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Think Culture 2021 : « L’institutionnalisation va de pair avec l’hégémonie masculine » (Maud Le Pladec)

News Tank Culture - Paris - Actualité n°227706 - Publié le 08/09/2021 à 18:10
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©  Seb Lascoux
©  Seb Lascoux

« La première chose à faire lorsqu’on veut lutter contre les inégalités est d’en comprendre les causes. La masculinité ne concerne pas uniquement les femmes, il s’agit d’un ensemble de caractéristiques qui traverse les hommes et les femmes et qui s’appuie sur un système capitaliste écocide destruction ou endommagement irrémédiable d’un écosystème par un facteur anthropique , basé sur l’exploitation des femmes et de la nature. L’État pourra faire tout ce qui est en son pouvoir, si les acteurs de la culture n’appliquent pas ses décrets, s’ils ne sont pas proactifs, rien n’évoluera. Plus une femme gravit les échelons, plus il devient difficile pour elle d’exister. L’institutionnalisation va de pair avec l’hégémonie masculine », déclare Maud Le Pladec Directrice @ Centre chorégraphique national d‘Orléans • Directrice de la danse et chorégraphe pour les cérémonies d’ouverture et de clôture @ Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024
• Danseuse…
, directrice du CCN Centre chorégraphique national d’Orléans, lors du débat « La parité femmes/hommes : l’État en fait-il assez ? », dans le cadre de la 6e édition de Think Culture au Centre Pompidou (Paris 4e), organisée par News Tank Culture, le 07/09/2021.

« L’État fait beaucoup pour la parité femmes/hommes, mais il ne fait pas encore assez. Je suis farouchement favorable à l’éga-conditionnalité, c’est-à dire au lien entre les financements publics et le respect de l’égalité femmes/hommes dans les institutions. Le ministère de la Culture a mis en place, en lien avec le collectif 50/50 et le CNC Centre national du cinéma et de l’image animée , un bonus de 15 % de majoration pour le budget des films dont le plateau est paritaire, ainsi qu’une charte d’engagement pour la prévention des violences sexistes qui entraîne une perte de financements en cas de non-respect. Il s’agit d’une grande première qui signifie que le déclic s’est opéré au niveau étatique. Prochainement, nous instaurerons également une conditionnalité financière dans les secteurs du livre, du spectacle vivant et des arts plastiques », ajoute Agnès Saal Haute fonctionnaire à la responsabilité sociale des organisations, auprès du secrétaire général @ Ministère de la Culture • Haute fonctionnaire à l’égalité, la diversité et la prévention des… , haute fonctionnaire à l’égalité, la diversité et la prévention des discriminations auprès du secrétaire général du MC Ministère de la Culture .

Le débat était modéré par Sandrina Martins Directrice générale @ Le Carreau du Temple
, directrice générale du Carreau du Temple.


« Les vieux discours sur l’absence de viviers, le manque d’audace, ne sont plus entendables » (Agnès Saal)

