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« Les spectateurs nous ont suivi hors les murs au-delà de nos espérances » (Emmanuel Demarcy-Mota)

News Tank Culture - Paris - Entretien n°93862 - Publié le 19/05/2017 à 12:00
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©  Jean-Louis Fernandez
©  Jean-Louis Fernandez

« L’enjeu était de maintenir la relation aux artistes et à la création dans toutes les dimensions qui font le Théâtre de la Ville : la pluridisciplinarité, l’ouverture internationale et l’attention à l’enfance et à la jeunesse. (…) Cette saison était un espace de liberté à conquérir qui nous a amenés à être dans l’innovation permanente, à être toujours inventifs. (…) Le résultat a été au-delà de nos espérances ! Le public a d’abord choisi les artistes puis a été dans les lieux qui les accueillaient », déclare Emmanuel Demarcy-Mota, directeur du Théâtre de la Ville, à propos de la saison hors les murs mise en place durant les travaux de rénovation du théâtre, dans un entretien à News Tank le 19/05/2017. Fermé depuis octobre 2016, le théâtre rouvrira pour la saison 2019-2020.

« Sur une jauge globale de 230 000 places mises en vente par le Théâtre de la Ville, nous sommes à 200 000 places à ce jour. C’est au-delà de l’objectif que nous nous étions fixés, qui était autour de 180 000 places à l’issue de la saison (qui court jusqu’au 02/07/2017, NDLR). Parmi elles, 130 000 places proviennent des abonnements au Théâtre de la Ville qui se sont répartis sur l’ensemble des lieux partenaires. Cela prouve donc, contrairement aux idées reçues, la mobilité des spectateurs », précise-t-il.

Enjeux des saisons hors les murs, modalités des partenariats avec les lieux accueillant une partie de la programmation, réponse du public, grands axes et nouveautés de la saison 2017-2018, avancement des travaux et date de réouverture du Théâtre de la Ville, Emmanuel Demarcy-Mota répond aux questions de News Tank.


À l’occasion de la fermeture pour travaux de sa salle historique, le Théâtre de la Ville a déployé une saison 2016-2017 hors les murs à l’Espace Cardin et dans une vingtaine de lieux partenaires. Quel bilan faites-vous de cette première saison « hors normes » ?

Cette saison, singulière en effet, a cherché à être innovante. L’enjeu était de maintenir la relation aux artistes et à la création dans toutes les dimensions qui font le Théâtre de la Ville : la pluridisciplinarité, l’ouverture internationale et l’attention à l’enfance et à la jeunesse. Depuis son origine, le Théâtre de la Ville, qui est historiquement inscrit dans le grand mouvement du Théâtre des Nations né après la Seconde Guerre mondiale, porte une idée de la culture et de l’art qui se joue à travers la rencontre des disciplines et l’effacement des frontières. Le projet que je mène travaille à cet effacement de toutes les frontières, qu’elles soient artistiques, mentales ou sociales. Cette saison était un espace de liberté à conquérir qui nous a amenés à être dans l’innovation permanente, à être toujours inventifs. Et notre public attend cela de nous. Le Théâtre de la Ville doit les surprendre, les étonner et, à travers les formes qu’il présente, amener le débat. Quant à l’accueil des grands artistes internationaux, également une tradition pour le Théâtre de la Ville, il contribue à une dynamique, à l’idée de la France et de Paris comme lieu de dialogue et de découverte.

Nous avons essayé de trouver les orientations pour répondre à ces enjeux. La direction, qui fonctionne de manière très collective, a été fortement investie dans toutes ces réflexions et dans les actions qui en ont découlé. Nous sommes arrivés à la conviction que la fermeture devait amener une ouverture. Elle était une occasion de réinventer des choses et, notamment, d’innover en créant une relation de partenariat qualitative avec 20 lieux à Paris et en Île-de-France.

Comment avez-vous procédé pour monter ces 20 partenariats ?

