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Les Champs Libres : « La gratuité totale a radicalement transformé la fréquentation » (Corinne Poulain)

News Tank Culture - Paris - Entretien n°302004 - Publié le 28/11/2023 à 13:20
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Corinne Poulain -

« Les Champs Libres • Établissement public de culture et de savoirs de Rennes Métropole• Création : mars 2006• Propose une programmation culturelle gratuite (rencontres, concerts, projections, expositions scientifiques… connaissent leur plus forte fréquentation depuis 2006, en grande partie due à la nouvelle gratuité de l’exposition permanente. Cela s’accompagne d’un rajeunissement du public, d’un nombre important de primo-visiteurs et d’une diversification des usages », déclare Corinne Poulain Directrice @ Les Champs Libres (Rennes)
, directrice des Champs Libres à Rennes qui rassemblent en leur sein une bibliothèque, le musée de Bretagne et l’Espace des Sciences, à News Tank le 28/11/2023. « La gratuité totale a radicalement transformé la fréquentation du musée de Bretagne. Aujourd’hui, il est perçu comme une extension de l’espace public. On entre au musée de la même manière que l’on entre aux Champs Libres, sans contrôle. »

« Nous sommes avant tout un lieu de vie et d’habitudes. Cette ouverture est l’une des grandes forces de notre lieu. Aujourd’hui, plus que jamais, il est essentiel de proposer des endroits de rencontre au sein de la cité, qui ne se limitent pas aux hôpitaux ou aux centres commerciaux. (…) À mes yeux, c’est le public qui façonne l’institution », ajoute-t-elle.

« Nous encourageons le public à s’impliquer dans le processus de programmation, faisant évoluer la notion de prescripteur. Nous ne voulons pas dire à nos visiteurs ce qu’ils doivent penser, mais plutôt inviter une multitude de points de vue. À la différence d’autres institutions, nous ne disposons pas d’une source de programmation unique. Au contraire, elle se construit à partir d’une diversité de propositions. Notre objectif principal est de susciter l’émerveillement, préalable à toute démarche de connaissance et d’apprentissage. »

Coexistence des différentes structures, programmation participative, modèle économique, stratégies d’open content ensemble de travaux et de contenus créatifs que chacun peut copier et diffuser, avec ou sans modification, commercialement ou non et d’éco-responsabilité, Corinne Poulain répond aux questions de News Tank.


Façade des Champs Libres - ©  Julien Mignot

Se décrivant comme « le plus grand établissement culturel de Bretagne », les Champs Libres rassemblent une bibliothèque, le musée de Bretagne et l’Espace des Sciences. Comment gérez-vous leur coopération sous une même bannière ?

La coopération a été instaurée comme principe au cœur de l’activité lors de mon arrivée en 2018. Un de mes principaux rôles est de faciliter cette dynamique au quotidien et de lui donner du sens. La singularité de l'établissement repose sur l’utopie originelle de son projet, celle d’être une « place publique de la culture et des savoirs ». Coopérer nous permet de réinventer cette filiation plutôt que de la renier, se rapprochant ainsi de son histoire et de ses principes fondateurs.

Nous rassemblons nos forces autour d’un projet partagé en encourageant au quotidien les interactions et les actions en commun, à tous les niveaux. Malgré nos différents statuts juridiques, nous avons choisi de mettre l’accent sur nos valeurs communes. Ce socle constitue le fil conducteur, reliant l’ensemble de nos propositions et services. Comme pour tout organisme vivant en quelque sorte, notre objectif est de coexister harmonieusement, ce qui n’est pas nécessairement évident au départ.

Un socle de valeurs communes, fil conducteur reliant l’ensemble de nos propositions »

Les Champs Libres rassemblent des professionnels de différents métiers, mais aussi des disciplines variées. La coopération n’est pas évidente pour tous : les scientifiques, les conservateurs et les responsables de bibliothèques ne considèrent ainsi pas d’emblée qu’il soit pertinent de travailler ensemble. Il existe aussi une hiérarchisation implicite autour des rôles et missions. De plus, la culture scientifique et technique n’a pas été intégrée pleinement à l’aventure culturelle en France.

