailleurs sur l’acquisition par Kobalt de la société de collecte de droits américaine AMRA American Mechanical Rights Agency en 2015. « AMRA est une plateforme de licence et de collecte de droits qui va donner notre contenu directement à tous les fournisseurs de services numériques, essentiellement ceux qui ont une activité globale. Si nous octroyons une licence à un service via AMRA, cela permet d’avoir pour le monde une seule licence et un seul centre de gestion des droits. Cela permet de rationaliser énormément le processus actuel et offre de nombreux avantages aux services comme aux auteurs. (…) Nous avons acheté AMRA il y a deux ans, nous avons commencé à marketer le service en 2017 et nous voyons très clairement le bénéfice non seulement par rapport à nos auteurs et compositeurs, mais aussi pour des éditeurs qui se posent la question des alternatives sur le marché. »

Croissance des revenus de Kobalt, éventualité d’une implantation en France, perspectives de développement du marché du streaming, « transparence » dans les reversements effectués par Kobalt à ses « clients », sont quelques-uns des sujets évoqués par Laurent Hubert pour News Tank.


Quels sont les principaux domaines d’activité de Kobalt ?

Nous sommes présents dans l'édition musicale, les droits voisins, et dans la distribution de musique, surtout sous l’angle des services aux labels, avec notre plateforme AWAL. L'édition représente la majorité de notre activité. Mais les droits voisins sont devenus plus importants récemment, surtout depuis l’acquisition de Fintage l'été dernier, ce qui nous a propulsés au rang de n° 1 dans le domaine de la collecte des droits voisins pour artistes.

Vous êtes essentiellement prestataire de services dans ces domaines, agissant au nom d’artistes, d’auteurs compositeurs, de sociétés d'édition musicale ou de labels, mais vous n'êtes pas propriétaire des catalogues.

C’est exact. L’un des aspects de notre code génétique, c’est que nous ne sommes pas propriétaire de ces catalogues, mais une plateforme de services au travers de nos différentes activités. Nous avons une autre structure, Kobalt Capital, qui se trouve en dehors du compte d’exploitation de Kobalt, et qui nous permet d’acheter des actifs, comme le catalogue Songs. Mais Kobalt gère ces actifs pour le compte de cette entité.

Quelles sont les raisons du rachat de Songs ?

Cette acquisition est dans la droite ligne de notre stratégie d’expansion sur le créneau du répertoire anglo-american dit « front line », c’est-à-dire des hits avec des auteurs contemporains.

Comment se fait la répartition des rôles entre le fondateur de Kobalt, Willard Ahdritz, et vous, en tant que président de la société ?

Il y a 15 ans, Willard Ahdritz disait que le streaming allait s’imposer, et personne ne l’a cru »

Willard Ahdritz est bien entendu le fondateur, le PDG, et il apporte sa vision, notamment sur l’ADN de Kobalt mais aussi sur la technologie, où il a une expérience très supérieure à la mienne. C’est quelqu’un qui, il y a 15 ans, disait que le monde de la musique allait changer, que le streaming allait s’imposer, et personne ne l’a cru. Il a donc un côté visionnaire. Mon rôle, c’est de me concentrer sur la croissance du business, et donc de rendre Kobalt utile à l’industrie. Aujourd’hui, si l’on est un indépendant, je ne vois pas l’intérêt d’investir dans une plateforme comme la nôtre. Il faut du temps et du capital. Mieux vaut investir dans le talent, sur des artistes, des équipes créatives, car cela a un effet multiplicateur. Et laisser à Kobalt le rôle de collecter les droits.

Quelle est la valeur ajoutée apportée par Kobalt ?

La valeur ajoutée pour les artistes est claire à plusieurs niveaux. Tout d’abord, l’artiste garde ses droits à 100 %, donc en termes de valeur ajoutée, c’est le jour et la nuit. Au lieu de donner 50 % des droits à un éditeur, ils en conservent la totalité. C’est un aspect fondamental de notre activité. L’autre aspect important est que nous avons considérablement investi ces 17 dernières années pour construire une plateforme globale, à notre sens la meilleure pour maximiser la collecte des droits.