En proposant un échange réel. Il ne s’agissait pas de recaser des spectacles mais de faire du sur mesure, de travailler en plein accord avec les artistes, en cherchant le plateau qui corresponde le mieux à tel acte de création. Tout en étant dans un cadre innovant, nous avions une dynamique à maintenir et des fondamentaux à respecter. Monter une programmation avec 20 lieux demande énormément d’anticipation mais aussi un travail quotidien. Les équipes ont fait un travail colossal. Il faut gérer la répartition des jauges dans chaque salle, définir les quotas de places pour les jeunes et les scolaires dans des lieux où nous ne sommes pas chez nous et qui ont leurs propres contraintes, coordonner certains aspects administratifs et financiers, faire collaborer les équipes techniques… Nous sommes dans l’invention perpétuelle avec l’ensemble des services, avec les artistes et selon les lieux. Nous avons travaillé ainsi, semaine après semaine de programmation, pour créer une saison.

Nous nous sommes attachés à faire de l’Espace Cardin un lieu de théâtre public »

Nous avons également renforcé la programmation du Théâtre des Abbesses, doté de 400 places et ouvert de septembre à juin, y compris pendant les vacances scolaires. Nous avons donné vie à un lieu, l’Espace Cardin rénové et mis à disposition par la Ville de Paris. Nous nous sommes attachés à en faire un lieu de théâtre public et à créer une dynamique de service public du théâtre dans ce lieu dont ce n’était pas l’histoire. Pour résumer, nous avons veillé à préserver les axes de l’identité du Théâtre de la Ville et à définir ce qui serait le plus approprié à chaque lieu. Cela a d’ailleurs généré des raretés comme le fait de présenter de la danse contemporaine au Théâtre du Rond-Point, qui n’en avait jamais accueilli, ou au Théâtre de la Colline, qui présentera Crystal Pite fin mai-début juin 2017. Cela nécessite de convaincre nos partenaires d’avoir confiance dans nos choix. Mais cela permet aussi de belles rencontres, la jolie salle de 300 places du CRR Conservatoire à rayonnement régional de Paris a une formidable acoustique, la Philharmonie peut accueillir de la danse dans d’excellentes conditions, etc. Ce n’est pas un éclatement sur différents sites mais un maintien de la ligne du Théâtre de la Ville. La difficulté est de savoir créer un parcours au sein duquel les gens vont circuler tout au long d’une saison.

Quels ont été les résultats en la matière ? La mobilité est souvent perçue comme un frein aux sorties culturelles. Le public vous a-t-il suivi ?

Le résultat a été au-delà de nos espérances ! Le public a d’abord choisi les artistes puis a été dans les lieux qui les accueillaient. Sur une jauge globale de 230 000 places mises en vente par le Théâtre de la Ville, nous sommes à 200 000 places à ce jour. C’est au-delà de l’objectif que nous nous étions fixés, qui était autour de 180 000 places à l’issue de la saison (qui court jusqu’au 02/07/2017, NDLR). Parmi elles, 130 000 places proviennent des abonnements au Théâtre de la Ville qui se sont répartis sur l’ensemble des lieux partenaires. Cela prouve donc, au contraire, la mobilité des spectateurs. D’autant plus que nous proposons 80 % de créations, mais le public prend le risque.

Cela s’explique sans doute aussi par le fait que le THV dispose d’un public très fidèle.

Certes, mais je dirais fidèle par la diversité. Notre public est divers, y compris par les classes sociales qui le composent. Il s’intéresse au théâtre, à la danse, à la musique. Il connaît une forte hausse des moins de trente ans depuis trois ans et cette tendance s’est confirmée durant cette saison hors les murs, y compris parmi nos abonnés. Cela aurait pu ne pas fonctionner mais nos abonnés nous ont suivi à hauteur de 130 000 places. Et 70 000 autres places ont été vendues aux non abonnés. Nous savons que la demande sur quelques grandes compagnies est supérieure à ce que nous pouvons offrir. Des compagnies comme celle de Pina Bausch font le plein sur de longues séries de représentations et c’est d’ailleurs au Théâtre de la Ville qu’elles font leurs plus longues séries de représentations. Mais ces compagnies qui ont un répertoire ne peuvent être absentes trop longtemps et cela limite l’offre.