Les Champs Libres ont maintenant une vraie culture de la collaboration, qui nourrit notre approche multidisciplinaire des sujets et nous permet de travailler sur « l’ambiance générale » du lieu. Cette transversalité entre l’art, la science, l’histoire, la culture est une façon féconde, et selon moi indispensable, d’aborder les sujets de société.

Comment assurez-vous cette interconnexion au quotidien ?

Nous sommes reliés par l’ambition d’accueillir le mieux possible tous les publics. C’est un chantier d’amélioration continue, que je pilote. Nous encourageons le public à s’impliquer dans le processus de programmation, faisant évoluer la notion de prescripteur. Nous ne voulons pas dire à nos visiteurs ce qu’ils doivent penser, mais plutôt inviter une multitude de points de vue. À la différence d’autres institutions, nous ne disposons pas d’une source de programmation unique. Au contraire, notre programmation se construit à partir d’une diversité de propositions. Nous avons bien entendu une coordination de la programmation, qui veille à ce que les grands thèmes, les contenus et les dates concordent, se fassent écho, s’enrichissent. Nous collaborons en amont avec les parties prenantes pour nous assurer que nous partageons la même vision et le même état d’esprit. Notre objectif principal est de susciter l’émerveillement, préalable à toute démarche de connaissance et d’apprentissage.

Enfin, nous travaillons en complémentarité avec d’autres établissements culturels à Rennes et dans la région. Nous nous voyons comme une plateforme généraliste qui oriente ensuite les visiteurs vers d’autres lieux culturels tels que l'Antipode MJC, SMAC de Rennes Scène de musiques actuelles de Rennes • Créée en 1998 • Equipement à vocations éducative, culturelle et artistique • Dédié aux musiques actuelles et amplifiées : - Salle de spectacles de 500… , l’Opéra de Rennes • Théâtre fondé en 1836 • Exclusivement dédié à l’opéra depuis 1993• 642 places• Rapprochement avec Angers Nantes Opéra- Éléments de programmation en commun et coproductions depuis la saison… , les Trans Musicales Association organisatrice du festival Les Transmusicales de Rennes• Date de création : 1979• Fondateurs : Béatrice Macé, Jean-Louis Brossard, Hervé Bordier et Jean-René Courtès• Gère par ailleurs la… , contribuant ainsi à éveiller la curiosité pour leurs programmations.

Dans tous nos projets, qu’il s’agisse des « Grands Témoins », des expositions, des festivals, des rencontres ou des évènements, nous adoptons une approche ancrée dans la Bretagne, sans pour autant être repliée sur celle-ci. Nous traitons nos sujets en tenant compte des enjeux auxquels notre territoire et ses populations sont confrontés. Les publics doivent pouvoir faire le lien entre ce qu’ils apprennent et ce qu’ils vivent. C’est notre spécificité par rapport à des institutions nationales.

Les Champs Libres déclarent vouloir « faire place publique ». Comment cette vision se manifeste-t-elle dans la pratique ?

Nous sommes une véritable extension de l’espace public et, avant tout, un lieu de vie et d’habitudes. Les Champs Libres sont ouverts toute l’année, du mardi au dimanche, avec des horaires étendus, ce qui nous permet d’être au plus près de la vie quotidienne des habitants. De plus, nous bénéficions d’une situation géographique idéale, au cœur de la ville. Cette ouverture est l’une des grandes forces de notre lieu. Aujourd’hui, plus que jamais, il est essentiel de proposer des endroits de rencontre au sein de la cité, qui ne se limitent pas aux hôpitaux ou aux centres commerciaux.

Veiller à n’exclure personne pour remplir notre mission de service public »

Au quotidien, nous sommes aussi un lieu de services, allant de l’accès à des prestations sociales au rechargement de téléphones, en passant par la possibilité de travailler ou de simplement boire un café. Notre credo est vraiment de se dire : « venez tous les jours, si vous voulez il y aura toujours une place pour vous ». Nous veillons aussi à n’exclure personne : c’est notre manière de remplir notre mission de service public.

À mes yeux, c’est le public qui façonne l’institution. Face à la méfiance que nos concitoyens ressentent à l’égard des institutions, nous devons essayer de comprendre comment nos pratiques passées ont involontairement alimenté ce sentiment. C’est également pourquoi la transparence est essentielle dans nos processus décisionnels, de gestion budgétaire et de choix.