Nous l’avons fait au travers d’un développement constant et intensif. Mais aussi par des changements structurels, comme par exemple le rachat d'AMRA American Mechanical Rights Agency , société de gestion de droits qui est en contact avec tous les fournisseurs de contenus, et qui permet d'éliminer les intermédiaires à chaque fois que c’est possible, afin d’augmenter le niveau de droits que nous collectons. Cela nous permet aussi d’avoir une vélocité plus importante en termes de rentrée du cash par rapport aux paiements, et aussi d’avoir une plus grande transparence que dans le système actuel.

La transparence est une notion souvent mise en avant par Willard Ahdritz. En quoi Kobalt est-il plus transparent qu’Universal, Warner, BMG ou tout autre acteur du secteur ?

Il n’y a pas de filtre entre nos clients et nous »

Sur plusieurs points. Reprenons l’exemple d’AMRA. Nous donnons un droit d’auditer AMRA alors qu’aucune des autres SPRD Sociétés de perception et de répartition des droits ne donne ce droit. Pour les éditeurs, notre portail donne toutes les informations que nous avons collectées sur la période en temps réel, alors que nos concurrents fournissent des données sur des périodes antérieures. De ce point de vue, il y a de notre part une transparence totale. Notre slogan pourrait être : « When we know it, you know it ! » (« Vous avez les informations en même temps que nous les avons »). Il n’y a pas de filtre entre nos clients et nous.

Est-ce que Kobalt paie les droits en temps réel également ?

Kobalt paie ses clients lorsque nous recevons les sommes provenant de la source de revenus. La où nous sommes différents de nos concurrents, c’est que ces derniers ont une structure régionale et géographique, ce qui fait qu’en général, ils ont des sous-éditeurs ou des filiales dans les différents pays. Le parcours des droits se fait en général de la source de revenus vers le sous-éditeur, qui lui va peut-être attendre un certain temps avant de payer l'éditeur régional, qui va ensuite faire remonter l’information vers les ayants-droit. Pour nous, chaque dollar qui rentre chez Kobalt pour une période donnée est payé durant cette période-là. Donc, de manière générale nous payons en moyenne deux fois plus vite que n’importe quel éditeur parce que nous n’avons pas cette notion de sous-éditeur.

Vous avez récemment annoncé une progression de votre chiffre d’affaires, au point que la barre des 500 M$ (environ 422 M€) de revenus annuels n’est plus très loin. Quand comptez-vous l’atteindre ?

Nous atteindrons ce demi-milliard de dollars dans le cadre de l’année fiscale 2017-2018 (l’année fiscale de Kobalt court du 01/07 au 30/06 de l’année suivante, NDLR).

Parallèlement, Kobalt ne génère pas de bénéfices.

Oui, Kobalt a placé les coûts avant les revenus, car nous sommes dans une période de croissance importante. Et pour gérer cette croissance, nous avons besoin d’investir davantage en ressources. Par exemple, nous allons embaucher plus de 120 personnes cette année rien que pour faire face à notre croissance. Nous voulons, à échéance de trois ans, doubler nos revenus actuels.

Certains de vos concurrents disent que si vous ne faites pas de bénéfices, c’est entre autres parce que vous avez des marges trop faibles par rapport à la réalité du marché. Que leur répondez-vous ?

Nous atteindrons le demi-milliard de dollars de revenus dans le cadre de l’année fiscale 2017/18 »

Je suis assez d’accord sur l’argument selon lequel nous ne « chargeons » pas assez sur Kobalt. Nous avons eu cette stratégie de développement qui était assez disruptive car nous étions un acteur nouveau dans le secteur musical, et que nous avions besoin d’un certain nombre d’arguments pour convaincre certains clients de venir chez nous. Je crois que nous sommes dans une période un peu différente aujourd’hui. Notre société a 17 ans d’existence et une certaine maturité commerciale. Nous avons eu des discussions en interne sur ce sujet et nous avons commencé à augmenter nos prix.

Le centre de gravité de Kobalt a été d’abord la Suède, puis Londres et il semble maintenant que ce soit plutôt New York. Est-ce exact ?

Oui, car nous sommes dans une période de croissance sur le marché américain. C’est aussi parce que la croissance du streaming est très sensible aux États-Unis. Et aussi, heureusement ou malheureusement, parce que la musique américaine s’exporte de mieux en mieux et que la dominance anglo-américaine sur les charts du monde entier est assez évidente. Donc oui, il y a une logique.

