Le métavers se présente comme un univers parallèle fait de mondes virtuels, et les utilisateurs y sont remplacés par leurs avatars, créés par eux-mêmes, de sorte que leur identité virtuelle se substitue ainsi à leur identité réelle.

Selon certaines analyses, le risque du métavers, à travers le processus d’addiction, serait de conduire à un possible dédoublement du moi, ou encore à la fuite du monde réel pour trouver refuge dans un ailleurs artificiel. Dans le domaine culturel, les créateurs, producteurs d’œuvres immersives, et leurs publics sauront-ils faire la part entre leurs deux identités ?

Alors que l’art numérique et la création immersive gagnent à se développer en tant que nouveaux champs d’expression et d’innovation, la conséquence en serait-elle d’encourager la « gamification » de la société ?

Quel équilibre peut être trouvé dans le métavers entre l’exigence artistique et le seul divertissement, entre la monétisation souhaitable des œuvres et leur éventuelle dérive mercantile ?