Comment gérez-vous la coexistence des différents usages et publics ?

Chaque année, nous recevons un million de visiteurs, avec une moyenne de 3 000 à 5 000 personnes par jour et une grande diversité de profils. Cela soulève des questions importantes en matière de gestion des flux, de coexistence des usages, de régulation et de règles communes.

Une de nos particularités est que l’accueil est externalisé à un prestataire, le même depuis notre création en 2006. Cela permet une vraie continuité et complicité. Les agents d’accueil affectés aux Champs Libres doivent en avoir une connaissance approfondie, car ils constituent le premier point de contact avec nos visiteurs. Nous avons développé avec eux un type d’accueil qui va jusqu’à un premier niveau de médiation, mais toujours en cohérence avec les exigences en matière de sécurité et de gestion des espaces.

Pour assurer la fluidité de cette coexistence d’usages, nous avons créé la fonction de cadre de site. Chaque cadre des Champs Libres (tous les cadres A et les cadres B sur volontariat), à tour de rôle, assume par délégation la responsabilité de l’exploitation publique. Le cadre de site est le référent pour l’équipe de sécurité, l’équipe d’accueil et le public pendant la durée de l’ouverture. La responsabilité est assumée pendant une semaine, trois fois dans l’année. Cette rotation permet à tous de comprendre comment fonctionne le bâtiment et comment les activités coexistent. Cela donne du sens au travail et nous rappelle pourquoi et pour qui nous travaillons.

Les Champs Libres proposent une programmation culturelle gratuite tout au long de l’année. Quel impact cela a-t-il sur votre modèle économique et vos activités ?

Les Champs Libres connaissent leur plus forte fréquentation depuis 2006, en grande partie due à la nouvelle gratuité de l’exposition permanente. Cela s’accompagne d’un rajeunissement du public, d’un nombre important de primo-visiteurs et d’une diversification des usages. Ce succès est à mettre au crédit de la Ville de Rennes et de Rennes Métropole La communauté d’agglomération Rennes Métropole est une intercommunalité française, située dans le département d’Ille-et-Vilaine et la région Bretagne. • Président : Emmanuel Couet • Vice-président… , qui ont fait de cette question de service public un enjeu majeur.

Nos études de public nous ont permis de constater que la gratuité a eu un grand impact sur la fréquentation du musée de Bretagne et l’a rajeunie. Il était déjà gratuit pour les moins de 25 ans, mais c’est la gratuité totale qui a radicalement transformé sa fréquentation. Aujourd’hui, il est perçu comme une extension de l’espace public. On entre au musée de la même manière que l’on entre aux Champs Libres, sans contrôle.

C’est le public qui façonne l’institution »

L’accès au planétarium reste cependant payant, mais nous proposons des tarifs les plus abordables possibles. Les expositions de l’Espace des Sciences demeurent également payantes, car elles dépendent de ces recettes, du moins pour le moment. La question de l’équilibre des recettes se pose, indépendamment de l’ambition politique de favoriser une fréquentation différente de notre établissement grâce à la gratuité. Le modèle payant génère des coûts : par exemple, placer des agents à l’entrée des expositions temporaires pour contrôler les billets engendre la création de postes à temps complet.

Par ailleurs, les intervenants de notre programme de conférences « Grands Témoins » participent bénévolement, ce qui reflète une forme d’engagement et une manière particulière de partager le savoir.

Depuis 2022, vous proposez le festival « Nos Futurs », en partenariat avec Le Monde • Journal français fondé par Hubert Beuve-Méry en 1944. • Direction :- Louis Dreyfus, président du directoire- Jérôme Fenoglio, Directeur du « Monde », directeur délégué de la publication, membre… . Pouvez-vous revenir sur la genèse et les objectifs de cette manifestation ?

« Nos Futurs » est l’un des évènements marquants de notre saison. L’idée de ce festival a émergé lors d’une discussion avec Emmanuel Davidenkoff, directeur adjoint de la rédaction au Monde et rédacteur du Monde Campus. Son principe est de donner la parole à la jeunesse pour qu’elle partage avec le grand public les thèmes et les sujets qui la préoccupent, comme le travail, le genre, la sexualité, l’environnement.

