De nombreuses initiatives et démarches ont émergé/émergent dans le champ culturel à la fois pour expérimenter et mettre en exergue l’importance de l’économie circulaire dans la transition écologique. Si celle-ci concerne des sujets très concrets, tels que la gestion des bâtiments (électricité, chauffage, eau), le stockage et le réemploi de décors et costumes, la restauration et les boissons, les contrats d’achats de matériaux, les déchets, etc.., elle induit aussi des enjeux majeurs, liés à l’éco-conception des œuvres, aux durées de programmation des spectacles ou des expositions, aux habitudes de consommation des professionnels comme des publics.

Comment peut-on disposer de données précises sur l’impact écologique des activités et des lieux, et notamment généraliser la mise en place de bilans carbone dans les structures culturelles ? Quels modes nouveaux de fonctionnement et de gouvernance doivent-être encouragés ? Comment peut-on encourager la réutilisation et la mutualisation des éléments scéniques ou scénographiques ? Quelles en sont les conséquences et jusqu’où faut-il aller ?
Les objectifs de l’économie circulaire sont-ils susceptibles de poser problème au regard de l’indépendance de programmation des institutions ou de la liberté de création artistique ?