  • « L’État fait beaucoup pour la parité femmes/hommes, mais il ne fait pas encore assez. Nous sommes dans un environnement politique, sociétal, économique et culturel fortement marqué par le patriarcat. Et les hommes qui détiennent le pouvoir n’ont pas envie de le partager. Les chiffres illustrent la persistance de ce principal blocage.
  • Même si depuis 2018-2019, nous constatons une évolution, il faut bien rappeler que pendant des décennies, voire des siècles, l’inégalité entre les femmes et les hommes a prévalu sans choquer personne. Les rapports sur les missions égalité dans la culture de Reine Prat en 2006 et 2009 ont jeté un pavé dans la mare. La profession a fait semblant de découvrir la situation catastrophique et a organisé de nombreux séminaires et débats sur la question. Puis, il ne s’est quasiment rien passé entre 2009 et 2017. Seule Aurélie Filippetti Directrice des affaires culturelles @ Ville de Paris
    , ancienne ministre de la Culture (2012-2014), a agi en mettant en place les shortlists paritaires et en créant l’Observatoire de l’égalité entre les femmes et les hommes dans la culture et la communication en 2013.
  • Il ne s’agit pas de nommer des femmes parce qu’elles sont de sexe féminin, mais bien parce qu’elles sont aussi talentueuses, voire parfois plus, que les hommes. Il faut que ce talent trouve à s’exprimer. La politique du ministère de la Culture vise à promouvoir la diversité dans tous les champs de la culture (architecture, spectacle vivant, cinéma, patrimoine, etc.) et pas seulement en son sein ou vis-à-vis de ses établissements. L’État n’est pas là pour régenter l’ensemble de la programmation culturelle du pays, mais il doit donner l’impulsion. Je ne crois pas à une évolution continue vers un avenir radieux où l’égalité naîtrait de la bonne volonté des uns et des autres.
  • Agnès Saal - ©  Seb Lascoux
    Les vieux discours sur l’absence de viviers, le manque d’audace, ne sont plus entendables. Le dispositif des shortlists paritaires a permis de faire progresser les nominations de femmes, notamment dans les CDN Centre dramatique national . En 2019, nous comptabilisions 30 % de femmes à leur tête, alors que ce chiffre a grimpé à 42 % aujourd’hui. 
  • Mais, il faut prendre garde à ne pas dissocier les nominations de l’accès aux moyens de production et de diffusion, indispensable pour porter le regard différent et innovant de ces femmes. Lorsqu’on sait qu’il y a 23 % de réalisatrices dans le cinéma et que les budgets des films qu’elles tournent sont inférieurs de 42 % à celui des réalisateurs, on comprend aisément qu’elles ne puissent faire les mêmes films. Et la situation est similaire dans d’autres secteurs comme celui du spectacle vivant. L’État peut beaucoup pour l’augmentation des dotations des femmes dirigeantes. 
  • La question des stéréotypes est également centrale, car nous ne pourrons changer les dynamiques internes aux structures culturelles sans changer les mentalités et le regard que la population porte sur les femmes. Pour ce faire, le ministère de la Culture a créé, au début de l’année 2021, un groupe de travail qui réunit les dirigeants des musées français autour de la question du genre. Nous leur demandons ce qu’ils font pour mettre en valeur les femmes artistes, s’ils sont conscients des raisons pour lesquelles leurs fonds sont dépourvus de femmes artistes, etc. Par ailleurs, nous “chaussons avec eux les lunettes du genre” pour identifier la façon dont les femmes sont représentées dans les œuvres d’art et amener à une prise de conscience.
  • Les réseaux féminins sont aussi un outil efficace. La force du lobbying a toujours bien fonctionné parmi les hommes, il n’y a pas de raison que ce ne soit pas la même chose pour les femmes. Au ministère de la Culture, nous avons fondé “Culture Elles” . Nous participons également au réseau 2GAP Gender & Governance Action Platform qui relie les secteurs privés et publics et a vocation à s’internationaliser. Ces réseaux nous permettent de faire émerger nos idées auprès des parlementaires, mais aussi d’organiser des sessions de mentorat et de coaching. 
  • Concernant les “rôles modèles”, il faut prendre garde à ne pas présenter des femmes “parfaites”, mais bien au contraire à montrer leurs failles, leurs faiblesses, les obstacles qu’elles ont rencontrés pour être au plus proche des réalités que vivront les dirigeantes de demain. 
  • Je suis farouchement favorable à l’éga-conditionnalité, c’est-à dire au lien entre les financements publics et le respect de l’égalité femmes/hommes dans les institutions. Aujourd’hui, cette attention-là est mentionnée dans le cahier des charges, mais elle n’a pas encore de réel impact financier en cas de non-respect. 
  • Néanmoins deux initiatives, dans le secteur du cinéma et de la musique, tendent vers ce nouvel outil. Le ministère de la Culture a mis en place, en lien avec le collectif 50/50 et le CNC Centre national du cinéma et de l’image animée , un bonus de 15 % de majoration pour le budget des films dont le plateau est paritaire, ainsi qu’une charte d’engagement pour la prévention des violences sexistes qui entraîne une perte de financements en cas de non-respect. Il s’agit d’une grande première qui signifie que le déclic s’est opéré au niveau étatique. Prochainement, nous instaurerons également une conditionnalité financière dans le secteur du livre, du spectacle vivant et des arts plastiques.
  • L’État peut enfin agir pour accompagner les femmes dans le temps de la maternité. Il est nécessaire que les résidences d’artistes n’excluent pas les femmes avec enfants, qu’elles soient en couple ou dans une famille monoparentale. Par ailleurs, la question de la garde d’enfants lors des tournées est primordiale. Depuis l’été 2021, nous avons mis en place, en partenariat avec Audiens, un dispositif qui permet d’indemniser, pour les frais de transports et de logement, la personne qui garde les enfants de l’artiste lors de ses déplacements. » 

