• « Les artistes-auteurs, dont la grande fragilité préexistait à la crise, voient leur situation économique et matérielle subir les conséquences des annulations et reports des projets qui auraient dû se dérouler durant la période de confinement. Plus d’un tiers des projets annulés ou reportés comportaient des rémunérations artistiques de plus de 2 000 € ; 
•  Les autres indépendants subissent les effets d’une interruption brutale de l’activité du secteur avec 72 % de leurs activités annulés ou reportés dont les recettes prévisionnelles se situaient au-dessus de 2 000 € ;
• Plus de 50 % des activités de diffusion des structures touchées par la crise font l’objet de reports. En ce qui concerne les activités de résidence/production, la proportion s'élève à 63 % ; 
• Pour 22 % des structures, les pertes de recettes (liées à l’activité ou à des subventions remises en cause) sont estimées supérieures à 10 000 €. Près de 50 % des recettes déclarées impactées ont un montant de moins de 2 000 €. Considérant les faibles moyens d’une grande partie des structures associatives ayant répondu au questionnaire, la pérennité de certaines d’entre elles est indiscutablement en jeu »,
telles sont quelques-unes des conclusions de l’enquête sur les répercussions du Covid-19 sur le secteur des arts visuels menée par le Cipac Fédération des professionnels de l’art contemporain du 18/03 au 15/04/2020 et publiée le 24/04/2020.

1 310 réponses ont été traitées, dont celles de 923 artistes-auteurs (soit 70 % des répondants), 104 indépendants non artistes-auteurs (8 % des répondants) et 283 représentants d’une personne morale (22 % des répondants). Parmi les structures, 67 % sont des associations (187 réponses), 21 % sont des établissements en régie directe et/ou publics (58 réponses), 9 % des sociétés commerciales (25 réponses).