Toulouse : 1^re Biennale internationale des arts vivants du 24/09 au 12/10/2019, 30 partenaires

Proposer un événement artistique « original » qui développe l’attractivité touristique et culturelle du territoire toulousain, tel est l’objectif de la Biennale internationale des arts vivants dont la 1^re édition se tiendra dans 25 lieux de la métropole toulousaine du 24/09 au 12/10/2019. Lancée à l’initiative du ThéâtredelaCité, CDN Centre dramatique national Toulouse Occitanie, la manifestation est imaginée par 30 structures culturelles « de natures et de tailles différentes » de la métropole toulousaine, parmi lesquelles Les Abattoirs, FRAC Fonds régional d’art contemporain Occitanie Toulouse, La Place de la Danse, CDCN Centre de développement chorégraphique national , le centre culturel Bellegarde ou La Grainerie. La biennale, qui est l’occasion d'« expérimenter une vision du travail collaboratif », prend la forme d’un « grand événement festif dont chacun des partenaires est à la fois un rouage et le maître d’œuvre ». « Sur la cinquantaine de projets programmés, 27 sont co-construits par plusieurs structures partenaires en fonction des moyens de chacune d’elles. Les collaborations portent sur l’accueil des projets, leur financement et/ou des aspects de communication », indique Julia Sterner, coordinatrice de l’événement, à News Tank le 13/06/2019. 

Pensée pour « faire circuler les publics entre les lieux », la biennale est ouverte à toutes les formes d’art vivant (théâtre, danse, musique, cirque, lecture, photographie, arts visuels, cinéma, performance, arts de la rue), à l’international et à tous les publics et tous les âges.  « Plus 30 spectacles » (dont 4 créations et 10 premières en France), 3 sorties de résidences, 4 lectures et 4 concerts sont notamment prévus. Declan Donnellan, Tatiana Frolova, Ivo Dimchev, Vincent Lécuyer, Rimini Protokoll et Stefan Kaegi, Aurélien Bory et Mladen Materic ou Luke George et Daniel Kok sont quelques-uns des artistes programmés. 

« En créant des liens, en (ré)activant une meilleure connaissance réciproque mais sans gommer les originalités, la biennale est un exemple de politique culturelle à l’échelle métropolitaine que les acteurs et les publics peuvent s’approprier à la fois collectivement et individuellement. À moyen terme, les structures partenaires se fixent comme missions d’identifier des équipes artistiques qui comptent et qui innovent, coréaliser ou coproduire des spectacles, communiquer autour d’eux et les faire tourner en région et au-delà », indiquent les partenaires.

« Près de 15 000 spectateurs » sont attendus pour la première édition.

La Biennale internationale des arts vivants 2019 en chiffres

• Une cinquantaine de projets artistiques, dont 
  • « Plus 30 spectacles » (4 créations et 10 premières en France)
  • 3 sorties de résidences
  • 4 lectures
  • 4 concerts
  • 3 installations
  • 3 temps de rencontres
  • 1 cycle de projections
  • 6 ateliers de pratique artistique à destination du grand public et/ou des professionnels
• 100 représentations
• « Près de 30 nationalités représentées » : Canada, Chili, Argentine, Brésil, États-Unis, Allemagne, Royaume-Uni, Belgique, Pays-Bas, Espagne, Hongrie, Pologne, Italie, Bulgarie, Finlande, Égypte, Australie, Singapour…
• « Près de 15 000 spectateurs » attendus.
• Budget de 900 000 euros, dont 12 % de subventions publiques fléchées « spécifiquement » sur l’événement. « Ces subventions sont allouées, pour une part, à des frais généraux de coordination, et, pour une autre part, à un fonds dédié permettant de compléter le financement de certains projets collaboratifs imaginés pour la biennale », indique Julia Sterner.