Kobalt a racheté AMRA en 2015, société de collecte de droits américaine. Pourquoi avoir choisi cette méthode plutôt que de créer de zéro votre propre société ?

Nous ne sommes pas partisans du statu quo ; nous voulons changer le cadre qui régit les licences et la collecte des droits »

L’appartenance d’AMRA à la Cisac Confédération Internationale des sociétés d’auteurs et compositeurs était un facteur important dans notre décision. Nous ne sommes pas partisans du statu quo ; nous voulons changer le cadre qui régit les licences et la collecte des droits. L’objectif était de développer une solution qui s’applique au monde hors États-Unis. Aujourd’hui, il n’y a pas de solution globale pour la licence de contenus hors États-Unis. Il y a des solutions européennes, mais pas de solution globale. Développer AMRA nous a aussi permis d’offrir quelque chose que nos concurrents n’ont pas et que personne d’autre ne peut offrir.

Qu’est ce qu’AMRA vous apporte en plus ?

AMRA est une plateforme de licence et de collecte de droits qui va donner notre contenu directement à tous les fournisseurs de services numériques, essentiellement ceux qui ont une activité globale. Si nous octroyons une licence à un service via AMRA, cela permet d’avoir pour le monde une seule licence et un seul centre de gestion des droits. Cela permet de rationaliser énormément le processus actuel et offre de nombreux avantages aux services comme aux auteurs. L’idée est de minimiser les frictions entre les auteurs, le contenu et les services. AMRA rend ça possible de manière globale, en excluant les États-Unis. Et ça, personne ne l’avait fait avant.

Quel bilan dressez-vous de cette activité ?

Je pense que le potentiel est énorme. Nous avons acheté AMRA il y a deux ans, nous avons commencé à marketer le service en 2017 et nous voyons très clairement le bénéfice non seulement par rapport à nos auteurs et compositeurs, mais aussi pour des éditeurs qui se posent la question des alternatives sur le marché. Nous avons maintenant des personnes ou des sociétés qui viennent faire des deals directs avec AMRA, même si ils n’ont pas d’accords avec Kobalt.

Kobalt a levé 600 M$ (505 M€) via Kobalt Capital, le 06/11/2017, pour effectuer des achats de catalogues de droits. Comment comptez-vous opérer ?

Nous disposons d’environ 350 M$ (295 M€) en « equity » et le reste en dette, soit un potentiel d’environ 600 M$ (505 M€). C’est une structure indépendante de Kobalt, qui n’est pas détenue par Kobalt. C’est un véhicule qui est financé par des investisseurs. Cela nous permet de faire un certain nombre de transactions sans mettre à contribution notre bilan.

Sur quel type d’acquisitions allez-vous vous porter ?

Nous regardons tout, dans le sens où nous sommes intéressés par l'édition et les droits masters. En revanche, l’achat de sociétés dans lesquelles il y a à la fois de la propriété intellectuelle et des équipes opérationnelles n’est pas le genre de choses sur lesquelles nous nous penchons. Nous sommes davantage sur l’achat d’actifs.

Il reste encore des catalogues à racheter de nos jours ?

Oui, c’est un marché qui est encore très fragmenté. Il y a encore beaucoup de catalogues à prendre, notamment des catalogues aux États-Unis. C’est un marché qui est relativement actif ici et qui deviendra de plus en plus actif. Je crois aussi qu’il y a des acteurs de taille moyenne qui, à terme, seront vendeurs.

Le marché du streaming prend de l’ampleur et ne donne pas de signe de fatigue en 2017. Dans les projections que vous faites chez Kobalt, comment voyez-vous ce marché évoluer ?

Le marché du streaming peut rapidement compter entre 500 millions et un milliard d’utilisateurs payants à l'échelle globale »

Nous sommes assez optimistes sur le streaming. Nous pensons que c’est un marché qui peut rapidement compter entre 500 millions et un milliard d’utilisateurs payants à l'échelle globale. Il y a un certain nombre de pressions, notamment sur les prix, car pour que s’opère une expansion de cet ordre, le modèle économique actuel avec l’abonnement à 9,99 € ou 9,99 $ ne nous paraît pas durable. Mais en valeur absolue, les revenus vont continuer à croître. Avec la croissance, les gros opérateurs - Spotify, Amazon ou Apple - vont demander une réduction des taux de rémunération du contenu. Cela a déjà commencé et cette tendance s’accélérera. Ce à quoi on va également assister, et qui concerne les majors, c’est que les artistes vont demander des taux de plus en plus élevés, proche de 50 %, loin des taux qui sont pratiqués aujourd’hui.