Je ne ferai pas de création en 2017-2018 et ma pièce « L’État de siège » sera reprise, dans une version retravaillée »

C’est aussi pour cette raison que je favorise les reprises, comme ce sera le cas avec ma pièce « L’État de siège » d’après Albert Camus, qui a été jouée 5 semaines mais aurait pu l’être davantage. Je ne ferai donc pas de création en 2017-2018 et elle sera reprise, dans une version retravaillée. Nous avons fait le pari de la continuité, du compagnonnage, et ce pari était le bon.

Comment se répartissent les spectacles entre vos propres espaces (Théâtre des Abbesses et Espace Cardin) et les lieux partenaires ?

Sur la jauge de 230 000 places, 130 000 places sont proposées aux Abbesses et à Cardin et 100 000 places chez nos partenaires. C’est équilibré. Nous avons eu très peu de retours négatifs sur la question de la mobilité. Le public est content de découvrir des lieux.

Comment fonctionnent vos actions en direction des scolaires dans la configuration actuelle ?

Nous avons organisé un grand nombre de représentations dans les écoles, même si cet aspect est moins visible. Nous veillons à la place de l’artiste à l’école qui est un vrai enjeu, tout comme l’engagement de personnalités reconnues dans les établissements scolaires. Nous proposons des séances gratuites et des ateliers de pratique artistique (théâtre ou danse) à plus de 3 000 enfants issus de 31 écoles primaires de 12 arrondissements sur les temps périscolaires les mardis et vendredis après-midi. Cela représente 62 ateliers par semaine. Les compagnies et les acteurs du Théâtre de la Ville y participent. Ils reçoivent aussi une formation sur la façon de travailler avec les enfants de 7 à 10 ans. Plus de 7 000 enfants assistent chaque saison à des créations, par exemple en 2017-18 celles d’Akram Khan ou de David Lescot, dans le théâtre ou à l’école. Chaque enfant voit trois spectacles par an. Le dispositif portant sur trois années, chacun aura vu 9 spectacles de théâtre, danse et musique.

Quelles sont les spécificités de la saison 2017-2018 qui se déroulera dans la même configuration hors les murs ?

Nous investirons de nouveaux lieux tels que l'IMA Institut du monde arabe , pour un grand week-end musical avec trois concerts, ouvert sur l’international et la danse. Le Panthéon accueillera aussi une création de Yoann Bourgeois
• Acrobate, acteur, jongleur, danseur, chorégraphe. • Diplômé du Centre National des Arts du Cirque (Châlons-en-Champagne) et formation au Centre National de Danse Contemporaine…
 qui va inventer un projet pour ce lieu atypique. Il concevra un spectacle déambulatoire, mêlant acrobatie et équilibre, autour du thème du pendule de Foucault. Enfin la Seine musicale • Complexe musical situé sur l’Île Seguin, à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine) • Comprend un auditorium de 1 150 places, dédié aux musiques classiques, et une grande salle (4 000 à 6 000…  accueillera un spectacle musical mis en scène par Séverine Chavrier Directrice @ Comédie de Genève • Fondatrice @ Compagnie La Sérénade interrompue
• Musicienne et metteuse en scène • Formation de musicienne (médaille d’or de piano, diplôme du Conservatoire de…
 avec la chef d’orchestre Laurence Equilbey Directrice artistique pour la saison Insula et invités du Département des Hauts-de-Seine @ La Seine Musicale • Fondatrice et directrice musicale @ Insula Orchestra • Artiste associée @ Grand Théâtre… .

À l’Espace Cardin, les artistes utiliseront des lieux extérieurs à la salle. Ainsi, Mohamed El Khatib, qui sera artiste associé, proposera un spectacle dans plusieurs espaces de Cardin, qui n’est pas spécifiquement un théâtre et offre divers lieux qu’il est possible d’investir, de détourner.