« Tant que les mentalités ne changeront pas, nous aurons besoin des quotas pour introduire massivement les femmes dans la culture » (Maud Le Pladec)

  • « Le réseau des CCN Centre chorégraphique national  a ouvert un grand chantier d’action et de réflexion sur le manque de femmes dans son secteur. Si dans les autres domaines artistiques, les chiffrent montrent au mieux une évolution, au pire une stagnation, les CCN font face à un véritablement effondrement de la parité. En 2006, il y avait 46 % de femmes à la tête des CCN et nous sommes tombés précisément à 15,79 % en 2021. 
  • Maud Le Pladec - ©  Seb Lascoux
    La première chose à faire lorsqu’on veut lutter contre les inégalités est d’en comprendre les causes. La masculinité ne concerne pas uniquement les femmes, il s’agit d’un ensemble de caractéristiques qui traverse les hommes et les femmes et qui s’appuie sur un système capitaliste écocide destruction ou endommagement irrémédiable d’un écosystème par un facteur anthropique , basé sur l’exploitation des femmes et de la nature. 
  • L’État pourra faire tout ce qui est en son pouvoir, si les acteurs de la culture n’appliquent pas ses décrets, s’ils ne sont pas proactifs, rien n’évoluera. Il y a deux conséquences à cette inaction : 
    • lorsqu’une institution n’agit pas pour l’égalité femmes/hommes, elle ne remplit pas sa mission de service public et entretient le système inégalitaire, 
    • les artistes femmes manquent de moyens pour créer, produire et diffuser.
  • Il faut en premier lieu octroyer des budgets pour visibiliser les femmes. Le CCN Orléans s’est engagé a minima à proposer une programmation entièrement paritaire, si ce n’est 100 % féminine lors de festivals dédiés.
  • J’ai été danseuse, puis chorégraphe et je suis désormais directrice d’une structure culturelle publique. À chaque fois que j’ai gravi un échelon, je me suis rendue compte qu’il était de plus en plus difficile d’être dans un rapport d’égalité avec les hommes. L’institutionnalisation va de pair avec l’hégémonie masculine. 
  • Tant que les mentalités ne changeront pas, nous aurons besoin des quotas pour introduire massivement les femmes dans les secteurs où elles ne sont pas présentes. 
  • Je suis marraine d’un programme de mentorat pour les femmes issues du milieu de la musique qui s’appelle Les Affranchies, en lien avec le collectif H/F Mouvement H/F a pour but de lutter contre les discriminations hommes-femmes dans les domaines de l’art et de la culture. de la région Centre-Val de Loire. Il est important de se rapprocher des associations de terrain pour multiplier les actions communes et favoriser les rapprochements entre les artistes. » 

« L’État crée des impulsions, mais c’est ensuite aux entreprises de se prendre en main » (Natacha Krantz)