Des sociétés comme BMG, où vous avez travaillé, accordent des taux de royautés plus élevés aux artistes pour les usage numériques. Est-ce un modèle qui est tenable pour une société dans le secteur de la musique enregistrée ?

Je pense que c’est tenable à partir du moment où on définit clairement quel est le service que l’on rend. Si effectivement on veut une panoplie complète de services, c’est moins tenable, mais on va vers une fragmentation de ces services et l’artiste va réfléchir en se disant : « quel est l’environnement dans lequel je peux avoir le plus de valeur ajoutée ? ». Je vois un environnement où tous ces services ne seront pas obligatoirement sous le même toit.

Kobalt n’est pas présent en France. Pourquoi ?

Tout d’abord, parce que notre stratégie était tout d’abord concentrée sur le catalogue anglo-américain. Il y a un certain nombre de réflexions sur ce que nous devrions faire en France. La réflexion est à deux sens : d’une part, si nous avions un bureau en France, pourrait-on exploiter de façon plus efficace nos droits et générer plus de revenus pour nos clients ? Et si nous apportions notre modèle au répertoire local, y aura-t-il une opportunité importante ? La réponse est oui dans les deux cas. La question est de savoir quand et comment nous pourrons le faire.

Cela pourrait-il se faire par le biais d’une acquisition, comme avec Fintage ?

Cela peut passer par une acquisition, mais aussi de manière organique. Nous avons un catalogue qui a une taille critique aujourd’hui et nos revenus en France sont suffisamment importants pour le justifier. Nous pourrions bien entendu disposer d’une plateforme locale. Est-ce que cela nous permettrait de générer plus de revenus si nous avions des gens sur place ? Oui, dans certains domaines, entre autres sur la synchro. Si je fais des signatures en France, y a-t-il une opportunité de revenus hors France ? Probablement.

Mais être sur place ne vous permettrait-il pas d’extraire plus de revenus pour vos clients, en particulier dans le domaine des droits voisins ?

Oui, mais nous sommes dans un monde qui est de plus en plus automatisé et ou la data a de plus en plus d’importance. Même si c’est loin d'être parfait, les tendances sont claires. Avec AMRA, nous ne sommes plus dans ce cas de figure puisque nous collectons directement auprès des services numériques. Je n’ai pas nécessairement besoin d’avoir une conversation avec la Sacem Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique .

Il reste tout de même les droits généraux qui constituent le gros des revenus de la Sacem et des éditeurs.

Sur les droits d’exécution publique, nous faisons un travail en direct avec la Sacem. C’est une relation qui est plutôt positive. Je ne vois pas forcément quel est le bénéfice d’avoir des équipes sur le terrain pour travailler en direct avec la Sacem. Avoir quelqu’un à Londres pour faire ce travail, à mon avis, marche aussi bien. Si j’avais du répertoire local, cela serait différent.

À quoi va ressembler l’avenir de Kobalt dans trois à cinq ans ? Y a-t-il des secteurs où Kobalt n’est pas présent dans lesquels vous pensez investir ?

Si des opportunités se présentent pour étendre notre zone de services dans la musique ou même au-delà de la musique, nous les étudierons »

Nous sommes assez opportunistes de ce point de vue. Si des opportunités se présentent pour étendre notre zone de services dans la musique ou même au-delà de la musique, nous les étudierons. Nous avons une expérience dans le domaine de la gestion de la propriété intellectuelle qui peut être appliquée à l’ensemble du secteur du divertissement. Nous regarderons d’autres secteurs comme la vidéo ou encore le livre, dont les systèmes de gestion de droits sont antiques.

Sur le plan personnel, comment un Français arrive-t-il à se positionner dans ce secteur de la musique et jouer un rôle de premier plan sur un marché comme le territoire Nord-Américain, chez BMG ou Kobalt ?