• 2016-2017 : 20 lieux, 123 projets, 230 000 billets proposés, 200 000 vendus au 15/05/2017

• 2017-2018 : 18 lieux, 101 projets, 210 000 billets proposés, 30 créations venues de 26 pays, 18 nouveaux artistes (9 chorégraphes, 9 metteurs en scène)

Les mutations se font en dialogue avec les artistes. Nous nous employons à ne pas envisager la fermeture comme un obstacle mais à créer de nouveaux possibles où les artistes s’emparent de la situation. Nous donnons la possibilité aux artistes de réinventer les espaces. Cela crée une dynamique et ce message passe bien auprès des publics.

Nous accueillerons 9 chorégraphes et 9 metteurs en scène pour la première fois, en 2017-2018 »

Nous accueillerons aussi beaucoup de nouveaux visages, dont 9 chorégraphes et 9 metteurs en scène pour la première fois. Gaëlle Bourges, par exemple, va proposer une forme tout public à partir de son travail de chorégraphe pour le Parcours enfance et jeunesse.

Cette place accordée à la jeunesse est pour moi fondamentale. Le parcours enfance et jeunesse, que j’ai initié à mon arrivée, associe plusieurs lieux comme le Monfort • Établissement culturel de la Ville de Paris• Programmation pluridisciplinaire et contemporaine• 2 salles :- Grande Salle (454 places assisses)- Cabane (120 places assises)• Président : Bernard… , le Centquatre • Lieu pluridisciplinaire (art, culture et innovation) • Espace de résidences et de production pour les artistes • Lieu fondé en 2008 • Direction  : José-Manuel Gonçalvès • Contact …  ou le Musée en herbe • Musée géré par une association loi 1901 reconnue d’intérêt général, subventionnée par la Ville de Paris, soutenue ponctuellement par l’État, la Région Île-de-France, des entreprises privées et…  qui rejoindra le dispositif à la saison prochaine. Il s’appuie sur des artistes et des structures qui se préoccupent de la question de la nouvelle génération de spectateurs et interroge la façon de travailler avec les artistes pour des créations dès le plus jeune âge. Certains, comme Jérôme Bel, proposeront par exemple deux formes d’un même travail de départ, s’adressant à deux types de public, jeune et adulte. Christian Rizzo, Brigitte Jaques-Wajeman, Akram Khan ou encore Fabrice Melquiot et moi-même travailleront également dans cette logique de transmission aux plus jeunes.

Vous engagez des artistes reconnus dans le travail avec le jeune public.

Oui, c’est important. On a tendance à penser que ces artistes ne sont pas disponibles pour ce type d’actions ou qu’ils ne sont pas intéressés par ce type d’approche. Mais c’est surtout que ce n’est pas ce qu’on leur demande dans le réseau de production. Et pourtant, quelle joie pour les jeunes spectateurs de découvrir la danse avec Akram Khan, par exemple ! Nous essayons donc d’amener les artistes à s’interroger sur l’acte de transmission artistique à destination du plus jeune âge. Et ils sont nombreux à s’y pencher avec intérêt.

Nous développons un nouveau programme à destination des enfants autistes »

Nous souhaitons nous adresser à tous, dans la diversité des publics. Nous développons ainsi un nouveau programme à destination des enfants autistes. Il comprend une formation pour les acteurs sur la façon de travailler avec ces enfants et fait l’objet d’un travail construit sur toute l’année entre le théâtre et l’hôpital.

Comment avance le chantier de rénovation ? Qu’en est-il de la date de réouverture ?

La réouverture est reportée à l’horizon 2019-2020. Ce léger décalage est du à des « surprises » comme il y en a toujours sur les chantiers. Les zones à désamianter et déplomber ont du être élargies. Le reste des travaux de mise aux normes, d’accessibilité et de reconfiguration des espaces se poursuit.

La réouverture a été repoussée, nous présenterons donc une troisième saison hors les murs en 2018-2019 »

Nous présenterons donc une troisième saison hors les murs en 2018-2019, lors de laquelle nous investirons notamment des lieux non théâtraux.

