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Midem 2016 : 33 % des start-ups musicales françaises démarrent avec moins de 10 K€ de capital (IRMA)

Paris - Actualité n°70581 - Publié le 06/06/2016 à 16:56
©  IRMA
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• 33 % des start-ups musicales françaises démarrent avec moins de 10 000 € de capital,
• 35 % ont levé des fonds (1,9 levée de fonds en moyenne),
• 82 % des des start-ups de la musique réalisent moins de 300 000 € de chiffre d’affaires,
• 60 % ont bénéficié d’un accompagnement par un organisme dédié (incubateur, pépinière, etc.),
• 70 % ont leur siège social en Île-de-France,
• 46 % de leurs fondateurs avaient déjà travaillé dans le secteur musical auparavant,
telles sont quelques-unes des données-clés de la première enquête sur les start-ups françaises intervenant dans le domaine de la musique, réalisée par l’IRMA Centre d’information et de ressources pour les musiques actuelles et présentée à l’occasion du 50eMidem Marché international du disque et de l’édition musicale , le 03/06/2016.

« Cette étude est la première que nous réalisons et, à notre connaissance, la première réalisée sur le champ des start-ups musicales françaises et sur leurs fondateurs. L’objectif est de la pérenniser pour pouvoir dégager des tendances d’année en année, notamment pour observer la durée de vie de ces structures, mais aussi la vitalité du secteur, où les initiatives sont nombreuses », indique Mathias Milliard, content manager à l’IRMA, à News Tank.

« L’une des tendances-clés de l’enquête réside dans le fait que 86 % des start-ups de la musique développent une offre BtoB : elles participent à la régénération de l’écosystème en tant que prestataires pour l’industrie. Autre tendance : les business angels auprès de qui les start-ups ont levé des fonds travaillent pour 14 % dans le secteur musical. C’est une proportion assez faible, qui peut signifier la distance qui continue d’exister entre le monde de la musique et celui des technologies, alors que les start-ups représentent l’avenir de l’industrie musicale », précise Fabrice Jallet, expert information/innovation à l’IRMA. Le Centre de ressources commercialise cette enquête.

Méthodologie
  • Enquête été réalisée par questionnaires en mai 2016.
  • Panel d’entreprises et de personnes enquêtées constitué à partir du travail de veille, d’expertise et de référencement effectué au quotidien par les services de l’IRMA
  • Ont été entendues et comprises comme « startups de la musique » les entreprises implantées en France ayant :
    • une activité en interaction avec l’économie de la musique
    • une activité porteuse d’innovation
    • une structure juridique de nature lucrative
    • une structure non cotée en bourse
    • moins de huit ans d’âge
    • moins de 49 salariés
Les start-ups, l’emploi et les fondateurs
  • 250 startups intervenant dans le domaine de la musique identifiées
    • 87 % ont répondu à l’enquête, soit 35 % du panel.
  • 386 personnes salariées dans les start-ups du panel
    • Moyenne de 4,4 salariés par entreprise
  • 8 % sont des femmes parmi les 116 fondateurs ayant répondu à l’enquête
  • Âge médian du fondateur : 34 ans.
    • Le plus jeune a 19 ans, le plus âgé 62.

Répartition de l’activité des start-ups par secteur

Répartition de l'activité des start-ups par secteur - ©  IRMA

Tendances et caractéristiques des start-ups

  • La multiactivité  : elle concerne 44 % des entreprises interrogées, « principalement par le caractère transversal et déclinable des produits et services qu’elles proposent ».
  • Les start-ups « concrétisent les nouvelles interfaces de la musique » : les applications web (74 %) et les applications mobiles (44 %) sont les outils les plus développés, devant le hardware (17 %) et les API Interface de programmation d’applications  (5 %).

Le financement

  • 56 % commencent leur activité avec moins de 20 000 €, dont 33 % avec moins de 10 000 €.
    • Il s’agit de fonds personnels (58 %) et de « love money » (21 %).
    • Les levées de fonds sont un outil « privilégié » de financement des start-ups : 35 % ont levé des fonds depuis leur création.
    • La première levée intervient en moyenne 14 mois après la création.
  • 41 % des start-ups ont eu recours à des emprunts, principalement auprès des banques (68 %), mais la BPI Banque publique d’investissement et l’Ifcic Institut pour le financement du cinéma et des industries culturelles sont « très peu sollicités » : 63 % ne leur ont jamais adressé de demandes.
  • En moyenne, une start-up génère du chiffre d’affaires au bout de 6,5 mois.

IRMA

Centre d’information et de ressources pour les musiques actuelles

• Association de loi 1901, conventionnée par le ministère de la Culture et de la Communication.
• Créée en 1994 par la fusion du Centre d’information du rock (CIR), du Centre d’information du jazz (CIJ) et du Centre d’information des musiques traditionnelles et du monde (CIMT).
• Dissoute le 30/10/2020, avant l’intégration de ses missions et ses équipes au CNM.

• Missions :

- information, orientation, conseil et formation des acteurs des musiques actuelles

- mise à disposition de ressources expertisées

- réalisation d’études et publications

- centre de ressources et de documentation ouvert au public

• Tél. : 01 43 15 11 11


Catégorie : Divers Public


Adresse du siège

22 rue Soleillet
75980 Paris Cedex 20 France


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Fiche n° 45, créée le 27/09/2013 à 13:23 - MàJ le 03/11/2020 à 11:28


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