La moitié de la population rennaise a moins de trente ans. Il nous paraissait évident qu’il nous fallait créer un format qui lui permette de s’exprimer, en invitant une diversité d’intervenants et d’opinions. Dans le cadre de cet évènement, ce sont les jeunes qui choisissent les sujets et sollicitent les intervenants. Nous mettons à leur disposition notre réseau de contacts et nos espaces, mais ce sont bien eux qui prennent en charge la programmation. En 2022, le festival a attiré 20 000 participants sur 5 jours. Sa troisième édition est prévue en mars 2024.

Le Musée de Bretagne dispose d’importantes collections photographiques. Quelle place occupe cette discipline dans votre programmation ?

En 2020, quand nous avons commencé à développer notre axe photographique, nous avons consulté l’ensemble des centres d’art en Bretagne pour réfléchir à notre ligne directrice et la manière dont nous pourrions travailler ensemble de manière innovante. La Bretagne est une terre de photographie, mais il existe peu d’institutions dédiées à ce domaine.

Combiner une approche esthétique avec une contextualisation et des éléments scientifiques et ethnographiques »

Nos collections comprennent des clichés couvrant toute l’histoire de la photographie en Bretagne jusqu’à aujourd’hui, soit un total de 800 000 clichés, dont 200 000 numérisés. Face à cet énorme fonds, se pose aussi la question de l’éditorialisation. C’est pourquoi nous faisons appel à des photographes qui, soit sélectionnent des clichés en tant que commissaires d’exposition autour d’une thématique ou d’un sujet, soit s’en inspirent pour créer de nouvelles œuvres.

Nous combinons une approche esthétique avec une contextualisation, des données et des éléments scientifiques et ethnographiques. Nous poursuivons ainsi la production de connaissances sur le territoire. Enfin, notre axe photographique ne se limite pas aux expositions, mais englobe également l’acquisition de photographies à chaque commande d’exposition, enrichissant ainsi nos collections et contribuant à une meilleure compréhension du territoire pour nos citoyens, tant actuels que futurs.

En quoi consiste le format des « Rendez-vous 4C » (Coopération, Communs, Convivialité, Capacités) précisément ?

Samuel Bausson est à l’origine de cette initiative, en collaboration avec d’autres collègues des Champs Libres. Il est l’un des initiateurs de Museomix, manifestation qui propose à des équipes mixtes et pluridisciplinaires de concevoir un prototype de dispositif de médiation innovant en trois jours. Constatant l’isolement et la solitude de nombre d’habitants, nous avons exploré la façon dont nous pourrions faciliter la rencontre entre citoyens. Cette démarche diffère de notre engagement avec le secteur associatif, car elle s’adresse directement au public. Le format des « Rendez-vous 4C » se présente comme des rencontres régulières autour d’un intérêt commun pour « faire ensemble ».

Ces rencontres sont régulières et ouvertes, et elles naissent de la volonté des participants de partager un sujet ou une opinion qui leur tient à cœur. Nous accompagnons les personnes à l’origine de ces sollicitations pour les aider à modérer un groupe et faciliter la coopération. Nous avons ainsi plus d’une vingtaine de rendez-vous hebdomadaires. Certains influencent par la suite notre programmation, comme l’autel des morts mexicain qui sera présenté lors de l’exposition « Mourir, quelle histoire ! », au musée de Bretagne (de février à septembre 2024).

Vous avez reçu le label « culture libre », décerné par Wikipédia pour récompenser « les projets d’ouverture et de mise à disposition des ressources et contenus ». Quelles sont vos initiatives en la matière ?

Notre stratégie numérique ne repose pas sur une vision « techno-magie », mais s’inscrit au contraire dans la logique de nos missions : rendre les contenus culturels et la connaissance accessibles. Nous nous sommes très tôt tournés vers la numérisation de nos collections, il y a près de 10 ans. Avec le soutien du Feder Fonds européen de développement économique régional , nous avons également lancé un vaste programme de numérisation du patrimoine photographique de la Bretagne, accessible en open content ensemble de travaux et de contenus créatifs que chacun peut copier et diffuser, avec ou sans modification, commercialement ou non via notre portail de collections.

Néanmoins, notre site actuel ne reflète pas nos collections. Il fonctionne en silo, et pas par un portail unique. Ainsi, nos utilisateurs doivent se rendre sur plusieurs portails différents, ce qui peut entraver leurs recherches. La refonte de notre écosystème numérique est l’un de nos principaux chantiers.