Quel est l’impact économique de la fermeture pour le Théâtre de la Ville ?

Nous travaillons à équipe constante et chacun a absorbé une partie du travail supplémentaire lié à cette configuration spécifique. Les équipes sont très impliquées et c’est aussi ce qui a rendu possible cette saison ambitieuse. Nous avons reçu une aide supplémentaire de la Ville de Paris pour 2016 et 2017 afin de mener à bien le projet. Cet argent (250 000 € en 2016 et 100 000 € en 2017) est affecté en priorité à la programmation artistique. Il sert aussi à compenser la perte de jauge entre la salle du Théâtre de la Ville et les salles partenaires de 700-800 places. L’Espace Cardin offre 500 places contre les 1 000 de notre salle de la place du Châtelet. Malgré le succès, le rapport économique pourrait être déséquilibré sans cet apport complémentaire. La Ville de Paris a une attention réelle pour la construction de ces saisons exceptionnelles et comprend la mécanique qui l’accompagne.

Concernant les partenariats internationaux que vous évoquiez, qu’avez-vous pu développer dans une configuration où vous ne disposez pas de vos murs habituels ?

Au-delà de la programmation d’artistes internationaux dans nos salles et dans les salles partenaires, nous faisons circuler des œuvres françaises à l’étranger. « L’État de siège » va ainsi tourner aux États-Unis dans 5 villes (New-York, Los Angeles, San Francisco, Boston et Ann Arbor à côté de Detroit) puis à Ottawa au Canada. Nous faisons également travailler plusieurs artistes « Théâtre de la Ville » à l’étranger, les chorégraphes Maguy Marin et Ambra Senatore notamment. Nous avons lancé des collaborations avec des structures à Brooklyn (la BAM Brooklyn Academy of Music (New York) ), Lisbonne (Théâtre Municipal São Luiz) et en entamons de nouvelles à Amsterdam (Stadsschouwburg-Amsterdam) et à Téhéran (Teatr-e Shahr) pour organiser une présence forte de ces artistes du THV pendant 2 à 3 semaines. En retour nous accueillerons des artistes provenant de leurs lieux ou de leurs réseaux. Nous procédons ensemble au choix des artistes dans les deux cas. L’idée est de réussir à connaître mieux les artistes de ces pays et d’en identifier de nouveaux. C’est une façon de renouveler nos réseaux de coopération.

• Ouvert à tous les candidats sous condition de proposer une forme de 10 minutes pour trois interprètes maximum

• Sélection par un jury exclusivement composé d’artistes de plusieurs disciplines

• Les lauréats de l’édition 2016 ouvriront la saison 2017-18 aux Abbesses, après avoir bénéficié d’un accompagnement logistique et financier du THV, avec le soutien de la Fondation d’entreprise Hermès.

Emmanuel Demarcy-Mota


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Parcours

Festival d‘Automne à Paris
Directeur général
Saison France-Portugal
Président

Fiche n° 48, créée le 30/09/2013 à 15:27 - MàJ le 10/04/2024 à 16:27

Théâtre de la Ville

• Théâtre subventionné par la Ville de Paris
• Deux salles : Théâtre de la Ville - Sarah Bernhardt (place du Châtelet, Paris 4e) et Théâtre des Abbesses (Paris 18e)
• Fermeture du théâtre pour des travaux de rénovation et de mise aux normes d’octobre 2016 au 09/09/2023

• Missions :
production, accueil et diffusion de spectacles en théâtre, danse, musique et musiques du monde

Président  : Xavier Couture (depuis 2019)
• Direction : Emmanuel Demarcy-Mota (depuis 2008)

• Contact :
Manon Martins, responsable communication musique, projets passerelle, partenariats et coordination
• Tél. : 01 48 87 54 42


Catégorie : Théâtre


Adresse du siège


2, place du Châtelet
75004 Paris France


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Fiche n° 203, créée le 27/09/2013 à 13:23 - MàJ le 03/09/2024 à 15:02

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