  • « L’État crée certes des impulsions, mais c’est ensuite aux entreprises de se prendre en main. J’ai eu la chance d’être notamment présidente des Victoires de la musique de 2017 à 2019. J’ai construit ma carrière en me basant sur des figures modèles, mais aussi avec une certaine insouciance. Aujourd’hui, j’ai à cœur d’être attentive à nos jeunes salariées afin de les faire grandir. 
  • Avec le SNEP Syndicat national de l’édition phonographique , nous avons créé l’association All Access-Music qui vise à faire progresser la carrière des femmes dans les majors, en investissant de l’argent pour elle, en leur montrant qu’il est possible d’avoir une vie professionnelle et personnelle épanouie. Chaque femme du programme est volontaire. Il est indispensable de fonder des réseaux féminins pour avoir plus de force, mais aussi pour être plus créatif, car les relations interpersonnelles créent une émulation collective qui se répercute dans la création. 
    Natacha Krantz - ©  Seb Lascoux
  • Dans ce cadre, nous avons aussi lancé un outil à destination des dirigeants de société pour permettre de mesurer les efforts de chacun en matière d’égalité femmes/hommes. Il s’agit d’un baromètre conçu avec la société Accordia. Le but n’est pas de pointer ce que les entreprises peuvent faire, mais ce qu’elles ont déjà fait. Cela motive davantage. 
  • Je reste optimiste, la société est en marche, nos enfants sont plus en avance que nous. Les hommes comme les femmes sont aujourd’hui étouffés par les injonctions à rester dans les stéréotypes masculin ou féminin, ce n’est pas pour rien qu’un courant “no gender” se faire entendre. De plus, les femmes artistes et les artistes issus des minorités sont en train de devenir “bankable” . Des chanteurs comme Pomme, Eddy de Pretto, Angèle ou Louane, que nous accompagnons, portent des engagements de lutte contre le sexisme et l’homophobie. Ce sont de merveilleux ambassadeurs de l’égalité femmes/hommes qui participent à faire bouger les lignes car ils s’adressent à un public jeune. »  

« Les artistes sont les législateurs de l’ombre » (Rachel Khan)

  • « Il ne faut jamais oublier qu’à travers le monde des femmes artistes ou dirigeantes d’institutions artistiques sont menacées à cause de leurs métiers. Nous sommes reliées de fait à elles, et cette histoire peut entacher notre légitimité. Ce qui se passe en Afghanistan aujourd’hui nous heurte de plein fouet. 
  • L’État en fait assez pour l’égalité femmes/hommes. Il faut désormais que nous, citoyens, prenions nos responsabilités. Les dispositifs sont là, mais certains directeurs ne les mettent pas en œuvre. De même pour les artistes qui continuent à proposer des créations sexistes. En réalité, ce sont eux les législateurs de l’ombre. Je vois le problème en sens inverse. L’impulsion doit avoir lieu du bas vers le haut, des créateurs vers l’État et non l’inverse. 
    Rachel Khan - ©  Seb Lacoux
  • Je suis toujours mal à l’aise avec les chiffres, car ils ne font que révéler ce que nous savons déjà et nous n’avons pas besoin d’eux pour voir la réalité en face. Je n’aime pas non plus le terme de “sororité” . Je revendique le fait d’accéder aux principes qui sont les mêmes pour les hommes et les femmes, donc d’appartenir à la “fraternité” . 
  • Je codirige avec un homme La Place, centre culturel dédié aux esthétiques hip-hop. Nous ne pratiquons pas de quotas dans la programmation, mais nous avons une attention particulière envers les femmes, elles sont bien représentées dans la danse hip-hop, moins dans le rap. Nous avons nommé la chorégraphe Antoinette Gomis comme artiste associée au centre pour 2021, cela va donner une impulsion pour l’ensemble de la saison. Il faut être dans l’attention plutôt que dans l’intention (ou les bonnes intentions). C’est un travail à faire sur-mesure. 
  • Nous avons également le projet de mettre en place une crèche avec une personne agréée pour garder les enfants des artistes au sein de La Place. La crise sanitaire a retardé le lancement de cette initiative. »