Nous travaillons à la création d’un site d’informations qui non seulement incite les gens à venir, mais qui propose également des services. Nous allons également créer un espace d’éditorialisation dédié qui nous permettra de mettre en avant quotidiennement des ressources telles que des photos, des objets et des archives, en lien avec l’actualité. Cette refonte a débuté en 2021 et se terminera à l’été 2024.

Comment avez-vous intégré vos engagements en matière d’éco-responsabilité dans vos activités ?

Nous ne pouvons plus continuer à traiter des sujets de société dans nos contenus sans être acteurs nous-mêmes de ces transitions. Par conséquent, nous avons engagé une politique d’éco-responsabilité à tous les niveaux, depuis plusieurs années. Je supervise cette politique, mais chacun a la possibilité d’engager ou de prendre la responsabilité d’actions, en lien ou pas avec son métier de départ. Pour ce qui concerne la programmation des expositions, nous travaillons sur plusieurs grands axes. Tout d’abord, nous accordons une grande importance aux matériaux et travaillons à un répertoire des matériaux. Nous encourageons le réemploi des scénographies et l’allongement des durées d’exposition. Grâce à la collectivité, nous avons pu intégrer des exigences de sobriété dans nos appels d’offres publics. Enfin, tous nos services administratifs montent en compétences sur ces questions.

La question de la mobilité reste un défi majeur pour le secteur culturel »

La question de la mobilité reste un défi majeur pour le secteur culturel. Nous avons la chance d’être bien situés et facilement accessibles grâce aux transports en commun. Nous promouvons les mobilités douces dans notre programme de saison, en indiquant par exemple la distance à parcourir à vélo et le temps de trajet en bus et en développant des places pour les vélos et trottinettes.

Notre démarche intègre également la sobriété numérique, un enjeu que nous plaçons haut dans les priorités de notre futur site web. Nous participons par ailleurs à un programme de recherche-action mené par l’agence Les Augures, spécialisée dans les transitions numériques du secteur culturel, ainsi que par l’agence web CTRL-S, spécialisée dans la sobriété des services numériques.

Enfin, notre principal levier d’action réside dans notre bâtiment. Nous œuvrons à la fois sur d’importants travaux de rénovation, tout en poursuivant les changements de pratiques au sein de l’établissement.

Corinne Poulain


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Parcours

Les Champs Libres (Rennes)
Directrice
Rennes Métropole - Ville de Rennes
Directrice générale de la Culture
Ministère de la Culture
Conseillère en charge de l’éducation artistique et culturelle et des territoires auprès de Fleur Pellerin
Ministère de la Culture
Conseillère en charge de l’EAC auprès d’Aurélie Filippetti
Département du Val-de-Marne (CD 94)
Directrice de la Culture
Ville d’Aubervilliers
Directrice de la culture
Bibliothèques de la ville d’Aubervilliers
Directrice
Bibliothèque André Breton à Aubervilliers
Directrice

Fiche n° 955, créée le 05/12/2013 à 12:49 - MàJ le 28/11/2023 à 11:23

Les Champs Libres

• Établissement public de culture et de savoirs de Rennes Métropole
• Création : mars 2006

Propose une programmation culturelle gratuite (rencontres, concerts, projections, expositions scientifiques et historiques traitant de l’histoire de la Bretagne et du territoire) et de « multiples services quotidiens ».

• Composé de :
- la Bibliothèque de Rennes Métropole (267 000 documents),
- le musée de Bretagne (600 000 objets),
- et l’Espace des sciences (planétarium, exposition permanente et espace d’ateliers).
• Compte un auditorium, un café et des espaces d’exposition.

• Fréquentation :
- 795 000 visiteurs en 2022
- 368 000 visiteurs en 2021
- 1 200 000 visiteurs en 2019

• Directrice : Corinne Poulain (depuis 2018)
• Contact : Antoine Blanchet, attaché de presse
• Tél. : 06 75 29 02 21


Catégorie : Musée


Adresse du siège

10 Cr des Alliés
35000 Rennes France


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Fiche n° 15188, créée le 17/10/2023 à 15:36 - MàJ le 29/11/2023 à 14:07

Corinne Poulain -