Il y a certainement un élément de circonstance et de chance. Une des grandes forces de ce pays c’est que, quelle que soit votre origine, quel que soit votre accent, si vous avez la volonté, la capacité de travail, et un peu de chance, tout est possible. En ce qui me concerne, ça a été presque par accident.

Je suis arrivé aux États-Unis à l'âge de 20 ans. J’ai commencé à travailler dans une industrie qui n’avait rien a voir avec celle de la musique. Je suis retourné étudier autour de 30 ans et c’est là que s’est éveillé mon intérêt pour l’industrie de la musique. Il se trouve que BMG recrutait alors sur le campus. J’ai eu une chance assez exceptionnelle d'être recruté par Nick Firth (PDG de BMG Music Publishing de 1987 à 2007, NDLR), qui était un mentor pour moi.

La deuxième chance que j’ai eue, après avoir quitté une première fois BMG, c’est de remonter une affaire à partir de rien pour Bertelsmann. J’avais quitté le groupe Bertelsmann en très bons termes. Il y avait donc quelque chose de naturel à ce qu’ils me contactent de nouveau une fois qu’ils avaient décidé de se relancer dans la musique. J’ai accepté et encore une fois j’ai eu la chance de travailler avec Hartwig Masuch (PDG de BMG, NDLR) pendant huit ans et avec qui j’ai eu d’excellents rapports et vécu une expérience personnelle et professionnelle extraordinaire.

Et Kobalt ?

Pour moi, être chez Kobalt est une situation idéale. C’est un domaine où on peut faire la différence. C’est un exercice de transformation. Nous sommes à cheval entre le contenu et la technologie, et je ne pouvais pas imaginer quelque chose d’aussi intéressant. Je suis ici depuis un peu plus d’un an et je vois les choses d’un œil complètement différent que celui que j’avais avant de travailler pour Kobalt. Cela a ouvert ma réflexion sur l’avenir de l’industrie, et aussi sur l’apport de la technologie, de la manière dont elle peut faire évoluer le secteur. Nous avons une carte à jouer dans ce domaine.

Laurent Hubert


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Parcours

Kobalt
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Kobalt
Président et directeur des revenus
Kobalt
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Président - créatif et marketing
BMG Rights Management
Directeur des opérations
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Partenaire
BMG Music Publishing
Directeur des opératation et vice-président exécutif
BMG Music Publishing
Vice-président, international
Club Med Sales, Inc.
Directeur du Marketing
Club Med Sales, Inc
Directeur du marketing et des nouveaux médias

Fiche n° 27774, créée le 19/12/2017 à 17:52 - MàJ le 28/01/2020 à 15:45

Kobalt

Société spécialisée dans la gestion de droits et les services aux artistes, labels et éditeurs de musique
Année de création : 2000
2001 : création de Kobalt Music Publishing
• 2011 : création de Kobalt Neighbouring Rights, filiale reprise par Sony Music Entertainment en février 2021
• Décembre 2011 : rachat de d’AWAL, société de distribution numérique pour artistes et labels indépendants, rachetée par Sony Music Entertainment en février 2021
• 2012 : création de Kobalt Label Services
• 2015 : rachat de la société de perception de droits d’auteurs américaine AMRA
• 07/09/2022 : annonce d’une prise de participation majoritaire de Francisco Partners dans Kobalt
• Représente  :
- 25 000 auteurs
- 600 éditeurs
- 20 000 artistes independants
Fondateur et président  : Willard Ahdritz
Directeur général : Laurent Hubert (depuis janvier 2020)
• Contact : Sean Stevens, directeur communication et relations presse


Catégorie : Divers Privé


Adresse du siège

4 Valentine Place
SE1 8QH Londres Royaume-Uni


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Fiche n° 3864, créée le 08/02/2016 à 11:56 - MàJ le 08/09/2022 à 15:25


© News Tank Culture - 2024 - Code de la propriété intellectuelle : « La contrefaçon (...) est punie de trois ans d'emprisonnement et de 300 000 euros d'amende. Est (...) un délit de contrefaçon toute reproduction, représentation ou diffusion, par quelque moyen que ce soit, d'une oeuvre de l'esprit en violation des droits de l'auteur. »

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