Agnès Saal


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Parcours

Ministère de la Culture
Haute fonctionnaire à la responsabilité sociale des organisations, auprès du secrétaire général
Ministère de la Culture
Haute fonctionnaire à l’égalité, la diversité et la prévention des discriminations auprès du secrétaire général
Ministère de la Culture
Chargée de mission « labels Égalité et Diversité »
Ministère de la Culture
Chargée de mission
Institut National de l‘Audiovisuel (INA)
Présidente-directrice générale
Centre Pompidou
Directrice générale
Bibliothèque nationale de France
Directrice générale
Ministère de la Culture
Directrice adjointe du cabinet de Catherine Tasca
Ministère de la Culture
Directrice adjointe du cabinet de Catherine Trautmann
Ministère de la Culture
Conseillère budgétaire auprès de Catherine Trautmann

Fiche n° 3139, créée le 21/03/2014 à 17:47 - MàJ le 08/07/2024 à 07:50

Maud Le Pladec


• Danseuse et chorégraphe

• Créations :

- Silent Legacy (2022)

- Static shot (2021)

- Counting stars with you (musiques femmes) (2021)

- Twenty-seven perspectives (2018)


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Parcours

Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024
Directrice de la danse et chorégraphe pour les cérémonies d’ouverture et de clôture
Compagnie Léda
Fondatrice

Fiche n° 17054, créée le 13/04/2016 à 15:46 - MàJ le 10/07/2024 à 09:30

Natacha Krantz-Gobbi


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Parcours

Universal Music France
Directrice de la communication
All Access-Musique
Présidente
Universal Music France
Directrice générale de Barclay
Universal Music France
Directrice générale de Mercury
Universal Music France
Directrice générale de Decca
Universal Music France
Directrice du marketing de Mercury
Sony Music Entertainment France
Chef de projet, puis responsable du local et directrice du marketing local et international de Columbia

Fiche n° 17006, créée le 11/04/2016 à 18:49 - MàJ le 17/11/2023 à 11:36

Rachel Khan


• Autrice, actrice et juriste


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Parcours

Magazine « Franc-tireur »
Responsable culture
La Place
Co-directrice
Association 1 000 visages
Directrice
Région Île-de-France (Conseil régional d’Île-de-France)
Conseillère culture pour le cabinet de Jean-Paul Huchon

Fiche n° 43882, créée le 21/06/2021 à 15:35 - MàJ le 26/01/2022 à 15:51

News Tank Culture (NTC)

• Média d’information indépendant et innovant, spécialisé dans l’actualité de la musique, du spectacle vivant, des musées, monuments et du patrimoine et, depuis 2023, des nouvelles images.
• Création : septembre 2012
• Proposant à la fois un fil d’actualités, des dossiers de fonds, des interviews et de grands entretiens, des data et un annuaire des professionnels et des organisations, News Tank Culture s’adresse aux dirigeants et acteurs de la culture. Il organise également chaque année Think Culture, une journée d’échange et de débat autour de l’innovation dans le pilotage de la culture, avec la volonté de décloisonner les secteurs culturels.

• Direction :
- Bertrand Dicale, directeur général
- Anne-Florence Duliscouët, directrice de la rédaction
- Jacques Renard, directeur délégué Think Culture
- Alexis Bouhelier, directeur du développement

• News Tank Culture est une filiale de News Tank Network, créée par Marc Guiraud et Frédéric Commandeur, qui a également développé :
- News Tank Sport,
- News Tank Éducation et Recherche,
- News Tank RH Management,
- News Tank Cities,
- News Tank Mobilités,
- News Tank Énergies,
- News Tank Agro.

Le groupe emploie une centaine de collaborateurs.


Catégorie : Média
Maison mère : News Tank (NTN)


Adresse du siège

48 rue de la Bienfaisance
75008 Paris France


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Fiche n° 6882, créée le 03/04/2018 à 03:02 - MàJ le 17/09/2024 à 17:06

©  Seb Lascoux
©  Seb Lascoux